jeudi 31 mars 2011

40... Mes premiers soutiens !


Tu te souviens...??? La quarantaine qui se rue sur moi, le flip, l'appel au secours...???
*** Si tu as les neurones ratatinés, clique ici ! ***

Et bien, je suis 'achement contente parce qu'il semblerait que j'ai été entendue ;-) !

Mes premiers soutiens sont donc :
- Sandy pour qui 40 ans = 18 ans + 22 années d'expérience
- Marie et les fameux surfeurs landais ^_^
- Magda qui m'offre une photo "vue de son ciel" comme je les aime

Je ne saurais donc que trop te titiller afin que tu viennes les rejoindre, j'ai vraiment envie que la fête soit belle et que l'on soit nombreux et nombreuses réunis ici le jour où je basculerai dans mon autre moitié de vie !
Je t'attends !!!

*

mercredi 30 mars 2011

"Mais vous êtes sûre que c'est notre fille...?!?..." - Petit Caillou #2


Cette petite fille à l'air buté, tu t'en doutes, c'est moi. Du caractère, j'en ai toujours eu, parfois au plus grand désespoir de mes parents !
Le pire serais-je tentée de dire, c'est que j'étais aussi très futée... En effet, j'ai très tôt appris à adapter mon attitude en fonction de l'endroit où je me trouvais... Ce qui a donné lieu à quelques moments mémorables !

Première rencontre entre mes parents et l'institutrice en CP. Je suis une bonne élève, plutôt sage et obéissante, bien élevée, je sais lire depuis ma dernière année de maternelle... Bref, mes parents y vont en toute confiance.
Ils n'ont pas tort. Puisque mon instit' ne tarit pas d'éloges sur moi. Jusqu'au fameux "Elle est tellement bien organisée, ordonnée, son pupitre est toujours impeccable, c'est un bonheur de travailler avec une petite fille modèle comme la vôtre !"...
Là, mes parents deviennent tout verts, se regardent, interloqués. Et mon père lâche à ma maîtresse : "Euh... Vous devez vous tromper... On ne doit pas parler de la bonne petite fille... Nous, on est les parents d'Anne-Laure... Anne-Laure T. ..."...

Tu l'as compris, à la maison, mon deuxième prénom, c'était bordélique.
Le drame, c'est que ça n'a pas vraiment changé... Sauf que maintenant, j'assume, et j'arrive aussi à l'être au boulot :-D !

Un petit caillou pour LMO.

*

C'est la mort de la marinière !

La marinière, cela fait deux étés qu'on nous en rebat les oreilles : c'est LE truc à avoir absolument dans sa garde-robe.
Je dois t'avouer, Hannibal, que cette injonction m'a laissée perplexe... Ben oui, une marinière, dans la taille éléphantesque qui est la mienne, on va avoir du mal à me faire croire que c'est top classe !
Mais vois-tu, je suis finalement rassurée parce que, depuis hier soir, je ne suis plus la seule à mal la porter...


Non mais franchement... Sont pas beaux, nos footballeurs déguisés en petits marins...??? Manquent plus que le béret basque et la baguette sous le bras pour que le tableau soit complet. Complet et affligeant...!

Moi, au début, quand le nouvel équipementier l'a présenté, ce maillot, je n'avais rien compris, je croyais que c'était une tenue "de ville". Ben oui, la marinière sous le costard gris, ça restait encore dans le domaine de l'acceptable. Et puis, l'avantage, c'est que, finalement, comme on les voit rarement en costume, nos footeux, j'ai imaginé qu'on aurait que très peu l'occasion de les admirer dans cette tenue un poil ridicule, il faut en convenir !

Tu le sais, le foot, ça fait un bon moment que j'ai lâché l'affaire mais, hier soir, rien que pour me marrer, j'ai quand même allumé la télé !
Et je dois dire que Ribéry, avec ses rayures conjuguées à sa carrure d'athlète et au sourire épanoui qu'il affiche en permanence à sa bouille renfrognée, il avait des airs de sale gosse dans la cour d'une école maternelle... Que dire aussi de ceux sur lesquels la rayure prend plutôt une connotation J'ai-fait-des-conneries-oui-je-pars-à-Cayenne-et-je-t'emm****...?

