lundi 30 septembre 2013

Une bonne blanquette de veau pour se réchauffer

Un lundi parmi tant d'autres #67

Quoi de mieux qu'un bon plat mijoté en sauce pour se réchauffer le corps et le cœur quand la froidure de l'automne s'en vient frapper à nos portes...? Une fois n'est pas coutume, pour te montrer du home-made, Zaza, je suis allée piocher dans le contenu d'un de mes défunts blogs fut un temps où je m'éparpillais pas mal. Mais la cause est bonne puisque je vais partager avec toi une recette de famille à laquelle je tiens comme à la prunelle de mes yeux, c'est un peu ma madeleine de Proust à moi : la blanquette de veau de ma Mamie.


LA recette de mon enfance, celle que j'ai appris à faire à force de regarder ma grand-mère dans sa cuisine. C'est pour ça que je ne dispose d'aucune liste d'ingrédients précise. Alors, si tu veux te lancer, je te préviens, ça va être au feeling...!
Si toi aussi, tu veux te mettre à la blanquette, il te faudra de la viande de veau, des champignons de Pais, des oignons, des carottes, du thym et du laurier, du sel et du poivre. En ce qui concerne la viande, pas de panique, tu as le choix entre du tendron, du collier, de la poitrine ou de l'épaule. Ton boucher est au courant, tu n'as qu'à te fier à lui. Même chose pour les quantités, il saura te donner ce dont tu as besoin.
Pour la sauce, du beurre, de la farine, et le bouillon de cuisson de la viande et en accompagnement, du riz.

Dans une cocotte en fonte, tu mets les morceaux de viande à dorer à feu vif dans du beurre, avec les oignons émincés. Tu sales, tu poivres. Quand la viande est bien colorée, tu la recouvres d'eau, très très largement. Tu ajoutes les carottes coupées en rondelles et les champignons, tu laisses cuire à couvert et à feu doux. Combien de temps...? Longtemps ! Ici, il n'est pas rare que j'aille jusqu'à 4 heures. Une chose est sûre : jamais moins de 2 heures. Plus c'est long, plus ta viande sera fondante.
Vient alors le moment de s'attaquer à la sauce... Pour ce faire, tu commences par préparer un roux, dans une casserole, tu fais fondre un gros morceau de beurre (genre 50g). Et attention, c'est là que ça va devenir technique. Sans cesser de remuer le beurre, tu ajoutes dans la casserole un petit verre de farine. Puis, très rapidement, une louche du bouillon de cuisson de la viande (que tu auras préalablement écumé). Et tu touilles. Jusqu'à ce que ça prenne de la consistance et en prenant garde à ce qu'aucun grumeau ne se forme (si tu galères, monte ta sauce au fouet). Tu alternes alors louche de bouillon et séance touillage. Et tu attends surtout bien entre chaque louche que la sauce épaississe.
Pour la quantité, je te laisse juge. Perso, j'aurais tendance à croire que plus y'en a, mieux c'est ;-) !

Tu sers enfin avec du riz blanc et, si tu ne te régales pas, je t'autorise à me traîner en justice !!!
Note pour les puristes : je sais, il ne s'agit pas là de la recette traditionnellement admise mais m'en fous, à mes yeux, c'est la meilleure et ça le restera toujours !

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dimanche 29 septembre 2013

Le ciel qui me tombe sur la tête, un bout de soleil dans mon assiette et deux minettes vraiment craouettes...

Ma semaine en Instagram #50

Et elle a été bien remplie : d'une belle météo presque estivale qui m'a fait un bien fou après que le ciel me soit tombé sur la tête lundi, de tout un tas de gourmandises parce que ça fait un bien fou quand on a le cœur lourd, de facéties félines qui rendent immanquablement le sourire. J'ai même réussi à finir sur un dilemme affreusement girly et d'ailleurs tellement cornélien que je n'ai toujours pas pris de décision figure-toi, Madame Parle !

Dimanche

Retour en Normandie du Bas, sous un ciel changeant, hésitant.

Lundi

Dernière visite au CHU...

Et un réconfort inespéré : Rigoni di Asiago enfin en vente au supermarché du coin !

Mardi

Atelier bocaux d'ail confit aujourd'hui !

Et déjeuner ensoleillé à l'image de la météo.

 Mercredi

Petite japonaiserie du soir.

Jeudi
 
!
Gros gros mioum en perspective !

Vendredi

Ceci n'est pas un chat, mais un affreux petit goret...

La binouse grande classe !!!

Samedi

Le dilemme du jour : bleu canard ou #rouge ? #igdefi

Câlin de réconfort pour chaton aventurier qui rentre tout mouillé, tout crado.

Je vous souhaite une très belle semaine !

