lundi 26 janvier 2015

Mes maîtres à siester


La sieste, ici, c'est sacré ! Et nous avons chacun notre rituel.

MariChéri, c'est à la va-vite, dans le canapé, après le repas du midi, un peu l'air de rien en somme. Il s'installe devant le 13 heures et finit par céder à l'appel du sommeil (les ronflements sont le signal). Alors, invariablement, je lui dis de s'allonger confortablement, lui demande l'heure à laquelle il veut être réveillé et mets la télé en sourdine, pas que d'ailleurs, je mets aussi mes activités en sourdine. Dans la minute qui suit, il se transforme en coussin à chat, enfin un coussin à Toupie très précisément, et sa petite sieste devient un gros truc collectif. Qu'a l'air vachement bien d'ailleurs, vu l'air détendu des dormeurs, et les petits soupirs d'aise que j'entends parfois sortir de cet amas mi-humain mi-félin.
Mademoiselle A., elle, c'est dans sa chambre, dans son lit, dans le noir. Avec la musique dans ses écouteurs, ou devant une série. Et pendant des heures et des heures.Aaahhh l'adolescence et ses mystères...!
Quant à moi, a priori, je n'ai aucune préférence. Pourvu que ce soit agréable, réparateur, et qu'on me fiche la paix pendant ce temps-là. Souvent, ça commence avec un bon bouquin, sur lequel je finis  par m'effondrer, parfois même très rapidement. Quant au lieu, j'avoue que, les jours de grisaille, j'aurais plutôt tendance à me mettre au lit. De même que je privilégie la sieste en chaise longue quand le temps le permet.

Cela dit, il faut bien se rendre à l'évidence, aucun de nous n'arrive à la cheville de nos petites félines, qui ont érigé la sieste en véritable art-de-vivre. Tu as l'impression que le monde pourrait s'écrouler autour d'elles, rien ne les empêcherait de savourer ce moment de félicité. Non seulement ça doit être un truc fabuleux à vivre, même si, ça, no toi ni moi ne le saurons jamais, mais c'est aussi et surtout pour nous un spectacle formidable. L'abandon, les improbables positions dans lesquelles le sommeil les surprend, les ronflements légers, les petits spasmes des pattes dont on aime à penser qu'ils ont un quelconque rapport avec des rêves de chasse, l'air ahuri au réveil et les bâillements à s'en décrocher leurs petites mâchoires de chat.
Y'a pas à dire, un chat, c'est fait pour siester !

Sur ce, je te laisse... C'est bientôt l'heure...!

*** Pour Alice et Zaza. ***

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Instant T. #82

Nature givrée - Normandie du Bas, jeudi 22 janvier.

Pour Nikita, avec mes plus douces pensées et toute mon affection.


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dimanche 25 janvier 2015

Rouge

Si je suis en train de me sevrer non seulement de l'achat mais aussi de l'usage de vernis à ongles, il n'en reste pas moins une couleur à laquelle j'ai bien du mal à résister : le rouge. Pas la couleur la plus représentée dans ma vernithèque, le bleu arrive étrangement loin devant alors que j'en mets plutôt rarement, mais celle dont je sais que je pourrais la porter en toutes circonstances.
Je n'ai jamais trouvé qu'elle faisait trop da-dame comme on l'entend souvent dire. Mais il est certain qu'elle apporte indéniablement une touche de classe quand on l'a au bout des doigts, même si, je te rassure, ou pas, je suis loin de me considérer comme classe.
Accessoirement, c'est aussi, et surtout, la seule couleur que j'aie jamais vue sur ma mère, sur les ongles des pieds exclusivement.

Ma vernithèque rouge est donc particulièrement fournie. Ce qui en soi justifie la grosse flemme intergalactique que j'ai ressentie au moment de sortir tout ça pour la photo, tu n'auras donc le droit d'en voir qu'une partie. Cela dit, contrairement à ce que mon MariChéri croit, un rouge n'est pas qu'un rouge. Il peut être vermillon, carmin, bordeaux, coquelicot, cerise, sang, écarlate, rubis, brique, garance ou cardinal. Entre autres !
Et mon préféré sur la photo, c'est incontestablement le Rouge Pop-Art de chez Saint-Laurent, une merveille, un genre de quintessence du rouge, enfin, ça, c'est moi qui le dit...!


On se retrouve la semaine prochaine pour parler d'un truc de circonstance : le Froid !

Pour Milie.

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vendredi 23 janvier 2015

En vrac #135


À l'heure qu'il est, mes parents sont quelque part en Afrique-du-Sud, les chanceux.
 Aujourd'hui est un grand jour : j'ai enfin terrassé ma flemme de la lessive, et je ne te dis pas tout ce que j'ai à rattraper !
Je t'ai dis que j'étais en train de me tricoter des guêtres ?

jeudi 22 janvier 2015

@hollysisson {l'IG que j'aime #1}


Instagram, c'est incontestablement la pire de mes addictions de geekette. Non seulement j'y publie énormément, sans aucune prétention, juste en m'en servant un peu comme d'un bloc-notes, mais aussi et surtout je pourrais y passer des heures à traîner, à sautiller de compte en compte, en y faisant de formidables découvertes.
D'où l'envie que j'ai eue de partager celles que j'aime, ces IGers qui me ravissent, jour après jour, de leurs photos

Holly Sisson est photographe à Toronto, photographe professionnelle s'entend. Elle photographie un peu de tout, des gens surtout. Mais son compte IG est principalement dédié à ses clichés d'animaux et de paysages. De vraies merveilles. D'autant plus que c'est actuellement l'hiver à Toronto, qu'il y est autrement plus rigoureux qu'ici et que le blanc va très bien à ses photos. Je ne m'en lasse pas.


Si tu souhaites toi aussi la suivre :
son IG

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mercredi 21 janvier 2015

Mamie...

Tu t'emmêlais souvent les pédales dans les prénoms de tes quatre petites-filles, je ne compte plus le nombre de fois où tu m'as appelée Laurence.

Tu nous remplissais d'eau de grandes bassines en zinc, où nous barbotions des après-midi entières les chaudes journées d'été.