Non... Sérieux... Va peut-être falloir trouver autre chose qu'une tenue de carnaval pour redorer leur blason, aux mutins de Knysna...!!!

*

Des gâteaux de rêve

Mercredi gourmand #3

Une très belle découverte pour ce troisième rendez-vous...





Ces merveilles viennent de chez Coco Cake.
Ce ne sont pas que des gâteaux, ce sont de véritables œuvres d'art. N'hésitez pas à visiter son blog, vous en prendrez plein les yeux !

***

Aujourd'hui, la gourmandise est aussi chez :

- Eve qui me met l'eau à la bouche de bon matin.
- MyrtilleD , super bien équipée !
- Ptisa et son adorable gourmande de compétition.
- Maman@Home qui fait coup double !
- Laraphgirl dont les gourmandises voyagent par la Poste.
- Brooke qui nous offre une astuce pour manger du Nut' autrement.
- J'adore, J'adhère et une formidable recette pour changer des bulots...
- Virginie B. qui fait un bilan gourmand de mars qui se termine.
- Pacic & Pacioc avec des muffins qui me donnent envie de croquer mon écran !
- Memy qui nous a préparé un goûter qui réchauffe.
- Voyelle qui a donné mon nom à un pain qui a l'air... Mmmhhh... Miam ^_^ !!!
- Les Chroniques de Cla qui nous emmène découvrir le hamburger belge à Nice... Si si !
- Lali Clafoutis qui n'en fait qu'à sa tête avec ses smoothies ;-) !
 - AurelCuisine qui a la bonne idée de mettre des fraises dans son cheesecake.


*

mardi 29 mars 2011

La carte de l'amitié...

J'ai découvert cette magnifique carte chez Magda.
Elle est partie du Japon à la mi-mars et elle continue depuis de voyager...


Si tu souhaites à ton tour la faire passer, n'hésite pas, continue la chaîne. Tu n'auras qu'une chose à faire : prévenir Agathe.
L'amitié est une chose tellement précieuse !

*

Première plage

Un look "à la pêche aux moules" pour fêter le retour du soleil sur la Côte de Nacre et le premier bain de pieds de l'année.
Et c'est Petit C. qui s'y colle !


Pour le Un jour, un look de Zaza.

*

Tout en délicatesse

Parce que la douceur peut aussi se trouver dans la musique...


Cette chanson que j'aime tant pour Les mardis tout doux de Maman@Home.


*

lundi 28 mars 2011

Toute la vaisselle que j'aime - Un lundi parmi tant d'autres #16

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé la belle vaisselle.
Je n'ai pas particulièrement joué à la dînette avec mes poupées étant petite, non, ce qui m'intéressait, c'était la belle vaisselle ! La porcelaine de ma mère ou de ma grand-mère... Et encore, je la trouvais trop simple, trop blanche.

Très vite, je me suis dit que je voulais, moi aussi, avoir de belles assiettes, des plats de toutes formes, pour pouvoir recevoir, beaucoup de monde si possible. Résultat des courses, je devais avoir une douzaine d'années quand j'ai demandé à mon grand-oncle gallois de commencer à me constituer mon service.


Il s'appelle Cottage Garden, est signé Aynsley, une des innombrables maisons fabricant de la porcelaine en Angleterre. C'est mon oncle qui l'a choisi, tu te doutes bien qu'il a une énorme valeur sentimentale à mes yeux. Vingt-huit ans après avoir reçu la première assiette, c'est aujourd'hui près de 300 pièces que je possède, même si, pour l'instant, elles sont encore chez mes parents.
Le hic, c'est que Petit C. n'est pas réellement emballé par le motif, alors je sens bien qu'il traîne la patte pour le rapatrier ici, ce fameux service ! Bon, je ne peux pas lui donner tout à fait tort, il est un peu kitsch... Probablement que je choisirais autre chose si je devais le faire aujourd'hui. Mais je l'aime, je ne me lasse pas de le regarder, de le découvrir.