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samedi 28 septembre 2013

Des p'tits clous, des p'tits clous, encore des p'tits clous


Et voilà, j'ai cédé à l'appel du clou. Pas forcément parce qu'on en voit un peu partout cet automne, non, tu le sais depuis le temps, les modes, elles ont tendance à glisser sur moi comme un pet sur de la toile cirée. Non, c'est juste que, quand je suis tombée dessus dans une boutique, j'ai été charmée. Ça probablement réveillé la rebelle qui sommeille en moi depuis toujours !

Ça a commencé avec les tee-shirts, le taupe d'abord, que j'aime beaucoup parce qu'en plus, il a de jolies découpes au niveau des épaules. Le rouge, c'était dans un premier temps pour avoir un truc à porter lors de la soirée d'anniversaire de mon beau-frère, la fameuse soirée rouge, et puis, finalement, j'ai trouvé autre chose à mettre ce soir-là, mais j'ai quand même gardé celui-ci, pour le plaisir. Bon, pour être tout à fait honnête, il n'a pas encore eu la chance d'être étrenné.

Et puis, et surtout même devrais-je dire, il y a eu les Converse. Aperçues en coup de vent chez Nikit@, elles m'ont obsédée jusqu'à ce que je cède à leur appel : il me les fallait absolument ! Entre la qualité du cuir et la couleur des clous, toutes deux parfaitement assorties à mon sac à main préféré, elles ont tout pour que je me félicite chaque jour de cet investissement achat.

Et je ne dis pas que je n'aurai pas d'autres occasions de céder aux clous... Oui, mon automne sera clouté, Lucky Sophie !

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jeudi 26 septembre 2013

La Table d'Hôtes, une jolie adresse ouistrehamaise - Mercredi gourmand (du jeudi) #113

Je ne sais pas toi mais moi, j'aime bien l'idée de me dire que, chaque jour, je ne suis pas à l'abri de faire une jolie découverte là, à ma porte, tout près de chez moi ! La Table d'Hôtes, je l'ai découverte en cherchant un endroit où déjeuner avec mon Amie du Haut quand elle est venue se détendre en thalasso sur la Côte de Nacre. Bon, je te passerai les détails, mais nous n'avons malheureusement pas pu le faire, ce repas ce n'est que partie remise. Cela dit, j'ai de la suite dans les idées et j'ai facilement convaincu mon Chéri d'aller la tester, cette table qui me paraissait plus qu'alléchante, à voir ce que j'ai pu en voir et lire tout ce que j'ai pu en lire sur internet. Nous avons donc choisi d'aller y déjeuner par une chouette journée estivale.

À l'écart de la foule de bord de plage, le restaurant se trouve dans une rue passante qui va du port au centre-ville, autant te dire que c'est à cinq minutes de la maison !
Sylvie et Yoann sont à la tête de ce bel établissement depuis 2012, ils sont mari et femme, elle officie en salle et lui en cuisine. Côté cadre, je me sens un peu chez moi : tout est dans des tons de blanc, de beige, de taupe, la déco est soignée, très naturelle, j'aime. L'accueil est juste parfait : souriant, sympathique, prévenant et délicat, tout ce que j'apprécie. Nous sommes installés à une table près de la baie vitrée, et très rapidement, notre choix se porte sur le menu du midi : mise en bouche, entrée-plat ou plat-dessert, café et mignardises pour 19€, un excellent rapport qualité-prix, tu vas voir !

Une fois n'est pas coutume, j'ai choisi l'option plat-dessert. Et quitte à casser mes habitudes, pour le plat, j'ai choisi du poisson parce que j'ai craqué sur l'expression "retour du marché" sur la carte. Parce que oui, c'est comme ça que je conçois la bonne cuisine : acheter le meilleur que tu puisses acheter à un instant T. et en faire un plat d'exception. Du coup, ce jour-là, sur le port de Ouistreham, c'est le lieu jaune qui a eu les faveurs du cuisinier. Servi avec une tombée d'épinards, des petits légumes croquants, accompagné de quelques petits morceaux de saucisse de Morteau et baigné d'un jus de crevettes... Juste une tuerie intergalactique !!!


Les desserts sont vraiment à la hauteur du plat : un blanc-manger framboise-basilic pour moi, et une tarte fine aux fraises et sa crème de pistache pour mon Petit C., qui m'a très gentiment laissé goûter, je l'en remercie.



Pour finir, le café nous a été servi accompagné de trois mignardises : un rocher coco, un financier au chocolat et une délicieuse panna cotta. Ce repas nous a comblés : raffinement et délicatesse dans nos assiettes, des recettes parfaites, recherchées juste ce qu'il faut, des produits d'une grande fraîcheur, le service parfait, c'est incontestablement un sans faute. Et ça nous a tout naturellement donné envie d'en découvrir encore plus et de nous offrir le menu convivial un de ces quatre. En tout cas, il s'agit d'une adresse que je te recommande vivement si un jour tu passes dans le coin !