Il y avait, dans un tiroir de ta salle-de-bain, un tube de Rouge Baiser qui devait dater des années 50, tellement vieux en tout cas qu'il tenait plus de la craie que du rouge à lèvres. Et dans le même temps, je ne t'ai jamais vue porter la moindre trace de maquillage.

Tu supportais, tous les mercredis matins, que ma pie salisse les vitres de ta cuisine, toute excitée qu'elle était de me retrouver pendant que je déjeunais.

Je n'ai jamais mangé de meilleure gelée de groseilles que la tienne. Même si, pour ça, il nous fallait passer des heures de cueillette au jardin.

Tu parlais l'anglais de ton enfance, celui qu'il te restait de tes quelques années de vie au Pays-de-Galles quand tu étais toute petite, et tu nous éclatais avec ça !

Tu dessinais tellement bien que je te demandais toujours de m'aider à illustrer mon cahier de poésie.

Tu nous achetais du bain moussant dans des flacons en forme de pingouins, on jouait avec pendant des heures dans la baignoire une fois qu'ils étaient vides.

Les coquillettes que tu nous préparaient le mardi soir étaient toujours trop cuites, beaucoup trop cuites, c'était des Rivoire et Carret et moi, je viens de découvrir que la marque existe toujours.

Tu avais les mains toutes abîmées, à force de jardiner, de bricoler, mais je n'ai jamais rien connu de plus doux que leurs caresses.

Le seul produit de beauté que je t'aie jamais vue utiliser, c'était du lait pour bébé Mustela.

Tu as refusé de porter la robe que Papy t'avait achetée pour l'occasion, le jour de vos 50 ans de mariage, parce que la couleur ne te plaisait pas, et c'est bien la seule fois où je t'aie vue lui tenir tête.

Tu tricotais et cousais des robes pour nos poupées, j'en ai encore quelques unes aujourd'hui.

Le dimanche midi, il y avait invariablement des œufs mimosa et un gâteau renversé à l'ananas à ta table.

Tu allais chez le coiffeur, faire ta mise en plis, le vendredi matin et, immanquablement, tu nous achetais des Kinder Surprise, sur le chemin du retour, même quand on est devenues bien trop grandes pour ce genre de chose !

Tu allumais toujours une bougies quand on faisait des crêpes, tu disais que ça empêchait les odeurs de se répandre dans la maison.

Tu adorais les améthystes, c'était d'ailleurs la seule pierre que tu portais.

Tu étais obligée de planquer le Calcigénol, pour ne pas que je le sirote en douce, comme une gourmandise, c'était pourtant un médicament.

Tu nous préparais de petits gâteaux individuels aux zestes de citron pour le goûter du mercredi après-midi.

Je te revois, avec tes grands yeux bleus émerveillés, à DisneyLand, à l'autre bout du monde, tu m'as donné l'impression d'avoir cinq ans ce jour-là.

Tu étais la seule personne de la famille à tout savoir de toutes les autres. Parce que tu étais la discrétion faite femme. Jamais je n'ai connu une personne inspirant autant confiance.

Tu m'as appris à broder et à tricoter. J'aime toujours autant le faire aujourd'hui.

Il y avait, dans ton salon, près du canapé, une boîte métallique toujours remplie de caramels au lait Lutti.

Tu n'avais pas ton pareil pour allonger la durée de vie des vêtements qu'on adorait, dont on ne parvenait pas à se séparer malgré l'usure du temps. Tu faisais du neuf tellement beau avec notre vieux.

Tu regardais toujours Tournez Manège en préparant le repas du midi. Tu avais toujours un avis sur les candidats, sur les candidates surtout. Et tu kiffais Charly Oleg.

Tu me laissais parfois tourner la manivelle de ton hachoir à viande quand tu préparais ta délicieuse terrine de foie.

Tu chantais Le Temps des Cerises en repassant, en boucle, pendant des heures, et tu n'as même jamais réussi à m'en dégoûter.

Tu n'aimais pas quand je portais du rouge, en fait, je n'en ai jamais porté qu'une fois en ta présence, ta réaction m'a dissuader de réessayer.

Tu attendais mon retour, tous les après-midi, quand j'étais à la fac, avec mon goûter tout prêt. Et nous faisions ensemble une grille de mots croisés avant que je ne rentre à la maison.

Tu aurais adoré mon Mari, même si je suis certaine que tu aurais trouvé le moyen de l'appeler Bertrand ou Bernard, au lieu de Bruno. Et Lui te l'aurait bien rendu, je n'en doute pas. L'amour, hein, pas le prénom-à-côté-de-la-plaque.

Tu aurais eu cent ans aujourd'hui et tu as été la meilleure grand-mère dont une petite-fille puisse rêver. Tu m'as offert de grandir dans un environnement privilégié, un environnement tout fait de confiance et d'amour, tout ce dont un enfant a besoin pour pousser sereinement.
Voilà aujourd'hui plus de vingt-trois ans que tu es partie. Vingt-trois ans que tu me manques et que je me dis que j'aurais bien besoin de toi à mes côtés. Vingt-trois ans que chaque jour je pense à toi. Vingt-trois ans que je donnerais tout pour que tu me prennes dans tes bras.
Je voudrais que tu me tiennes la main, Mamie, encore, encore. Et pour toujours.

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lundi 19 janvier 2015

Belle pour les fêtes...


C'est un peu la promesse qui m'était faite quand j'ai trouvé non pas au pied du sapin, mais dans ma boîte aux lettres, ce joli pochon aux couleurs traditionnelles de Noël, c'était dans le courant du mois de décembre. Et honte à moi, le tourbillon des fêtes, le coup de moins bien de ce début d'année, le temps qui file, toussa toussa, je n'avais pas encore pris la peine de venir t'en parler, de Ma Boîte à Beauté.

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Hand and body lotion - NevO
flacon 230 ml
Cette crème lotion pour le corps et les mains est un mélange unique aux vingt-six minéraux de la mer Morte. Reconnus dans le monde entier pour leurs propriétés bénéfiques sur la peau, les minéraux et sels hydratent, lissent, et adoucissent la peau et la rendent souple et fraîche.
 Son parfum fruit de la passion n'est pas vraiment de saison, du moins, dans mon esprit. Alors, pour le coup, je pense la conserver pour l'arrivée des beaux jours. Mais je n'ai pas résisté à la tentation de l'essayer un tout petit peu. Et elle a laissé ma peau toute douce et vraiment agréablement parfumée. Quant aux bienfaits des minéraux de la mer Morte, ils ne sont plus à prouver. Je suis donc convaincue.