Dans le même temps, je suis une vrai fan de vaisselle. Encore plus après avoir travaillé dedans, une expérience qui m'a permis de découvrir des choses superbes.

J'aime passionnément les Faïenceries de Gien, si traditionnelles et qui savent pourtant offrir depuis quelques années des motifs vraiment modernes et dans l'air du temps, à l'image de Zenaba, pour lequel je fonds littéralement.


Et aussi Joli Paris, vraiment craquant.


Gros craquage aussi pour le fameux New Wave, de chez Villeroy & Boch, beaucoup plus contemporain.


Villeroy chez qui j'aime aussi beaucoup le Design Naïf, surtout l'Arche de Noé.


Je pourrais aussi te parler de la Porcelaine d'Auteuil, des assiettes de présentation en bois que j'ai vu dans un magazine le mois dernier et qui m'ont fait tourner la tête, des mugs de chez Dunoon, ou de la porcelaine que j'ai fait peindre pour ma Lilly à l'occasion de son baptême...


Cette jolie réalisation est l'œuvre d'Anne, une blogueuse qui a de l'or dans les mains, n'hésitez pas à lui rendre visite, c'est chez BlaBla, Etc...que ça se passe.

Bref, tu l'as compris, je pars dans tous les sens mais c'est parce que, la vaisselle, moi, j'adore ça !

Pour le Lundi parmi tant d'autres de Chrys et Zaza !


*

C'est lundi... Que lisez-vous ? #6

Lus la semaine passée :


Train d'enfer pour ange rouge, de Franck Thilliez.


Automne, de Mons Kallentoft.

Actuellement plongée dans :


Le vin de la colère divine, de Kenneth Cook.

Pour le rendez-vous hebdomadaire de Galleane.


*

dimanche 27 mars 2011

Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi...!

Atelier muffins jusqu'à pas d'heure ici ce soir !
À la réalisation, Mademoiselle A., je n'étais là que comme soutien logistique et conseillère culinaire... Je ne saurai jamais s'ils sont aussi bons que beaux puisqu'ils partent demain pour être offerts à une copine.



Mais je me dis qu'ils méritent bien de participer au Défi Muffins de Virginie ;-) !!!

*

samedi 26 mars 2011

Et si j'avais trouvé la clé qu'il me manquait...???


Je viens de faire une chose incroyable... Enfin, je ne t'explique pas parce que, forcément, ça n'aurait l'air de rien pour toi. Mais je t'assure, si on m'avait dit que je serais capable de ça, je n'aurais jamais voulu y croire !!!

Je me sens tellement heureuse. Ce petit rien a une si grande signification à mes yeux...
Et si je commençais vraiment à avancer...???

*

À moi pour toujours - Laura Kasischke


"À moi pour toujours" : tel est le billet anonyme que trouve Sherry Seymour dans son casier de professeur à l'université un jour de Saint-Valentin. Elle est d'abord flattée par ce message qui tombe à point nommé dans son existence un peu morne. Mais cet admirateur secret obsède Sherry. Une situation d'autant plus troublante qu'elle est alimentée par le double jeu de son mari. Sherry perd vite le contrôle de sa vie, dont l'équilibre n'était qu'apparent, et la tension monte jusqu'à l'irréparable...
Laura Kasischke peint avec talent une réalité américaine dans laquelle tout, y compris le désir, semble bien ordonné.

Laura Kasischke, extraordinaire romancière américaine, raconte le désir féminin. Le corps, la peau, le sexe. On se sent exister puis on ne se sent plus exister. L'auteur secoue les clichés, la norme, les limites, l'apparence. Elle est la romancière de l'intime.
Marie-Laure Delorme, JDD.

Ce qui est rare chez Laura Kasischke, c'est ce curieux mélange de maîtrise et d'émotion, d'étrangeté et de simplicité, d'atrocité et de poésie.
Olivia de Lamberterie, Elle.

Un tempérament, un univers, un style. On ouvre le livre, on ne le lâche plus.
Frédéric Ferney, Le Point.

