Bulletin de santé...
Je sors de chez le médecin et figure-toi qu'il semblerait que ça aille mieux...!
Tu me diras, depuis le 16 août, il serait temps. Mais je souffre hélas d'un mal qui n'a que faire du calendrier, comme la plupart des maux d'ailleurs même si celui-ci y est particulièrement réfractaire, et mon expérience m'a appris que je ne dois m'imaginer le vaincre en un claquement de doigts. Alors, oui, j'ai fait la bêtise de me la jouer forte fin 2009... Et, il est pas joli-joli, le résultat... :-S
Je suis donc devenue sage. Raisonnable. Honnête envers mes médecins et surtout envers moi-même et les miens.
J'ai appris à dire quand ça n'allait pas, au lieu de me cacher derrière un air rigolard et/ou distant. À dire aussi pourquoi ça n'allait pas, c'est important, ne serait-ce que pour mon entourage.
J'ai compris qu'il y aurait des jours meilleurs et qu'il fallait que je cesse d'être impatiente et de vouloir tout régenter dans ma vie : un jour meilleur ne prend jamais rendez-vous... Ni avec moi, ni avec qui que ce soit.
Je m'en remets totalement et en toute confiance aux personnes que j'ai choisies pour m'accompagner sur ce douloureux chemin. Dans la pratique, je ne les ai pas réellement choisies, mais c'est juste que je ne voudrais personne d'autre pour m'aider à avancer tant leur présence est importante, positive et précieuse. Tant elle porte ses fruits.
J'arrive à être fière de chaque pas que je fais, aussi petit soit-il, j'arrive à avancer, peu importe la vitesse à laquelle je le fais.
J'ai compris qu'il y aurait des jours meilleurs et qu'il fallait que je cesse d'être impatiente et de vouloir tout régenter dans ma vie : un jour meilleur ne prend jamais rendez-vous... Ni avec moi, ni avec qui que ce soit.
Je m'en remets totalement et en toute confiance aux personnes que j'ai choisies pour m'accompagner sur ce douloureux chemin. Dans la pratique, je ne les ai pas réellement choisies, mais c'est juste que je ne voudrais personne d'autre pour m'aider à avancer tant leur présence est importante, positive et précieuse. Tant elle porte ses fruits.
J'arrive à être fière de chaque pas que je fais, aussi petit soit-il, j'arrive à avancer, peu importe la vitesse à laquelle je le fais.
Bien évidemment, je rencontre encore bien des obstacles sur ma route... Bien évidemment, il y a plein de choses qui me semblent difficiles, inatteignables, pas faites pour moi... Bien évidemment, je continue de fondre en larmes dès qu'on évoque mon boulot...
Alors, oui, l'arrêt-maladie est prolongée. Sans grande surprise il faut bien le reconnaître. On m'accorde encore deux mois. Deux mois pour moi, pour reconstruire ce qui a été brisé. Deux mois pour renaître... Encore un peu plus, encore un peu plus forte. Deux mois qui ne seront très certainement pas les derniers de cette trop longue période d'inactivité.
Et puis il y a les médicaments, j'ai appris à vivre avec. Compris aussi qu'ils me font du bien.
Et aussi ces mots, que je dépose chaque semaine dans le creux d'une oreille attentive et bienveillante.
Les encouragements que je reçois des jours comme aujourd'hui... Ils ont tant de valeur pour moi.
Il y a mes parents qui, même s'ils n'ont pas tout compris, ce n'est pourtant pas faute d'avoir tenté de leur expliquer, ont finalement fait le choix de ne plus être contre moi, mais tout contre moi.
Ma sœur, loin, trop loin, tellement trop loin de moi, mais toujours là, je le sais.
Mon Amour... Je n'imaginais même pas qu'un homme puisse donner autant, avec tant d'application et de constance, d'abnégation. Qu'il puisse me donner tant de force et d'espoir. Tout simplement la conviction que le meilleur est à venir. À ses côtés. Sans l'ombre du moindre doute.
Mes petites compagnes. Oui, ce ne sont que des chats diront certains, mais de bien délicieuses garde-malade ;-) !
Il y a aussi et surtout ce monde où je m'évade chaque jour... Où j'arrive à rire, à partager, à être moi-même, à parler d'avenir. À me reconstruire aussi un peu. Ce monde fait de rencontres, de découvertes, de futilité aussi parfois, de mots et d'images. Ce monde que vous rendez si riche, si vivant, si vibrant, si attachant...
Tu vois, Hannibal, je pourrais bien te dire "Merci d'être là" mais merci, crois-moi, ce n'est pas assez...;-) !
*** Illustration "empruntée" sur le net. ***
*
Alors, oui, l'arrêt-maladie est prolongée. Sans grande surprise il faut bien le reconnaître. On m'accorde encore deux mois. Deux mois pour moi, pour reconstruire ce qui a été brisé. Deux mois pour renaître... Encore un peu plus, encore un peu plus forte. Deux mois qui ne seront très certainement pas les derniers de cette trop longue période d'inactivité.