Gel fermeté contour des yeux - Skincode
tube 20 ml
Ce gel très léger a pour mission de raffermir la peau délicate du contour des yeux. Il réduit les poches de fatigue tout en hydratant les couches supérieures de l'épiderme sans laisser de film gras. Testé ophtalmologiquement.
Excellent timing puisque je suis sur le point de terminer mon précédent contour des yeux. Un geste dont je ne peux plus me passer. Je suis plus habituée aux crèmes que j'utilise d'ordinaire mais ce gel est très agréable à l'utilisation. Sensation de fraîcheur, effet tenseur et lissant immédiat, je pense que je vais l'adopter même si je suis vraiment peu fan de sa texture.

Sérum cheveux aux cinq huiles précieuses - KOS Paris
flacon 30 ml
Composé d'huiles de camélia, kukui, argan, jojoba et buriti, ce sérum nourrit et répare la fibre capillaire. Il fortifie et donne, instantanément, de l'éclat à la chevelure. Il s'applique en masque avant le shampooing ou par petites touches sur les pointes.
Mes cheveux et moi, on est passablement fâchés en ce moment. Alors bon, je désespère de voir un quelconque produit  y changer quoi que ce soit un jour. En fait, tu vois, je suis dans un genre de désespérance capillaire... Alors je suis ravie qu'on me propose une énième solution pour les rendre moins moches. Pourvu que ce soit la bonne ! En tout cas, après quelques usages, c'est plutôt plaisant. Et le parfum, juste divin.

Mademoiselle Paris - Fragonard
vaporisateur 50 ml
Promenade olfactive sur les bords de Seine en passant par le marché aux fleurs, une eau de toilette fruitée en tête de mandarine et de néroli, exhalant un cœur de jasmin sambac, de magnolia et de fleur d'oranger sur un fond de santal et de musc fruité de pêche.
Du parfum dans une box, moi je dis pourquoi pas. Mais je pense surtout que c'est risqué. Le parfum, c'est un truc tellement personnel, il y a tellement de chance de tomber à côté de la plaque. Et pour le coup, effectivement, je pense que celui-ci et moi ne passerons pas nos vacances ensemble. Je suis très difficile en la matière et plus que mes goûts, c'est ma tête qui décide : plus de 95% des parfums du marché me collent la migraine. Et c'est hélas aussi le cas de celui-ci. C'est bien dommage parce qu'il est composé de notes que j'apprécie particulièrement, notamment la mandarine, le néroli et le musc, qu'il sent très bon et est vraiment original. Un coup de jeune pour la maison Fragonard qui avait à mes yeux une image un peu désuète.

Crème de Laponie - Polaar
pot 50 ml
Cet onguent de beauté concentre en sa formule des milliers d'actifs qui agissent comme de parfaits petits boucliers protecteurs de la peau. Cette crème aux trois baies arctiques dorlotte et réconforte tous les épidermes, même les plus fragiles.
Les produits Polaar, quand on y a goûté, on n'a qu'une envie : y revenir ! Les textures, les odeurs, je suis fan. Et cette crème, un best-seller de la marque, ne déroge pas à la règle. Super agréable à l'application, elle laisse la peau toute souple, divinement douce et fraîche, délicatement parfumée. Je ne suis pas à l'abri d'une addiction de plus, moi...

Correcteur illuminateur de teint - Serge Louis Alvarez
pot 4g
D'une texture crémeuse, confortable et douce, cet illuminateur unifie, sublime et illumine le teint. D'une couvrance exceptionnelle, à l'huile de sésame et à la cire d'abeille, il vous donnera un éclat naturel et un teint parfait.
L'illuminateur de teint, j'ai découvert ça récemment, j'en ai acheté un juste avant le mariage. Et comme je l'ai trouvé un peu trop liquide, je suis ravie de recevoir celui-là aujourd'hui. La teinte me semble pas mal par rapport à ma carnation, et j'aime bien son aspect crémeux. Ayant été satisfaite des produits SLA reçu dans de précédentes boxes, j'étais plutôt confiante. Avec raison puisque j'en suis ravie, il fait le job comme on dit, et largement !

Peeling végétal - Joveda
pot 100 g
Ce soin naturel rénovateur est conseillé pour nettoyer la peau en profondeur. Composé d'un mélange de poudres végétales (riz, avoine, amande, henné, santal) et de poudres minérales dont le kaolin (argile), il aide à affiner et resserrer le grain de peau.
Typiquement le produit qui me plait mais dont je sens qu'il va être galère à utiliser... En fait, il s'agit simplement d'une poudre et c'est à toi d'y ajouter de l'eau pour en faire une pâte exfoliante. Je me connais, ça va m'amuser deux ou trois fois et il y a des chances que je finisse par abandonner. À moins que ça ne soit une véritable révélation et que ça me motive à faire régulièrement ma tambouille devant mon lavabo. Mais pour l'instant, et pour être tout à fait honnête, je ne me suis pas encore décidée à l'utiliser.

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Définitivement à mes yeux la meilleure box beauté du marché. Une fois de plus une belle sélection de produits, même si je trouve plutôt risqué d'y inclure du parfum, il y a selon moi trop de chances de tomber à côté. Certaines marques ont déjà été présentes dans précédentes boîtes, et c'est un vrai plaisir de les retrouver et de pouvoir ainsi découvrir d'autres produits de leur gamme. Et du coup, j'en arrive à être séduite par des trucs dont je n'aurais pas vraiment eu l'idée de les acheter.
Le gros avantage, en tout cas, c'est que ça m'a donné le goût de m'occuper un peu plus de moi, de ma peau, et que j'ai la faiblesse de croire que ça se voit !

Si elle te plaît, il est malheureusement trop tard pour la commander. Mais sa petite sœur, La Coquette est dors et déjà disponible sur le site, elle te sera expédiée au mois de février.
Dans un chouette carton qui après que tu l'aies vidé, sera parfait comme panier pour ton chat... C'est pas moi, c'est Couscous qui le dit !!! :p


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Box offerte

dimanche 18 janvier 2015

Geek

Geek, moi ? Si peu !!!