***

Définitivement, Laura Kasischke est à mes yeux une immense romancière !!!
Elle n'a pas son pareil pour porter un regard pointilleux sur la société américaine... En fait, j'écris "pointilleux" parce que rien ne me vient de mieux... En anglais, je dirais volontiers "accurate", que l'on peut traduire par "précis", mais il y a beaucoup moins de nuance, dans "précis"... :-S
Bref, on comprend merveilleusement bien, à travers la plume de Laura Kasischke, les particularités, les dérives, les caractères étranges de ces États-Unis, tellement différents du pays dans lequel nous vivons.

Au fil de ma lecture, j'ai été exaltée, j'ai senti monter en moi une sensation enivrante qui, soudainement, au détour d'une page, s'est muée en un genre de dégoût difficile à décrire, mais qui a rendu la suite vraiment éprouvante. Je suis passée par toutes sortes d'émotions... Sans aller jusqu'à cautionner ce que fait Sherry, je me suis laissée aller à la plaindre un peu, au tout début, presque à la comprendre... Jusqu'au moment où je me suis mise à la juger, en mal forcément, à l'encourager à rentrer dans le droit chemin... L'attitude de son mari m'a aussi beaucoup dérangée.
Au final, ce roman m'a laissée terriblement troublée, les idées en vrac, ne sachant plus où est le bien, où est le mal...

C'est incroyable, le pouvoir des mots ! Enfin, des mots tels que les écrit Laura Kasischke !!!
Si tu ne la connais pas, je serais même capable de t'ordonner de faire l'effort de la découvrir ;-) !

*

Origine suspecte - Patricia MacDonald


Après la disparition de Greta dans l'incendie de sa maison, les soupçons de la police se portent très vite sur son mari, Alec, au grand désarroi de leur fille, Zoé. Émue par le désespoir de sa nièce, et inconsciente du danger qui la guette, Britt, la sœur de Greta, décide de mener son enquête.
La vérité passera par la découverte d'un douloureux secret familial...

L'auteur d'Un coupable trop parfait et de Dernier refuge distille l'angoisse comme nul autre. Avec cette histoire rigoureusement construite, la reine du thriller psychologique nous entraîne une fois encore, de fausses pistes en rebondissements, jusqu'au plus surprenant des dénouements.
Un formidable suspense qui fascine le lecteur jusqu'à la dernière page? une réussite !

***

Que te dire, Hannibal, que la quatrième de couverture n'aurait déjà dit...?
C'était là le premier Patricia MacDonald que je lisais, j'ai vraiment bien aimé. C'est bien fichu, intelligemment construit mais, pour être honnête, sans véritable grande surprise. Du moins pour moi !
Un bouquin sympa à glisser dans sa valise ou dans son sac de plage.

Comment...???
Mais qui a dit qu'il ne faisait pas encore un temps à aller à la plage...?!?...

*

vendredi 25 mars 2011

Ni d'Ève ni d'Adam - Amélie Nothomb


Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d'Ève ni d'Adam révèlera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un Tokyoïte très singulier. A.N.

Le lecteur, en croisière découverte dans les méandres des us japonais, s'amuse, comme devant une photographie dont Amélie écrirait brillamment la légende : la sienne.
Brigitte Hernandez, Le Point.

Derrière les odeurs suaves de gingembre et les couleurs douces-amères du récit d'apprentissage, le roman sans doute le plus intime de cette écrivain définitivement atypique.
Christine Rousseau, Le Monde.

***

Je n'aime jamais tant Amélie Nothomb que quand elle raconte sa vie. J'ai été une fan de la première heure et c'est vrai que je trouve que, dernièrement, ses romans étaient devenus très inégaux... À trop écrire, on n'écrit probablement pas toujours des trucs excellents !
Bref, toujours est-il que je la trouve véritablement touchante quand elle nous parle d'elle, de son enfance, de sa jeunesse au Japon. Comme si elle baissait la garde et sortait de ce personnage qu'elle habite et qui semble en perpétuelle représentation, un personnage un peu envahissant je dois le reconnaître !