Et toi, un resto que tu aimes beaucoup tout près de chez toi...?

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Cette semaine, les gourmandes du mercredi et du jeudi sont...

- Bouboulette entre tarte salée colorée la semaine dernière et chouettes lasagnes végétariennes cette semaine.
- Spatule et Crayon qui a organisé un match gourmand et amical entre la Picardie et la Bourgogne.
- Ptisa avec une belle assiette de riz frit au crabe.
- Sophie dont la tarte quetsches-confiture de lait est à tomber !
- SysyInTheCity et Mam'Zelle A, en plein défi gâteau de la rentrée.
- Ava qui a réussi à terminer son cheesecake de la semaine dernière.
- Alice qui continue à décliner le citron, et tout ça pour mon plus grand plaisir.
- Julie P qui a plongé des framboises dans son gâteau au yaourt.
- Evelyne qui a fait un beau clafoutis avec un raisin mythique.
- Maripolmi qui cache bien des délices dans sa papillote.
- Arlette et un plat typiquement belge pour inaugurer le festival de la poule qui nous attend chez elle ;-) !
- Lizagrèce qui nous ouvre la fenêtre la porte de sa cuisine.
...

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La Table d'Hôtes
10 avenue du Général Leclerc
14150 OUISTREHAM
Tél : 02.31.97.18.44

Instant T. #47

Chaton à l'aube, veillant sur son domaine, mercredi 25 septembre

Pour Nikit@.


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mercredi 25 septembre 2013

En vrac #93


Pas trop le cœur aux Mercredis Gourmands aujourd'hui, ce sera pour demain je pense.
Je vis vraiment aux côtés d'un homme merveilleux, je me le dis chaque jour que Dieu fait.
Envie et besoin de serrer mon niéçou dans mes bras, très fort.
C'était une tuerie, mes panna cotta au thé vert à la fraise d'hier soir.
Mademoiselle A. est contente : elle a retrouvé sa correspondante suédoise qui est en France pour une semaine.
Une fois de plus, Rendez-vous en terre inconnue m'a coûté une boîte de mouchoirs en papier...
Trois disques achetés cette semaine, c'est bon, je suis tranquille pour un an !
J'avais un truc top de prévu hier midi, mais Dame Nature en a décidé autrement.
Je crois que je vais transformer mon misérable carré potager en parterre de fleurs.
Soixante-quatorze photos prises au lever du soleil ce matin, en pyjama et peignoir dehors, je suis une folle !!!
 Il semblerait que j'aie enfin trouvé un trench digne de ce nom.
Allez, encore une journée de soleil et de douceur, s'il te plaît...!

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mardi 24 septembre 2013

Carnet de FIV, clap de fin...

Je t'ai laissé il y a deux mois et demi. Un peu comme j'ai moi-même été laissée après l'échec de cette première FIV. De façon tout ce qu'il y a de plus abrupte, sans explications ou alors si peu, pas assez en tout cas pour pouvoir comprendre, savoir avec précision où j'en suis, où on en est, ce qui nous attend. Les derniers mots de l'équipe médicale ont été : "Prenez rendez-vous avec votre médecin, elle vous expliquera.", j'ignorais alors qu'il allait me falloir attendre plus de deux mois pour savoir.

Deux mois pendant lesquels j'ai ruminé, bien évidemment. Pleurer, bien sûr, je l'ai fait, beaucoup et très fort, mais finalement pas très longtemps. Parce que j'ai voulu très vite me redresser, et surtout parce que ça ne sert pas à grand chose, de pleurer sans savoir, j'ignorais alors que j'étais en train de faire des réserves de larmes qui finiraient par m'être bien utiles... Deux mois pendant lesquels j'ai supporté patiemment les questions gênantes, les silences, gênants eux aussi. Deux mois pendant lesquels j'ai entendu des histoires de gens qui ont passés par là, qui trouvaient ça trop dur, à qui on proposait de remonter de suite en selle, des histoires de miracles aussi, du genre la nature peut parfois réserver de belles surprises.

Hier, nous sommes retournés au CHU. J'ai retrouvé ces lieux qui ont été comme ma seconde maison pendant un mois entier, ça m'a fait bizarre. Un peu. J'ai à nouveau trouvé pénible d'attendre le médecin au milieu des femmes enceintes, des nouveaux nés, d'autant plus que je savais pertinemment ce que j'étais venue chercher. Ça a été très rapide : l'aventure s'arrête là. Mon âge, la qualité des ovocytes prélevés et la certitude qu'elle ne s'améliore pas au fil du temps, l'état de mon utérus, voilà, tout ça cumulé fait qu'il n'y aura pas de deuxième tentative. J'avais beau le savoir dès le départ, avoir été prévenue, je ne pouvais pas m'empêcher de garder espoir, c'est humain après tout.