Deux ordis, une tablette, un notebook, deux téléphones, un kindle, deux appareils photo, une caméra, un lecteur MP3, des clés USB par dizaines, une grosse grosse poignée de cartes SD, cinq consoles... Une douzaine de blogs, dont certains en coma dépassé mais je n'arrive pas à me résoudre à les supprimer, trois profils FB, quatre-mille-deux-cent-cinquante-trois photos postées sur Instagram, un disque dur externe au bord de l'implosion... Mille-trois-cent-onze badges dans Pearl's Peril, des heures passées à jouer à Duel Quiz aux toilettes, un mari qui passe un temps fou à mener des campagnes, à contracter des alliances, bref, à faire la guerre sur le net...
Et surtout, Sheldon Cooper, vénéré geek en chef, pour surveiller tout cela, confortablement installé sur le bord de mon bureau !


On se retrouve la semaine prochaine autour d'une couleur que je porte très peu mais que j'adore, le Rouge.

Pour Milie.

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samedi 17 janvier 2015

Le dernier Lapon - Olivier Truc


Quatrième de couverture :

Depuis quarante jours, la Laponie est plongée dans la nuit. Dans l'obscurité, les éleveurs de rennes ont perdu un des leurs. Mattis a été tué, ses oreilles tranchées - le marquage traditionnel des bêtes de la région. Non loin de là, un tambour de chaman a été dérobé. Seul Mattis connaissait son histoire. Les Lapons se déchirent : malédiction ancestrale ou meurtrier dans la communauté ?

Journaliste depuis 1986, Olivier Truc vit à Stockholm depuis 1994 où il est le correspondant du Monde et du Point. Spécialiste des pays nordiques et baltes, il est aussi documentariste pour la télévision.

"Ambiance polaire, traditions religieuses et querelles d'éleveurs, le Français Olivier Truc réussit un étonnant thriller qui n'a rien d'une promenade exotique."
Télérama.

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Mon avis :

Ce roman, je ne l'ai pas choisi, MariChéri me l'a offert à Noël sur les conseils de notre libraire. Un excellent choix ! En même temps, je dévore des polars, je suis toujours curieuse de découvrir d'autres cultures, je suis fascinée par les pays nordiques, ça faisait pas mal d'indices qui laissait entendre qu'il allait me plaire. En fait, il ne m'a pas plu, il m'a en-chan-tée. Je l'ai refermé en ayant la sensation de revenir d'un voyage lointain et enrichissant, et remplie d'émotion à l'idée de laisser derrière moi des personnages auxquels je m'étais attachée.

Je suis tombée sous le charme de l'atmosphère distillée par l'auteur au fil des pages, j'ai vraiment eu l'impression de vivre en pays sami le temps de ma lecture. La nature, brute, inhospitalière, semble au fil des pages, dicter sa loi aux hommes, si tu me connais bien, tu sais que ce n'est pas pour me déplaire. Et puis, il m'a vraiment semblé ressentir l'alternance jour, toujours trop court / nuit, qui semble ne jamais vouloir finir.
J'ai aussi particulièrement aimé la galerie de portraits qu'il nous offre là. Les personnages sont à la fois très différents les uns des autres, plutôt fouillés, une réussite même si certains peuvent paraître un peu caricaturaux.
Sur le plan culturel enfin, on sent que l'auteur maîtrise son sujet. J'ai appris des tas de choses à la fois sur le mode de vie des habitants du Grand Nord, sur la culture et les traditions chez les Samis, sur l'élevage de rennes.

L'intrigue policière, quant à elle, est de facture plutôt classique, c'est véritablement l'environnement, au sens large, dans lequel elle prend place qui lui donne toute sa dimension. La fin m'a quelque peu laissée sur ma faim, mais, de toute façon, je deviens véritablement difficile à contenter à ce sujet, je ne m'en formalise plus !

En conclusion, un excellent polar ethnique, dépaysant à souhait, que je te recommande on-ne-peut-plus vivement.

*** Le Samedi, On Lit chez Virginie. ***

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lundi 12 janvier 2015

Comme une berceuse... What a wonderful world


Parce que j'ai dû me faire violence pour venir ici ce soir et que j'ai trouvé dans cette chanson un formidable encouragement. Parce que je sens que je vais avoir un mal fou à retrouver un semblant de légèreté. Parce que le monde autour de moi est loin d'être à l'image de celui dans lequel je voudrais vivre, mais que j'ai entrevu hier un début d'éclaircie.
Parce que j'aimerais croire que demain sera vraiment un autre jour.

Bonne nuit !

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dimanche 11 janvier 2015

Bois

Bois... J'aurais pu, pour illustrer ce thème, conjuguer le verbe boire à l'indicatif, comme s'il était besoin de me forcer pour lever le coude ! Mais j'ai préféré te montrer cette matière vivante, si belle, si noble. Sans véritablement d'inspiration, je dois l'avouer. Mais ça, c'était jusqu'à ce que le soleil en se levant ne vienne frapper l'un des deux chétifs bouleaux de mon jardin. J'ai trouvé ça beau, je me suis sentie en osmose avec la nature à ce moment précis, je me suis dit en prenant cette photo que la vie était un truc magnifique et précieux.

C'était mercredi dernier, au petit matin, enfin un de ces petits matins d'hiver, un peu paresseux mais diablement lumineux. Je ne savais pas encore que la vie allait me paraître bien plus sombre trois ou quatre heures plus tard... Tellement plus sombre, et aussi infiniment plus précieuse...


On se retrouve la semaine prochaine avec un thème qui ne devrait me poser aucun problème : Geek.

Pour Milie.

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jeudi 8 janvier 2015

#jesuischarlie


Je suis effondrée.

Je suis horrifiée.

Je suis tétanisée.

Je suis apeurée.

Je suis sans voix.

Je suis en colère.

Je suis en larmes.

#jesuischarlie

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mercredi 7 janvier 2015

Thumbprints citron-pavot

Mercredi gourmand #144

OK, je suis en retard, mais que veux-tu, je dors mal, je fais les soldes et pour le coup, je ne blogouille pas en temps et en heure...