Bon, pour revenir au roman, je l'ai vraiment beaucoup apprécié. Tout est dans le choc des cultures et certaines situations semblent vraiment inextricables !
Une chouette lecture !

*

Un homme au jardin...

Le printemps est enfin là, tu ne peux pas ne pas l'avoir remarqué, Hannibal !
Et avec son retour, il va falloir songer à remettre les pieds au jardin.
Qui dit jardin dit jardinier...

Alors, tu vois, j'hésite... J'engage celui-ci...


Ou celui-là...???


Tu en penses quoi, Virginie...???

*

Avion sur l'eau - Clic-clac #24


Un morceau du géant des airs sous le Pont de Pierre... Voilà le spectacle étonnant auquel nous avons assisté lors de notre passage à Bordeaux fin février...

Pour le clic-clac de Cricri.

*

jeudi 24 mars 2011

Bulletin de santé...

Je sors de chez le médecin et figure-toi qu'il semblerait que ça aille mieux...!
Tu me diras, depuis le 16 août, il serait temps. Mais je souffre hélas d'un mal qui n'a que faire du calendrier, comme la plupart des maux d'ailleurs même si celui-ci y est particulièrement réfractaire, et mon expérience m'a appris que je ne dois m'imaginer le vaincre en un claquement de doigts. Alors, oui, j'ai fait la bêtise de me la jouer forte fin 2009... Et, il est pas joli-joli, le résultat... :-S

Je suis donc devenue sage. Raisonnable. Honnête envers mes médecins et surtout envers moi-même et les miens.
J'ai appris à dire quand ça n'allait pas, au lieu de me cacher derrière un air rigolard et/ou distant. À dire aussi pourquoi ça n'allait pas, c'est important, ne serait-ce que pour mon entourage.
J'ai compris qu'il y aurait des jours meilleurs et qu'il fallait que je cesse d'être impatiente et de vouloir tout régenter dans ma vie : un jour meilleur ne prend jamais rendez-vous... Ni avec moi, ni avec qui que ce soit.
Je m'en remets totalement et en toute confiance aux personnes que j'ai choisies pour m'accompagner sur ce douloureux chemin. Dans la pratique, je ne les ai pas réellement choisies, mais c'est juste que je ne voudrais personne d'autre pour m'aider à avancer tant leur présence est importante, positive et précieuse. Tant elle porte ses fruits.
J'arrive à être fière de chaque pas que je fais, aussi petit soit-il, j'arrive à avancer, peu importe la vitesse à laquelle je le fais.

Bien évidemment, je rencontre encore bien des obstacles sur ma route... Bien évidemment, il y a plein de choses qui me semblent difficiles, inatteignables, pas faites pour moi... Bien évidemment, je continue de fondre en larmes dès qu'on évoque mon boulot...

Alors, oui, l'arrêt-maladie est prolongée. Sans grande surprise il faut bien le reconnaître. On m'accorde encore deux mois. Deux mois pour moi, pour reconstruire ce qui a été brisé. Deux mois pour renaître... Encore un peu plus, encore un peu plus forte. Deux mois qui ne seront très certainement pas les derniers de cette trop longue période d'inactivité.

Et puis il y a les médicaments, j'ai appris à vivre avec. Compris aussi qu'ils me font du bien.
Et aussi ces mots, que je dépose chaque semaine dans le creux d'une oreille attentive et bienveillante.
Les encouragements que je reçois des jours comme aujourd'hui... Ils ont tant de valeur pour moi.
Il y a mes parents qui, même s'ils n'ont pas tout compris, ce n'est pourtant pas faute d'avoir tenté de leur expliquer, ont finalement fait le choix de ne plus être contre moi, mais tout contre moi.
Ma sœur, loin, trop loin, tellement trop loin de moi, mais toujours là, je le sais.
Mon Amour... Je n'imaginais même pas qu'un homme puisse donner autant, avec tant d'application et de constance, d'abnégation. Qu'il puisse me donner tant de force et d'espoir. Tout simplement la conviction que le meilleur est à venir. À ses côtés. Sans l'ombre du moindre doute.
Mes petites compagnes. Oui, ce ne sont que des chats diront certains, mais de bien délicieuses garde-malade ;-) !
Il y a aussi et surtout ce monde où je m'évade chaque jour... Où j'arrive à rire, à partager, à être moi-même, à parler d'avenir. À me reconstruire aussi un peu. Ce monde fait de rencontres, de découvertes, de futilité aussi parfois, de mots et d'images. Ce monde que vous rendez si riche, si vivant, si vibrant, si attachant...

