En vrac #169... Minha querida Lisboa...


✔︎ Heureux hasard qui nous a fait fouler ton sol précisément au moment où commençaient les célébrations de la Saint-Antoine !
Les rues pavoisées, les petits pots de basilic partout dans la ville, les défilés et les processions, la fête à n'en plus finir, les barbecues de sardines à chaque coin de rue... Bon, ton état de saleté au petit matin, je préfère ne pas le signaler, mais il n'enlève rien au fait que la fête est belle.

✔︎ La vue depuis la salle du petit-déjeuner de notre hôtel était à tomber. Un neuvième étage panoramique avec, où qu'on pose les yeux, des merveilles à découvrir.
C'était un vrai bonheur que de commencer chaque journée comme ça, dans le soleil du matin. J'en ai eu le cœur serré quand il a fallu la quitter le dernier jour.


✔︎ Que de beauté dans tous ces azulejos qui ornent les façades de tes maisons, qui décorent l'intérieur des églises, qui sont omniprésents et tous si différents.
On pourrait leur reprocher leur côté un peu kitsch mais ils sont tellement toi...

✔︎ Si je devais te faire un reproche, et un seul, ce serait la façon dont tu te laisses gangréner par les tags... C'est une vraie désolation dans certains quartiers dont même certaines façades en azulejos notamment sont recouvertes d'immondes graffiti.
Je sais bien que lutter contre ça revient à chercher une aiguille dans une botte de foin mais vraiment, il faudrait faire quelque chose.


✔︎ Fascination absolue pour ce que tu représentes en terme de découvertes, en terme de géographie et d'astronomie notamment.
C'est presque chaque coin de rue qui nous rappelle que tu es une terre de légende, entre les statues de grands découvreurs, et les globes armillaires que j'ai assez rapidement arrêté de compter tant ils étaient nombreux. Je me suis sentie toute petite en songeant à tout ça.

✔︎ C'est vraiment incroyable, cette sensation que j'ai quand je me retrouve enfin dans un lieu qui m'a fait rêver au-delà de toute raison.
Ça a été le cas jeudi quand j'ai enfin découvert la tour de Belem. Et quand bien même il y avait un monde de dingue et que, pour le coup, j'étais loin, très loin des conditions dans lesquelles j'aime vivre ces moments, j'en ai eu le souffle coupé. Tellement coupé que je n'en ai pris qu'une vilaine photo avec mon smartphone, c'est te dire.


✔︎ Bonheur parfait que ce coucher de soleil depuis le miradouro da Nossa Senhora do Monte. Un spot parfait à cette heure du jour mais à mon avis aussi à n'importe quel autre moment tant le panorama qu'il offre sur la ville est à couper le souffle !

✔︎ J'adore me balader dans une ville que je ne connais pas sans but précis, autre que celui de découvrir. Un plan dans la poche, mon appareil-photo et hop, c'est parti. Et Lisbonne se prête particulièrement bien à l'exercice. Bon, si je suis honnête, j'ajouterais comme Venise, comme Palerme, comme Séville et tant d'autres... mais c'est peut-être parce que je n'avais pas eu l'occasion de le faire depuis un moment que j'ai apprécié ça au-delà de toute raison les jours derniers.


✔︎ Quelle excellente idée que de traverser le Tage le temps d'un déjeuner dans un village de pêcheurs ! Un joli moment et l'occasion de t'admirer depuis l'autre rive. C'était magique.

✔︎ Mon énorme gros coup de cœur du séjour, ce sont les jacarandas. Ces arbres aux fleurs violettes sont présents partout dans la ville, sur les places, le long des rues, et c'est un ravissement absolu, particulièrement pour la purple addict que je suis. Même si à la mi-juin ils sont en fin de floraison et commencent à tapisser le sol de leurs pétales, mais que c'est beau !


✔︎ Bon, et ta cuisine, on en parle...?
Là, je fais soft, je me contente de montrer une assiette de sardines, mais tu m'as fait tourner la tête, tu n'as pas idée. Du poulpe, de la morue, une dorade d'anthologie à Trafaria, des fruits de mer à tomber. Sans oublier bien sûr des pastéis de nata et bien d'autres desserts délicieux. Tu m'as régalée, tu n'as pas idée.

✔︎ On ne va pas se mentir, j'ai l'impression de n'avoir jamais gravi ni autant d'escaliers, ni autant de rues en pente raide que pendant les quatre jours où je t'ai arpentée... Le tout sans râler, sans manquer de souffle, sans jamais avoir envie de baisser les bras... Hé hé, c'est l'effet moins 17 kilos !!!
Merci aussi aux longues heures de marche et de vélo. Grâce à elles, j'ai le cul et les cuisses en béton !
Et quelle classe que de finir un billet sur ce constat...!

*

Commentaires

  1. J'adore la cuisine portugaise ... Pour les tags malheureusement c'ets une gangrène qui a atteint toutes les capitales du monde. A Athènes, dans mon quartier qui est celui des étudiants, c'est partout. A tel point que des groupes de touristes viennent maintenant les photographier alors que je les déplore.

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