À Noël, traditionnellement, je passe beaucoup de temps en cuisine. Un des trucs que j'adore faire, c'est préparer des tas de petits biscuits en tous genres. Et cette année, on ne peut pas dire que j'aie été véritablement efficace puisque j'ai attendu le tout dernier week-end de l'année pour m'y mettre. Mais ça a été une réussite puisque j'ai customisé les fameux thumbprints de Trish Deseine.


Ingrédients (pour 36 cookies environ)
160 g de farine
50 g de beurre pommade
100 g de cassonade
1 cuillerée à soupe de lait
Le zeste de deux citrons verts
2 cuillerées à soupe de jus de citron
1 cuillerée à soupe de grains de pavot

Préchauffer le four à 180°C.
Battre ensemble le beurre et le sucre.
Ajouter le lait jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène. Incorporer la farine, les zestes et le jus de citron ainsi que les graines de pavot, puis malaxer avec les mains afin d'obtenir une pâte souple et non collante. Au besoin, ajouter un tout petit peu de farine pour obtenir une consistance satisfaisante.
Placer la pâte une dizaine de minutes au réfrigérateur pour la rendre plus facile à travailler.
Détailler dedans de petites boules et les placer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Enfoncer le pouce dans chacune d'elle afin de former un petit creux.
Mettre au four pendant 15 minutes.


Et tu obtiens de délicieux biscuits tout dorés, bien croustillants à l'extérieur et moelleux à l'intérieur au goût légèrement acidulé et parfaits à déguster avec le thé !

Et toi, tu trempes des petits biscuits dans ton thé...?

***

De la gourmandise, tu en trouveras aujourd'hui aussi chez...

- Virginie avec une compote pommes-dattes qui me fait très envie.
- Ptisa qui nous dévoile tous ses gâteaux de fête.
- Les délices d'Anaïs avec un magnifique gâteau pour voyageur.
- Maud dont les raviolis home made ont dû faire le plaisir des petits gourmands.
- Alice et la recette de son fameux banana bread, j'ai eu la chance de le goûter, un vrai régal !
- Sysy qui a testé le gâteau à la broche.
- Maripolmi en mode apple-pie.
...

Et toujours le groupe FB dont la porte t'est grande ouverte si tu le souhaites.

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mardi 6 janvier 2015

La marque de Windfield - Ken Follett


Quatrième de couverture :

L'auteur de l'inoubliable fresque des Piliers de la Terre nous emmène ici au cœur de l'Angleterre victorienne.
En 1866, plusieurs élèves du collège de Windfield sont témoins d'un accident au cours duquel l'un des leurs trouve la mort.
Ce drame va marquer à jamais les destins d'Edward, riche héritier d'une grande banque, de Hugh, son cousin pauvre et réprouvé, et de Micky Miranda, fils d'un milliardaire sud-américain.
Autour d'eux, des dizaines d'autres figures évoluent, dans cette société où les affaires de pouvoir et d'argent, de débauche et de famille, se mêlent inextricablement derrière une façade de respectabilité...

Quand l'auteur de L'Arme à l'œil change d'époque et dépeint le Londres du XIXe siècle et ses Rastignac, sa plume se fait aussi noire que celle d'une Edith Wharton, peut-être même d'un Dickens.
Anne Pons, L'Express.

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Mon avis :

Traditionnellement ma première lecture de l'année est souvent marquante, ascendant excellente. Et visiblement, 2015 n'était pas décidée à déroger à la règle puisque ce roman, offert par MariChéri à Noël, m'a happée pour ne me relâcher qu'une fois la dernière page tournée.
À la fois polar et roman historique, ce livre m'a captivée de bout en bout. Et m'a offert une plongée dans l'Angleterre victorienne avec tout ce qu'elle a de fascinant, et plus précisément dans le Londres des finances d'alors.

Véritable saga s'étalant sur près de trente ans, l'ouvrage offre une galerie de portraits tous plus forts les uns que les autres, certains attachants, et d'autres pervers et redoutables, du genre qu'on adore détester. L'intrigue est machiavélique à souhait, bien des fois je me suis retrouvée quasiment le souffle court, à tourner les pages de façon frénétique pour savoir, vite savoir.
Et puis, le style de Follett, riche en descriptions, parfois même quasi journalistique, j'adore. Malgré deux ou trois petits accidents de traduction, fort heureusement regroupés dans le même chapitre, et qui n'ont finalement pas gâché mon plaisir.

Un excellent moment de lecture qui m'a donné envie de me plonger dans bien d'autres romans du même auteur.

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lundi 5 janvier 2015

Ceci n'est pas une liste de résolutions...

... Parce que, tu le sais, je n'aime pas ça et, de toute façon, je suis absolument incapable de les suivre. Il y a cependant deux ou trois bricoles que je mettrais bien au programme de mon année 2015.

*Source*

En 2015, je quitte le club des TBTC, les Trop Bonnes Trop Connes. L'ingratitude est un truc qui me gave. Non seulement ça me rend malade, de donner sans recevoir, mais ça me rend tellement malade que ça me bouffe la vie. Je ne te cache pas que ça va me demander des efforts surhumains, dans la mesure où la gentillesse et la générosité sont gravées dans mon ADN. Mais lutter contre ma nature est un challenge que j'ai très envie de relever. En 2015, je me rebiffe.

En 2015, je tente la bienveillance. À mon égard. Non pas que je me malmène d'ordinaire, mais j'ai tendance à beaucoup me laisser de côté, à toujours remettre à plus tard ce que je devrais faire pour moi, pour mon bien-être, pour ma santé, à beaucoup beaucoup plus tard, tendance à jamais... Et ça, c'est pas terrible. Il faut que je me ménage, que je prenne le temps de prendre soin de moi et, même si j'ai beaucoup progressé, il y a encore beaucoup à faire. En 2015, je me dorlote.

En 2015, je profite de la vie. J'arrête de me poser des questions pour un oui pour un non et de prendre en compte les avis de Pierre, Paul, Jacques avant d'oser me lancer. L'essentiel, c'est ce que je pense moi, et pas les autres. Je suis passée à côté de tant de choses tout au long de ma vie parce que des éléments extérieurs étaient venus semer le doute dans ma petite tête. Plus trop envie de m'attarder en chemin. En 2015, je vis, tout simplement.

Et tout devrait très bien se passer !