Je ne sais pas. Je suis assommée. Nous le sommes tous les deux. C'est un cyclone qui a tout dévasté autour de nous hier. Pour le couple, c'est violent. Mais je sais qu'il m'aime et que je peux compter sur lui, tout comme lui le sait de moi. Ces certitudes nous aideront à reprendre la route, cela ne fait aucun doute. Le cyclone est passé mais nous, même si ça n'a pas l'air évident là, comme ça, à chaud, nous sommes pour ainsi dire toujours debout.
Bien sûr, notre médecin nous a parlé adoption, de don d'ovocyte à l'étranger, ou même de ne pas avoir d'enfant. Nous n'avons rien envisagé pour l'instant. Tout ce que je sais, c'est que je n'ai jamais pensé ma vie en ces termes. Sans un enfant qui serait à moi. Je me dis que c'est terriblement injuste, je ne suis pas certaine d'arriver à m'arrêter de pleurer là-dessus. Je maudis mon âge, ce temps qui passe et ne nous fait pas de cadeau, même s'il m'en a fait un merveilleux en m'offrant de rencontrer cet homme exceptionnel qui est à mes côtés depuis plus de quatre années maintenant. Je me dis, bêtement je sais, que c'est un genre de double peine : nous nous sommes connus "vieux", nous n'aurons peut-être pas cinquante ans de vie à vivre ensemble, mais nous n'aurons pas non plus de bébé à nous.

Tout ça est tellement difficile à admettre...

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lundi 23 septembre 2013

La force de l'habitude

Un lundi parmi tant d'autres #66


C'est plus fort que moi : les habitudes me rassurent. Seulement, les habitudes, sur le papier, c'est pas franchement glamour, ça te donne l'impression d'avoir vieilli plus vite que de raison, ça se teinte franchement et rapidement d'un petit côté routine qui n'a rien de top... Alors j'ai essayé de me la jouer aventurière du quotidien, de me revendiquer bonne vivante-au-jour-le-jour, d'ouvrir grand la porte à l'imprévu, de forcer un peu ma nature quoi, ça a donné lieu à un fail épique, mémorable et tout ce que tu veux. Bref, je n'ai eu d'autre choix que me rendre à l'évidence : je suis une fille à habitudes !

Elles structurent ma vie, sans elles, j'ai la fâcheuse tendance à me sentir bancale. Ce sont souvent de tous petits riens, qui peuvent paraître insignifiants à certains. Mais ces tout petits riens, aussi futiles et superflus puissent-ils être, c'est comme s'ils ouvraient un parapluie au-dessus de ma tête, ou mettaient un joli tapis de feuilles bien épais sous mes pas incertains, ils me sécurisent. D'une incroyable et peut-être un peu irrationnelle façon. Ils sont l'image même du sens de l'organisation dont je manque cruellement. Souvent, je me dis que si j'avais un peu plus de confiance en moi, je n'en serais probablement pas arrivée là.

Prendre mon petit-déjeuner avant ma douche, jamais après. Servir son lait à Toupie en même temps que je me sers le mien. Mettre mes chaussures avant mon pantalon, je sais, c'est mal. Toujours allumer mes feux en voiture. Stationner au sous-sol quand je vais au supermarché. Attendre 11 heures pour téléphoner à ma mère, mais pas tous les jours, hein ! Envoyer des cœurs à mon Amoureux par la fenêtre de la cuisine quand il s'en va. Blogouiller avec Couscous couchée entre le clavier de Monsieur Mac et moi. Malbouffer le dimanche soir. Allumer la télé quand je me sens trop seule. Toujours lire avant de m'endormir, quel que soit mon état de fatigue. Me coucher avec une loupiote allumée quand il n'est pas là, l'éteindre en cours de nuit...

Là, je me relis et je me dis que ça doit faire drôlement envie, vu de l'extérieur, le "drôlement", au cas où tu ne l'aurais pas compris, constituant la petite touche d'ironie nécessaire à ce que je n'aille pas de suite me jeter du haut du Pont de Normandie, ou du viaduc de Calix, c'est moins loin de la maison !
Car vois-tu, Zaza, parfois, je me demande aussi où se trouve la limite entre habitudes et TOCs...!