Et puis il y a les médicaments, j'ai appris à vivre avec. Compris aussi qu'ils me font du bien.
Et aussi ces mots, que je dépose chaque semaine dans le creux d'une oreille attentive et bienveillante.
Les encouragements que je reçois des jours comme aujourd'hui... Ils ont tant de valeur pour moi.
Il y a mes parents qui, même s'ils n'ont pas tout compris, ce n'est pourtant pas faute d'avoir tenté de leur expliquer, ont finalement fait le choix de ne plus être contre moi, mais tout contre moi.
Ma sœur, loin, trop loin, tellement trop loin de moi, mais toujours là, je le sais.
Mon Amour... Je n'imaginais même pas qu'un homme puisse donner autant, avec tant d'application et de constance, d'abnégation. Qu'il puisse me donner tant de force et d'espoir. Tout simplement la conviction que le meilleur est à venir. À ses côtés. Sans l'ombre du moindre doute.
Mes petites compagnes. Oui, ce ne sont que des chats diront certains, mais de bien délicieuses garde-malade ;-) !
Il y a aussi et surtout ce monde où je m'évade chaque jour... Où j'arrive à rire, à partager, à être moi-même, à parler d'avenir. À me reconstruire aussi un peu. Ce monde fait de rencontres, de découvertes, de futilité aussi parfois, de mots et d'images. Ce monde que vous rendez si riche, si vivant, si vibrant, si attachant...
Tu vois, Hannibal, je pourrais bien te dire "Merci d'être là" mais merci, crois-moi, ce n'est pas assez...;-) !
*** Illustration "empruntée" sur le net. ***
*
Je te lis et mon coeur se serre... Je te souhaite d'être heureuse Anne-laure.
RépondreSupprimerOui je suis comme Malorie, je ne sais plus quoi dire (ce qui est rare). Bisous plein
RépondreSupprimerContinue dans cette pente ascendante entourée des êtres qui te sont chers et tu finiras par trouver le bout du tunnel..........
RépondreSupprimerBisous magiques
des petits bouts de rien qui font tout... c'est nous :-)
RépondreSupprimercourage ! courage ! allez, ces deux mois de repos, il faut en faire une occasion unique, quelque chose de très beau !
RépondreSupprimertrès émouvant... tu es sur la bonne voie, ça se sent dans ce que tu expliques.
RépondreSupprimerOn te sent un moral d'acier...J'ai mon coeur qui se serre en lisant ce billet...Je pense à toi...Bonne soirée..
RépondreSupprimerLa blogo est belle et fait du bien, oui.
RépondreSupprimerEtre fière du moindre petit pas, tu le peux, il le faut, parce que ce sont tous ces petits pas qui font que tu avances, que nous avançons tous. Et tu sais quoi ? Un jour, soudain, sans trop savoir pourquoi, tu te retournes pour apprécier le chemin parcouru et là, tu te rends compts que la M**DE, eh ben elle est derrière toi !!! ;o)
Courage, ma belle ! Bien entourée comme tu l'es, volontaire et battante comme tu l'es, tout cela ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir..... et en plus il aura le culot d'avoir été constructif, de t'avoir aidée à devenir vraiment toi !!! ;o)
Pour toi un gros câlin (Oui, j'me permets ! :o) ) et de gros bisous pleins de tendresse !
Je ne sais que te dire sinon de persévérer dans cette voie et d'être heureuse... ;)
RépondreSupprimerTu as l'air d'être bien entourée, c'est très important. Je te souhaite bon courage Anne-Laure.
RépondreSupprimerSi tu as trouvé les personnes qui te permettent d'aller mieux, c'est le plus important. Etre entourée pour aller de l'avant et surtout être aussi forte comme tu as l'air de l'être
RépondreSupprimerje suis trés contente que les nouvelles soient optimistes!
RépondreSupprimerUne douce pensée pour toi, pour ces moments pas facile et qu'on peut pas toujours vraiment ressentir au plus profond de nous tant que l'on ne la pas vécue; alors je suis contente que cela s'améliore, que tu sois bien entouré c'est une grande chance extraordinaire que d'avoir sa famille, ses amis et un amoureux dans ces cas là...plein de bisoux
RépondreSupprimerJe ne peux pas juste lire et ne pas commenter...
RépondreSupprimerPrends du temps pour toi, prends soin de toi...
Plein de bisous,
Papotinette
Comme je peux te comprendre...
RépondreSupprimermerci à toi ma Lilly qui sait aussi si bien être présente pour nous...
RépondreSupprimermerci de nous faire partager ces moments de ta vie...
merci ...d'être toi..
je t'embrasse très fort et sache que même en silence , je pense souvent à toi ...
bisoussssssss!
C'est bon de te lire chargée d'ondes positives. Je te souhaite d'aller bien et de savourer pleinement tous ces bonheurs sans nuages noirs...
RépondreSupprimerJe t'embrasse bien fort et te souhaite un heureux week-end Anne laure
Je te souhaite tout le bonheur possible, Anne Laure et une guérison rapide.
RépondreSupprimerTake care.
RépondreSupprimer;)