Tu vois, Hannibal, je pourrais bien te dire "Merci d'être là" mais merci, crois-moi, ce n'est pas assez...;-) !

*** Illustration "empruntée" sur le net. ***

*

Tu avais peur de Brice H. ...???

Tu n'étais guère rassuré(e) par la politique menée par Éric B. ...?
Et bien, j'ai une mauvaise nouvelle pour toi... Maintenant, tu peux aussi craindre Claude G. ...


Bien évidemment, ceci n'engage que moi...!

*** Photo "empruntée" sur le net. ***

*

Tout près, le bout du monde - Maud Lethielleux


"Moi j'aime bien l'idée du journal. Il paraît que personne ne lira ce que j'écris alors je peux tout dire, c'est pratique, j'aime bien tout dire quand personne ne peut l'entendre. Je sais pas ce que je peux raconter, si je dois dire mon âge et me présenter, par exemple écrire sur la première page "Bonjour, je m'appelle Malo, je viens d'arriver chez Marlène..." ou si je dois parler de ce qu'on fait tous les jours, ou plutôt de mes pensées, de mes rêves ou de mes cauchemars. Je sais pas si je peux parler de Jul et de Solam. Je sais pas si je dois expliquer pourquoi je suis là, toute façon, je suis pas sûr et certain de savoir."

***

Marlène accueille, dans sa bicoque perdue en pleine campagne, des jeunes en rupture sociale. Ils ont été séparés de leur famille, chacun pour des raisons différentes et les services sociaux les lui ont confiés. Ils sont trois, Malo, Jul et Solam. Elle leur confie à chacun un cahier, pour y écrire tout ce qu'ils souhaitent, et ce sont ces écrits que tu vas découvrir en lisant ce roman.

Maud Lethielleux, je n'hésite jamais avant d'acheter ses livres, que ce soit ses romans pour adultes ou ceux pour ados. Je trouve qu'elle a une sensibilité incroyable et qu'elle parvient avec un immense talent à se glisser dans la peau de ses personnages, qu'ils aient dix ans ou qu'ils en aient cinquante... Je crois pouvoir dire qu'à chaque fois que je l'ai lue, j'ai pleuré, à un moment ou à un autre, tant elle parvient à faire passer des émotions fortes.

Évidemment, ce roman n'a pas échappé à la règle... J'ai été bouleversée par le destin de ces trois enfants, par la grandeur du cœur de Marlène, par chacun des petits bouts de vie qu'ils partagent. J'ai été émue de les sentir au fil des pages grandir, comprendre, changer, guérir... S'apaiser.
Un très joli moment de lecture, fort et précieux.

*

mercredi 23 mars 2011

Je suis une flippée de la dreadlock... :-S


Oh pétard, tu ne peux pas savoir, Hannibal, ce que ça me fait quand j'entr'aperçois ces amas de cheveux emmêlés... Ça me glacerait presque les sangs... Mouais, je suis comme ça, moi, j'ai plusieurs sangs !

Non, sérieux, je me suis fait la réflexion en regardant Yannick Noah à la fin du journal d'Élise Lucet l'autre jour : c'est quand même un sacré tue-l'amour, la dreadlock, tu ne trouves pas...??? Parce que Noah, c'est vraiment un beau mec, dire le contraire relèverait de la malhonnêteté... Mais les cheveux, non, c'est juste pas possible... J'avais une cliente aussi, une beauté, une fille superbe, rousse à la peau diaphane et aux grands yeux verts, j'ai l'impression que je n'ai remarqué à quel point elle était belle que le jour où elle s'est débarrassée de ses locks...
Mon problème, je crois, c'est que j'imagine des trucs pas croyables derrière ces agglomérats capillaires... Je ne sais pas comment t'expliquer... Un peu comme s'ils cachaient une vie interne carrément flippante, comme s'ils grouillaient de petits trucs et bestioles inavouables. 