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Photo We♡it.

dimanche 22 septembre 2013

Un joli sac à main bleu, un carton comme terrain de jeu et une légende sous mes yeux

Ma semaine en Instagram #49

Bon, j'ai une bonne nouvelle : je me reprends peu à peu... Je sens que ça va mieux, quoi ! Va savoir pourquoi, et de toute façon, je n'ai pas envie de perdre du temps à chercher, je prends tout ce que je peux prendre de la vie, tant qu'elle a décidé de ne me montrer que son côté rose, je profite. Même si, va savoir pourquoi, Madame Parle, jeudi, j'ai dû tomber dans un genre de faille spatio-temporelle : aucune photo de prise, peut-être une journée de mouise, j'avoue, je ne me souviens pas. Cette absence momentanée est quand même grandement compensée par une prouesse : j'ai enfin relevé un #igdefi, ça faisait des semaines que ça ne m'était pas arrivé !!!
Bref, cette semaine qui s'achève a été douce, super remplie, et bien qui plus est, de tas de petits plaisirs quotidiens qui font que la vie vaut la peine d'être vécue !

Dimanche

Jouer les ados et piquer le beau vernis de Maman.

Dire au revoir à mon amour de Niéçou.

Lundi
 
Journée giboulées...

Mardi

Hiiiiiiiiiii !!! Bon, en vrai, il est bleu canard, hein !

Chinoiseries avec Mademoiselle A.

Chaton surexcité qui joue dans les cartons.

Mercredi

Virée à la médiathèque.

Vendredi

Kiffe les nouveaux souliers de Mademoiselle A. ! #igdefi #talons

Mioum la blanquette de veau maison !!!

Samedi

Voir mon Niéçou en coup de vent...

Roger Waters, The Wall et le Stade de France en feu, il faut absolument que je t'en parle !!!

Passez tous et toutes une chouette semaine !

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samedi 21 septembre 2013

Ma pause sucrée : les meilleurs des kiwis

Mais pas n'importe lesquels : des kiwis Zespri, de délicieux kiwis néo-zélandais, ce qui se fait de mieux en la matière !

Je les mange tels quels, à la petite cuillère, et j'adore ça. Mais j'aime aussi les mélanger à d'autres fruits pour obtenir une belle salade, associés par exemple à des pêches blanches et des nectarines jaunes, le tout mouillé d'un filet de jus de citron, comme sur la photo. Ou bien les utiliser pour préparer des smoothies, genre banane-framboise-kiwi, pinaise, rien que de l'écrire, j'en ai envie...!

Bourrés de vitamine C, d'antioxydants et même d'acide folique le truc dont je n'ai que trop besoin en ce moment, ils ont vraiment tout pour eux. Je viens même de découvrir que malgré leur goût bien sucré, ils disposaient d'un indice glycémique très faible et apportaient peu de calories. Tout ça fait d'eux les partenaires idéaux d'un petit-déjeuner équilibré ou d'un goûter vitaminé.

*** On partage, Chocoladdict...? ***

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vendredi 20 septembre 2013

J'ai enfin racheté mes Jim Harrison

Ça, c'est fait #1

Dans le genre procrastinatrice, je ne suis pas certaine qu'il y ait meilleure que moi... Enfin, je suis même certaine qu'il n'y a pas, meilleure que moi ! C'est un truc que j'ai quasiment élevé au rang d'art tant je le pratique au quotidien. D'où l'idée de cette nouvelle rubrique : faire le point sur les choses entreprises et qui traînaient depuis des jours, des semaines, des mois voire bien pire et que j'ai enfin réussi à mener à leur terme. Puisse-t-elle aussi éventuellement susciter une petite honte dont j'aimerais qu'elle m'aide à corriger ce trait de mon caractère qui n'est pas mon préféré, loin de là.

Première réussite : racheter mes Jim Harrison. Et je n'en suis pas peu fière !!!
Explication : dans un déménagement, il est rare que tu ne perdes rien. Moi, je suis super forte, j'ai réussi à paumer des bouquins. Pas un ou deux, non, juste tous mes Jim Harrison et accessoirement aussi tous mes Paul Auster. Et ça faisait juste quatre ans que je me disais très régulièrement qu'il fallait admettre que je ne les retrouverais jamais et que le mieux était de les racheter. Et ça faisait juste quatre ans que je renâclais, me disant que l'argent que je mettrais dedans m'empêcherait de faire des découvertes en achetant des nouveautés, et que justement, de l'argent, je n'en avais pas au point de racheter des livres que j'avais déjà achetés un jour. Stupide me diras-tu. Oui je le confirme, mais bon, je suis comme ça, que veux-tu, après plus de quarante-deux ans de bons et loyaux services, on n'est quand même pas près de me changer, ni moi ni mon fichu caractère... Et puis, la semaine dernière, je ne sais pas ce qui m'a pris, je me suis lancée. J'en ai choisi six, c'est un bon début, j'allais pas non plus en prendre quinze d'un coup. Mais bon, je sens que je suis sur la bonne voie, je considère donc que ça, c'est fait !