*** Pour Alice et Zaza, elles aussi en plein trip résolutions ! ***

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Instant T. #81

La magie de la Normandie du Haut - mardi 30 décembre

Pour Nikita à qui je pense très fort, avec toute mon affection et ma tendresse.


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dimanche 4 janvier 2015

Nouvelle année

Non contente d'avoir raccroché en cette année qui débute le train du FMSphotoaday de Chantelle, j'ai décidé aussi que rester sur un échec dans le Projet 52 de Milie ne pouvait me satisfaire. Il sera évidemment très difficile pour moi de faire pire qu'en 2014, j'ai quand même tenu 5 semaines, ne rigole pas.
Voici donc la liste des 53 thèmes de cette année. Certains seront très faciles à illustrer, genre les semaines 14 ou 49 au hasard, mais je sais que d'autres vont me donner du fil à retordre. Mais après tout, c'est un défi, et ça n'aurait pas la même saveur si c'était trop aisé.


Nouvelle année, c'est le thème de cette première semaine. Et qui dit nouvelle année, dit sapin à déshabiller. C'est chose faite depuis ce soir. J'ai même très bien rangé mes décorations, dans des cartons étiquetés, pour le cas où j'aurais à les chercher en décembre prochain.
Toujours un petit moment empreint de nostalgie, mais ça passe plutôt vite. On descend le tout au sous-sol et on n'y pense plus.

On remballe !

On se retrouve la semaine prochaine autour d'un thème qui m'est cher, quel que soit le sens qu'on lui donne : Bois !


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Ma semaine en Instagram #116

Une jolie semaine à cheval sur deux années. Une transition en douceur que je fais avec mon Chéri à mes côtés, il reprend le boulot demain après plus de quinze jours de vacances, je ne suis pas vraiment pressée.

Dimanche

Nous avons tenté la balade en bord de mer avec mes parents ce matin. Mais un vent polaire a refroidi nos ardeurs, et c'est un euphémisme. Le ciel était tout bleu, les températures un peu faiblardes mais sur le papier, rien d'affolant. Mais impossible d'aller jusqu'au bord de mer tant le vent était fort et glacé, à nous en couper le souffle.
Heureusement, nous ne nous sommes pas déplacés pour rien, il y avait de jolies voitures à voir à Ouistreham et mon père a été ravi.

#ventpolaireetbellesautos

Lundi

Une très belle journée aujourd'hui puisque nous nous évadons en Normandie du Haut. Pour prendre le bon air de la mer ailleurs que chez nous. Pour voir des falaises et des plages à galets. Et surtout pour faire un coucou aux copines, Alice et Hélène, devant la cheminée et autour d'un bon thé.
Un moment de pur bonheur, et l'occasion pour mon MariChéri de faire parler ses talents d'ensorceleur d'enfant comme le dit si bien Alice. Le thé s'est prolongé très tard dans la soirée. Nous sommes repartis enchantés de ces heures précieuses. Du baume pour le cœur, la vraie vie de blogueuse !

#blogoteatime

Mardi

Se réveiller face à la mer, admirer les lumières magiques du soleil qui se lève, se balader longuement le long de la mer, prendre des dizaines de photos, profiter des rues piétonnes animées du joli centre-ville de Dieppe, se mettre au chaud le temps de siroter un petit verre de blanc et s'accorder un grand plaisir aux avant-goûts de réveillon avant de nous en retourner vers notre chez nous... Que j'aime ces toutes petites virées qui donnent l'impression d'être partis une semaine !

#alabordage

Mercredi

Nous avons sacrifié à notre tradition du 31 décembre, à savoir la virée en bord de mer. Personne sur la plage, la mer d'huile, un calme et une sérénité de rêve, le ciel d'une incroyable couleur. Et une dernière fois, avant de tourner la page de 2014, le ciel, ses couleurs, l'impression que rien ne peut nous arriver de mieux qu'être là pour contempler le spectacle de la nature. Parfois le temps suspend son vol, et j'adore assister à ces moments-là.

#lecielaudessusdematete

Jeudi

Notre réveillon a été tout sauf festif. Enfin, je dis ça, mais pour nous, notre grand plaisir étant d'être tous les deux, il a été top. Mais c'est sûr qu'il manquait de bruit et de paillettes. À peine minuit passé, nous étions couchés. Après un tout petit mais délicieux grignotage. Et nous avons passé la première journée de l'année dans le calme, en mode cocooning avancé, sur le canapé, chacun plongé dans son passionnant roman. Il y a probablement des gens qu'un tel programme ne réjouirait pas. Pour nous, c'était juste par-fait.

#uneparfaitejourneeparfaite

Vendredi

Le goûter, c'est un truc qui ne rigole pas avec Mademoiselle A. ! Aujourd'hui, y'avait comme une envie de religieuses dans l'air. Et c'était parfait pour nous remettre d'un truc imprévu et chiant en début d'après-midi. Rien de bien grave mais va essayer d'ébranler une fille à habitudes comme moi... Il fallait au moins ça pour m'en remettre.

#goutertime

Samedi

Couscous sort aux aurores. Couscous réveille ses maîtres quand elle a envie de rentrer. Couscous laisse des petites traces de pattes mouillées un peu partout dans la maison. Couscous vient me déranger jusqu'aux toilettes pour se sécher sur ma chemise de nuit. Couscous braille pour se faire servir un bol de lait histoire de se remettre de ses émotions. Et Couscous finit par s'avachir sur son pépèràchats pour un câlin que visiblement, elle estime bien mérité... Bref, Couscous va bien !!!

#chatmartyr
Sinon, ici, cette semaine, ça a encore été bien calme. Je me suis contentée de te parler de ma dernière lecture de l'année, j'ai choisi une jolie photo de notre dernière balade en bord de mer pour te souhaiter une chouette année, et je me suis retournée à deux reprises sur 2014, une fois en terme de blogouillage, et la seconde concernant mes lectures. Et si je remettais vraiment le pied à l'étrier dès demain...?