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Drôle d'équipage - Clic-clac #1, saison 4

Palerme, samedi 8 juin

Pour Cricri.


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jeudi 19 septembre 2013

En vrac #92


Faut que je prenne mes seins en photo.
Trop trop dur le réveil ce matin, il aurait fallu un palan pour me sortir du lit.
Trouver un truc qui ressemble à un manteau de demi-saison à la mi-septembre, visiblement, c'est impossible.
Attassion, blanquette de veau in progress dans ma cuisine !
Quatre ans que je cherche mes Jim Harrison partout, j'ai jeté l'éponge, je suis en train de les racheter.
Pffff, j'aimais bien Des racines & des ailes avec Louis Laforge, moi.
Je ne suis pas certaine que ma patience envers certaines personnes soit vraiment illimitée.
Ma coupe de cheveux foirée, je ne m'y fais pas, va falloir trouver une solution.
Et sinon, au niveau réforme des retraites, ils attendent quoi pour aligner le public sur le privé...?
Je pends que le bleu canard et le pétrole vont être les couleurs de mon hiver.
Parfois, j'en ai marre d'être une gueularde, mais dans le même temps, y'en a qui cherchent.
Bon, allez, je m'y colle, je mets à jour vos participations au dernier Mercredi Gourmand.

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Instant T. #46

Il pleut, il mouille, les petites bêtes sont de sortie, mercredi 18 septembre

Pour Nikit@.


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mercredi 18 septembre 2013

Lettre à Camelia


J'ai fait une bêtise hier soir, j'ai regardé BabyBoom, tard tard dans la soirée, sur cette chaîne que je ne regarde jamais, celle qui abêtit les Français et véhicule souvent des infos sinon fausses du moins franchement tronquées, celle qui vend du temps de cerveau disponible. Mais j'ai cédé à l'appel de mon désir de maternité. J'aurais pas dû.

J'ai fait ta connaissance, Camelia, toute petite chose rose dont la maman n'a souhaité ni la garder, ni même lui donner un prénom.
Te voir si petite, si démunie, si seule et dans le même temps si terriblement calme m'a brisé le cœur. J'ai eu envie de t'ouvrir mes bras, de te serrer contre moi, de te donner tout ce que j'ai à donner.

J'essaie de me dire que ta maman avait ses raisons, mais ce sont juste d'inacceptables raisons pour la maman que je ne serai probablement jamais. Oui, je sais que ça a dû être difficile pour elle de prendre une telle décision. Oui, je sais que l'accouchement sous X est une réalité. Oui, je sais que ça ne se fait pas, de fermer les yeux devant les réalités qui nous dérangent. Mais quand j'ai éteint la télé, bien avant la fin du programme, j'avais bien trop pleuré pour m'infliger ça plus longtemps, je t'ai emmenée avec moi dans mon sommeil, dans mes rêves.
Bien sûr, je suis certaine que tu trouveras une belle famille où grandir, bien entourée, aimée, choyée, peut-être même l'as-tu déjà trouvée. Mais je ne peux m'empêcher de penser que, comme départ dans la vie, ça doit être terriblement dur à porter et que ça n'omettra pas de t'amener à te poser bien des questions le moment venu. Une chose est sûre, tu ne peux pas ne pas l'avoir senti, de l'amour, tu en as reçu à la pelle, parce que tu as été entourée d'anges, le personnel médical qui t'a accueillie et qui a accompagné tes premiers moments.

Camelia, ma toute petite Camelia, je te souhaite une vie belle, longue, remplie d'amour et de bonheur. Puisses-tu te construire aussi solidement qu'il est possible de le faire quand il nous manque un bout de notre histoire. Je te garderai toujours dans un coin de ma tête et de mon cœur.

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Edit de 13h40... J'aurais dû rester jusqu'à la fin : quatre jours après son accouchement, la maman de Camelia est finalement revenue sur sa décision, et lui a choisi un nouveau prénom. Happy ending !

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Souvenirs de vacances - Mercredi gourmand #112

Qui n'a jamais rapporté un souvenir de vacances...? Moi, en tout cas, c'est un truc dont je suis hyper cliente et il n'est pas rare que ma valise pèse beaucoup plus lourd au retour qu'à l'aller ! Au premier rang de ces souvenirs, il y a bien évidemment tous les trucs qui se mangent, en tête desquels le fromage mioum l'odeur du reblochon dans le TGV, la charcuterie et les boissons aussi. Le seul truc gourmand mais aussi raisonnable que je n'oublie jamais, c'est le magazine de cuisine.