Passe une chouette semaine, on fait le point dimanche prochain. ;-)

*** Pour Madame Parle et sa Semaine en Instagram. ***
*** Pour VirginieB et ses 365 photos du quotidien. ***
*** Et pour Maud et ses Petits bonheurs de la semaine ! ***

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samedi 3 janvier 2015

2014, une année de lecture

Photo Rune Guneriussen

*** Dernier regard vers 2014, promis, dès la fin de la rédaction de ce billet, je reviens dans le présent ! ***

Ils sont soixante-neuf. Soixante-neuf bouquins dont j'ai tourné les pages jusqu'à la toute dernière au cours des douze mois qui viennent de s'écouler. Oui, parce qu'il y en a des tas que j'ai abandonnés en cours de route. J'en reprendrai la lecture certainement un jour pour la plupart, mais il y en a malgré tout sur lesquels je ne reviendrai pas. Et ils m'ont tellement déplu que je ne serais même plus capable aujourd'hui de t'en donner les titres.

Parmi ces soixante-neuf ouvrages, une fois de plus, j'en ai chroniqué bien peu. Il faut vraiment que je me reprenne et que je me remette à rédiger des critiques dans les semaines qui viennent. Mais aussi, et surtout serais-je tentée de dire, j'ai trouvé dans ces pages d'excellents moment d'évasion. Avec deux gros coups de cœur à la clé.

Roman
Pierre Assouline, Sigmaringen ♥♥♥♥♥
Balzac, Le chef d'œuvre inconnu ♥♥♥
Tonie Béhar, En scène, les audacieuses ! ♥♥♥
Elisabeth Cadoche, Le nombril ♥♥♥♥
Jerome Charyn, Capitaine Kidd ♥♥♥
Marie-Ange Guillaume, Ils s'en allaient faire des enfants ailleurs ♥♥♥
Gilles Legardinier, Ça peut pas rater ♥♥♥♥
Daniel Pennac, Journal d'un corps ♥♥♥
Romain Puértolas, L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea ♥♥♥
Eva Rice, L'amour comme par hasard ♥♥♥♥

Nouvelles
13 à table ♥♥♥♥

Roman policier
Barbara Abel, Derrière la haine ♥♥♥
Linwood Barclay, Ne la quitte pas des yeux ♥♥♥
Michel Bussi, Nymphéas noirs ♥♥♥♥♥ (coup de cœur)
Michel Bussi, Ne lâche pas ma main ♥♥♥
Maxime Chattam, Les arcanes du chaos ♥♥♥
Maxime Chattam, La conjuration primitive ♥♥♥♥
Lincoln Child, La troisième porte ♥♥
Lincoln Child, Deep Storm ♥♥♥
Michael Connelly, Lumière morte ♥♥♥
Hervé Dupont, Voir Péronne et s'enfuir ♥♥♥
J.M. Erre, Le mystère Sherlock ♥♥♥
Gillian Flynn, Les apparences ♥♥
Karine Giébel, Meurtres pour rédemption ♥♥♥♥♥ (coup de cœur)
Jean Hennegé, Merci pour les fruits de mer ♥♥♥
Donna Leon, Mort à la Fenice ♥♥♥♥
Donna Leon, Mort en terre étrangère ♥♥♥♥
Donna Leon, Un Vénitien anonyme ♥♥♥♥
Donna Leon, Le prix de la chair ♥♥♥♥
Donna Leon, Entre deux eaux ♥♥♥♥
Donna Leon, Péchés mortels ♥♥♥♥
Donna Leon, Noblesse oblige ♥♥♥♥
Henri Lœvenbruck, Le rasoir d'Ockham ♥♥♥♥
Henri Lœvenbruck, Les cathédrales du vide ♥♥♥♥
Henri Lœvenbruck, Le mystère Fulcanelli ♥♥♥♥
Nadine Monfils, La vieille qui voulait tuer le bon dieu ♥♥♥
Nadine Monfils, Babylone Dream ♥♥
Saskia Noort, Petits meurtres entre voisins ♥♥♥
Gilda Piersanti, Roma Enigma, un printemps meurtrier ♥♥♥
Preston & Child, Cauchemar génétique ♥♥♥♥
Preston & Child, Descente en enfer ♥♥♥♥
Preston & Child, R pour revanche ♥♥♥♥
Franck Thilliez, Le syndrome E ♥♥♥♥
Franck Thilliez, Gataca ♥♥♥♥
Franck Thilliez, AtomKa ♥♥♥♥

Humour
Anne-Sophie et Marie-Aldine Girard, La femme parfaite est une connasse 2
Charlotte Moreau, Anti-guide de la mode
François Morel, Les compliments ♥♥♥♥♥
François Morel, Je veux être futile à la France ♥♥♥♥♥
Davy Mourier, Minitel & Fulguropoing
Marie-Dominique Sabatier, 59 astuces... ♥♥♥

Société
Anthony, Moi, Anthony, ouvrier d'aujourd'hui ♥♥♥
Sébastien Balibar, Chercheur au quotidien ♥♥♥♥♥
Annie Ernaux, Regarde les lumières mon amour ♥♥♥
Jaddo, Juste après dresseuse d'ours ♥♥♥♥
Guillaume Le Blanc, La femme aux chats ♥♥♥♥
Jonathan Littell, Tchétchénie, An III ♥♥♥♥♥
Anna Politkovskaïa, Tchétchénie, le déshonneur russe ♥♥♥♥
Michel Sapanet, Chroniques d'un médecin légiste ♥♥♥♥

Jeunesse
David Almond, Skellig ♥♥♥
Arnaud Cathrine, Je suis l'idole de mon père ♥♥♥♥♥
Alane Ferguson, Dossier Cameryn 1, Le tueur à la médaille ♥♥♥
Alane Ferguson, Dossier Cameryn 2, L'ange de la mort ♥♥♥
Adrian Fogelin, Comme frères ♥♥♥♥
Christian Grenier, @ssassins.net ♥♥♥
Laura Jaffé, Poussière d'ange ♥♥♥
Marie Saint-Dizier/Béatrice Alemagna, Comment mon chat a appris à lire ♥♥
Louis Sachar, Des poissons dans la tête ♥♥♥

Pour mémoire, mon échelle de valeur :
♠ Passe ton chemin...
♥ Mouais... Pas impérissable à mon sens...
♥♥ Pas mal, mais pas un chef d'œuvre non plus.
♥♥♥ Valeur sûre !!!
♥♥♥♥ Vraiment bien. Vraiment !
♥♥♥♥♥ À ne rater sous aucun prétexte !