Ils ne sont pas toujours facile à trouver et pour la plupart, ne me serviront jamais à grand chose, vu qu'à part l'anglais, je ne maîtrise aucune langue en dehors de la mienne. J'en ai tout un tas qui viennent de différentes saisons de France, mais aussi d'Angleterre, d'Italie, des Pays-Bas... J'en ai même un que Mademoiselle A. m'a rapporté de Suède lors de son voyage dans le Grand Nord l'hiver dernier !
Mais j'adore ça, je les ouvre, je les feuillette, et je voyage un peu par procuration, beaucoup dans mes souvenirs de vacances.

Et toi, tu rapportes des magazines culinaires de vacances...?

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Et les gourmandes du jour sont...

- Ptisa en direct de sa boulangerie.
- Spatule & Crayon avec une petite verrine crabe-concombre, toute fraîche et qui donne très envie !
- Chocoladdict et un gâteau tout rose pour une petite fille gourmande.
- Alice qui nous vante les mérites de l'apéro.
- Sophie qui rapporte de vacances exactement le même genre de souvenirs que moi.
- Arlette qui est au pain sec.
- Pr@line Lyonnaise qui, en bonne lyonnaise, met des pralines roses dans son cheesecake.
- Virginie B et un moelleux au chocolat préparé à la casserole.
- Lizagrèce qui fête la pistache pendant une semaine sur sa belle île grecque.
- Evelyne entre pâtisson et melon !
- Les Délices d'Anaïs partie à la découverte de la cuisine napolitaine.
- Ava chez qui le cheesecake a été laissé à l'abandon ! ;-)
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mardi 17 septembre 2013

Comme une berceuse... Comfortably numb


Parce que je n'en reviens pas : dans quatre jours, j'y suis !!! Parce que Roger Waters est un genre de dieu vivant aux yeux de la fan de Pink Floyd que je suis, peu importe qu'il ait pris un sacré coup de vieux, que la voix ne soit plus tout à fait aussi assurée, la rage est, elle, toujours bien vivante ! Parce qu'il n'existe probablement aucune chanson que j'aie autant écoutée que celle-ci, qu'elle a accompagné tant de moments de ma vie, des bons comme des mauvais et qu'elle continue encore et encore de me prendre au tripes après toutes ces années...

Bonne nuit !

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lundi 16 septembre 2013

En vrac #91


Euh, les giboulées, c'est pas en mars, normalement...?
Huit brosses à dents dans la maison alors que nous ne sommes que trois, parfois quatre, y'a comme un truc qui cloche.
Il va falloir que je commence à me chercher un manteau pour l'automne.
Lundi prochain, retour au CHU, après plus de deux mois sans nouvelle ni soutien, malgré tout, j'ai hâte.
La chasse est ouverte, il va falloir à nouveau surveiller les chats, et surtout les chasseurs...
 Je suis en perte totale de vitesse sur le FMSphotoaday, je sens que je ne vais pas boucler l'année, une fois de plus.
Traumatisée par la lecture d'Inconnu à cette adresse.
Mercredi, il va falloir faire un choix : ouverture des abonnements au théâtre de Caen ou vente privée Essie !!!
Ça me gave, les gens qui sont infichus de jouer correctement leur rôle de parents...
Recevoir des demandes d'amis étranges à photo de profil franchement orientée "je te montre mon c*l" sur FB, ça, c'est fait.
Finalement, le rouge, ça ne me va pas si mal que ça !
Allez, soirée toute seule, soirée L'Amour est dans le pré...!

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Le con du jour #24

Tu l'auras remarqué, les cons, j'ai sagement décidé de les laisser de côté tout au long de l'été, et même un peu plus. Mais les cons, ils sont comme tout le monde, ils font aussi leur rentrée. Et je dois reconnaître que la conne que j'ai croisée au supermarché il y a à peine une heure a battu tellement de records que je me suis dit que je ne pouvais la laisser passer, au risque de rester dans mon coin, carrément traumatisée.

Nous étions tranquillement avec mon Chéri en train de choisir des produits au rayon hygiène, à côté, une femme d'une cinquantaine d'années qui, a priori, faisait la même chose. Déjà, au nombre de soupirs qui sont sortis d'elle en à peine deux minutes, tu sentais que notre présence ne la ravissait pas. Pourtant, je t'assure, on venait de se laver, on utilisait une fréquence tout à fait acceptable pour notre discussion, on n'avait pas un panier rempli de camemberts très faits et très odorants, bref, on était juste à côté d'elle en train de choisir une cire pour cheveux.

Quand soudainement, probablement lassée de soupirer, la dame a choisi de s'en aller. La voilà donc qui récupère la dizaine d'articles qu'elle a posé à même les rayons, opération pendant laquelle, elle en fait tomber un à mes pieds. Ni une ni deux, j'ai été correctement élevée, je me baisse, le ramasse et le lui tends. Et là, accroche-toi bien : elle me jette un regard comme si je venais de lui cracher dessus, me prend le truc des mains, tourne le dos et s'en va... Non, tu ne rêves pas, je sais que tu es loin mais tu es comme moi, tu n'as pas entendu le moindre mot magique, tu sais, ce fameux merci, le mot sans lequel pour moi la vie ne peut être vécue sereinement, le mot que tous les enfants de la terre prononcent quasiment spontanément sous peine de se prendre une remontrance de leurs parents. On en est restés comme deux ronds de flan, avec mon Chéri. Limite je me dis, heureusement qu'il était là parce que jamais je n'aurais pu y croire tout à fait...!

Et la conne en question était un vrai clone de ma prof de dessin de 6ème dont on se demandait pourquoi elle n'était pas restée vivre dans le Larzac, de celle de français de 5ème qui devait avoir des actions chez B*rkenstock, de celle d'allemand qui a vainement tenté de me faire rentrer des bribes de la langue de Goethe dans la tête tout au long de mes années collège... Bref, de là à penser qu'elle était elle-même prof, il n'y avait donc qu'un pas que, j'ai presque honte de le dire, je n'ai pu m'empêcher de franchir. Et si ça se trouve, y'a des gens qui confient à cette gonzesse impolie des mômes dans l'espoir qu'elle contribuera à les aider à avancer sur le chemin de la vie... No comment !

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Prolonger un peu l'été

Un lundi parmi tant d'autres #65


L'été a été beau, chaud, rempli de tout un tas de choses, de belles comme de plus douloureuses. J'ai longuement espéré qu'il déborderait un peu sur le mois de septembre, beaucoup même. Que je pourrai encore le garder. Précieusement. Mais, après un superbe sursaut jeudi il y a une douzaine de jours, j'ai compris qu'il était plus raisonnable d'admettre que c'était la fin. Pour de bon.
Du coup, j'ai choisi d'entrer en résistance. En pure perte je le sais puisque, c'est inéluctable, il finira bien par s'installer. Mais, à coup de tout un tas de petits gestes du quotidien, je lutte contre l'arrivée de l'automne.

Laisser les transats traîner encore un peu dans le jardin... Guetter le soleil pour pouvoir étendre le linge dehors... Ne surtout pas ranger le barbecue tout au fond du sous-sol... Dormir la fenêtre grande ouverte... Être réveillée par le chant des oiseaux, même si c'est un peu plus tard... Glisser mes pieds dans des sandales ou des tongs... Continuer à porter du blanc... Ne pas mettre de veste pour sortir... Garder le sac de plage prêt, toujours à portée de main... Relever mes bas de pantalon et marcher dans la mer... Ouvrir le dernier tiroir du meuble de la salle de bain et y trouver le tube de crème solaire... Entretenir les reflets blonds de mes cheveux... Conduire toutes vitres ouvertes... Ne pas laisser le moindre répit à mes lunettes de soleil... Courir après les chats pour les faire rentrer le soir...

Bref, prolonger encore un peu l'été pour mieux pouvoir accueillir l'automne en quelque sorte, Zaza !

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dimanche 15 septembre 2013

Une coupe de cheveux foirée, deux anniversaire à fêter et bien des cadavres amoncelés

Ma semaine en Instagram #48

Encore une semaine à tout petit moral. La preuve, je n'ai même pas instagramé le moindre petit truc le dimanche, c'est te dire ! Heureusement, elle s'est bien mieux terminé qu'elle n'avait commencé : en famille, parce qu'il n'y a que ça de vrai, et dans les bulles, parce qu'il n'y a que ça de vrai 2...! D'ailleurs, à ce sujet, je te prie de m'excuser, Madame Parle, mais pour cause d'un trop plein de bulles, justement, j'ai failli dans l'instagramage de l'intégralité de la soirée, dommage, il y avait plein de chouettes personnes, de délices à manger et de rires partagés !

Lundi

Je suis enfin allée chez le coiffeur... me faire foirer en beauté...

Mardi

Saine lecture !

Mercredi

La fameuse terrine de saumon mariné de ma belle-mère.

Jeudi

Un petit tour avec Chi avant de me coucher.

Vendredi

La chienne de ma belle-sœur au taquet...

Mes souliers de chaperon pour la soirée rouge de demain.

Un framboisier pour l'anniversaire de la plus grande des petites graines de mon Chéri.

Samedi

Ma Mignonne et son minion.

S'accorder une petite sieste, la soirée s'annonçant longue.

Soirée rouge, c'est parti !

Ce moment où les cadavres commencent à s'amonceler...

Que votre semaine soit riche de tout ce que vous désirez !

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