Finalement pas mécontente de ce joli bilan. Je ferai en sorte de faire encore mieux l'année prochaine !

*** Et je le partage avec Virginie, Le Samedi On Lit chez elle. ***

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vendredi 2 janvier 2015

Ma belle année 2014

 D'ordinaire, je publie ce billet le tout dernier jour de l'année. Mais c'était sans compter le gros coup de moins-bien qui m'a frappée en terme de blogouillage ces temps derniers !
Je ne pouvais pas ne pas dresser un rapide bilan de ce qu'a été 2014 pour moi, le plus important s'étant bien évidemment déroulé le 25 octobre. Comme d'hab', j'ai essayé de retenir au maximum le rose, le positif, l'enthousiasmant et je ne te cache pas que ça a été un peu compliqué, vu l'état d'esprit qui est le mien en ce moment...


En janvier, je me suis encore un peu retournée sur notre séjour à Venise et t'ai montré un coin que j'affectionne tout particulièrement.
J'ai partagé un peu de notre merveilleux gâteau de Noël, une réussite réalisée à quatre mains. Ça nous a pris un temps fou mais ça valait le coup.


Et j'ai vécu, ou plutôt ma Toupie a vécu une bien désagréable aventure. On s'est est remises depuis, même si elle en conserve quelques séquelles.


En février, j'ai lu un formidable roman historique. Qui m'a beaucoup appris sur une période de l'Histoire que je connaissais finalement assez peu.


Je me suis imaginée revivre des moments marquants de ma vie. Un exercice rempli d'émotion, qui a remué bien des choses pour finalement me faire le plus grand bien.
Et j'ai fêté les dix ans d'une de mes plus grandes réussites, je n'en reviens toujours pas.


En mars, j'ai craqué pour un petit film de moins de trois minutes trente. Qui m'a émerveillée, chamboulée, enchantée...
J'ai mangé les premières fraises de l'année.


Et j'ai évoqué, non sans mal, mes préférences, tous domaines confondus.


En avril, j'ai fait une boulette, ai voulu être honnête pour la réparer mais me suis heurtée à une c*nne de compétition... Ça m'apprendra.
J'ai fondu devant la complicité entre mon Niéçou et son Tonton : ils forment une sacrée équipe, ces deux-là !


Et je t'ai donné LA recette, celle du cake familial inratable, parfait pour le petit-déjeuner ou à l'heure du thé, celui qui ravit bien des gourmands depuis plus de 25 ans.


En mai, j'ai rêvé un temps que plus personne ne rechignerait à adopter des animaux noirs.


J'ai reçu pour mon anniversaire un livre mythique pour tous ceux qui aiment le spectacle vivant en général et le théâtre en particulier.
Et, comme chaque année, j'ai eu mon blues pré-fête-des-mères. Et un je-ne-sais-quoi me dit que ça ne risque pas d'aller en s'arrangeant...


En juin, mon département d'adoption a été sous le feu des projecteurs du monde entier le temps d'une extraordinaire journée de commémoration. Un moment à la fois de liesse et de recueillement. De grande émotion aussi.
Nous avons vu, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, le ciel prendre des airs de ciel de fin du monde. Visuellement très impressionnant mais fort heureusement sans mal aucun, les orages qu'il abritait n'ayant pas été bien virulents.


Et j'ai espéré des vacances qui se sont avérées devenir en partie réalité. On trouve le bonheur souvent bien près de chez soi.


En juillet, la marâtre que je suis a failli s'étouffer de fierté tellement les enfants de mon Chéri ont brillé à leurs examens de fin d'année.
Nous avons passé une soirée d'exception en bord de mer. Du genre de celles qui ne sont pas du tout prévues et qui te laissent des souvenirs impérissables.


Et une mini-fugueuse a fait à ses mémère et pépèràchats la flipouille de leur vie en partant battre la campagne pendant dix-neuf heures qui nous ont semblé durer une éternité.


En août, on s'est baladé dans les champs à la fin du jour, un émerveillement pour les yeux et le cœur.


Nous avons fêté, comme il se doit et comme chaque année à la même date, l'anniversaire de Chiff. Oui, parce qu'on est des fous, ici, comme il n'y a pas de gamin, on a tendance à reporter deux-trois bricoles sur les chats !!!
Et j'ai passé une extraordinaire après-midi aux courses, une première expérience pour ainsi dire inoubliable, la chance du débutant, toussa toussa !


En septembre, je t'ai raconté comment une idée toute simple avait sauvé mon été. Ça continue d'ailleurs d'apporter bien des rayons de soleil dans mon quotidien.


J'ai annoncé ce qui restera pour moi, pour nous, comme LA nouvelle de l'année, celle qu'on attendait depuis si longtemps, celle qui nous a réchauffé le cœur, celle qui a ravi nous familles toussa toussa !
Et je me suis posée mille questions quant à mon bouquet de mariée. Et même que, finalement, c'est ma mère qui a tranché.


En octobre, j'ai une fois de plus pleuré en écoutant François Morel à la radio. Pleuré parce que l'hommage qu'il y rendait me nouait les tripes et aurait dû ne jamais être... Mais nous ne vivons pas dans un monde parfait, ça se saurait.
 J'ai promené une petite Canadienne à travers la Normandie du Bas, je l'ai prise en photo et j'ai adoré ça !


Et j'ai rêvé d'être chat chez moi. Un genre de surkiff' intergalactique comme j'en connais peu.


En novembre, j'ai revécu avec la plus intense émotion le Grand Jour de ma Vie.


Je t'ai montré ma jolie robe avant de la ranger dans une housse dans mon armoire normande. À portée de main pour pouvoir la regarder quand j'en aurai envie.
Et j'ai brillamment résisté à ce qui est probablement la pire de mes addictions. Et je ne te dis même pas à quel point ça m'a rendue fière !!!


En décembre, j'ai bricolé un calendrier de l'avent tout simple mais qui semble avoir fait très plaisir à mon gourmand de MariChéri.


J'ai eu envie de me foutre des beignes tellement je suis bordélique. Et tellement ça me pourrit la vie au quotidien...
Et je suis allée me ressourcer dans mon 9-5 natal, auprès des miens, ça m'a fait le plus grand bien.


Une année plutôt bien remplie. Y'a plus qu'à repartir pour un tour...!

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