Et puis, ça fait crade, je trouve... Bah voilà, le mot est lâché : sale !
Alors bien sûr, certaines personnes ont la capacité d'avoir le cheveu bien pourri sans l'aide des dreadlocks. Je suis même certaine que, proportionnellement, y'a plus de crados chez les "normalement coiffés" que chez les admirateurs de Bob Marley. Oui, je sais aussi que j'ai des a priori à la c*n, je le reconnais, mais je n'arrive pas à me raisonner sur le sujet !
En même temps, il faut voir le nombre de fois où tu manques d'être asphyxié(e) par un nuage nauséabond au moment où tu croises un mec avec des dreads dans la rue . J'ai même le souvenir d'un client qui avait jugé opportun de retirer l'immense bonnet sous lequel il cachait ses horreurs en même temps qu'il me parlait, c'est bien simple, j'aurais été à ce moment-là en face d'une hyène aérophage digérant à grand peine une carcasse d'antilope pourrie que ça n'aurait pas été pire... :-S

Je me sens gourde mais il fallait que je le fasse, cet aveux... Et toi, tu soupçonnes quoi, sous la dreadlock...?!?...

*** Photo... glurp... "empruntée" sur le net ! ***

*

The Anomalies - Joey Goebel


Dans une petite ville du fin fond du Kentucky, ils sont une brochette de cinq déjantés, réunis pour former le plus hallucinant des groupes de rock. À la guitare, Opal, octogénaire rebelle en t-shirt punk et bottes à franges. À la basse, Ember, huit ans seulement, mais déjà aussi caractérielle que la pire des ados. Une bombe sexuelle frigide à la batterie, un Irakien gay aux claviers, et, derrière le micro, Luster, le black intello bizarre. Entre trajectoires improbables et délire collectif permanent, ils répètent pendant des semaines, bien décidés à mettre le feu, et voilà qu'une scène s'offre soudain à leur groove ravageur.
En ville, comme pour chacun d'entre eux, rien ne sera plus jamais comme avant. Vous avez dit rock'n'roll ?

***

Mais quel régal que ce roman !!!

Si tu aimes lire des auteurs déjantés tels que Tom Sharpe ou Chuck Palahniuk, si tu es tombé(e) sous le charme de Little Miss Sunshine au cinéma, précipite-toi : tu vas a-do-rer !
Chacun à leur façon, les personnages sont hyper attachants, chacun porte en lui une fêlure qui fait de lui ce qu'il est aujourd'hui. Et oui, les situations sont rocambolesques à l'extrême mais on n'en attend finalement pas moins d'une aussi fine équipe.

Un bel hymne à la différence... À la musique aussi !

*

Miam slurp !

Mercredi gourmand #2

Moi, ze suis un chat gourmet...


Oui, par convenance et par habitude, ze manze des croquettes mais qu'est-ce que ze ne donnerais pas pour du poulet, du zambon ou des croissants à tous mes repas... Z'adore ça !!!

***

Les gourmandes du jour sont :
- Eve
- Miss A. (dans les coms)
- Memy
- Cla


*

mardi 22 mars 2011

D comme Disco... Comme délire aussi ;-) ! - True Colors #6

Si le ridicule devait tuer, cela ferait bien longtemps que je serais passée à la trappe, Hannibal ;-) !
La preuve...


Pour le True Colors de Nikit@.


*

Tendresse et complicité


Toute la douceur du monde dans chacun des moments que je partage avec Lui.

Pour les Mardis tout doux de Maman@Home.


***

Et n'oublie pas, c'est "douceur" aujourd'hui chez Maman@Home, et "gourmandise" ici-même demain ;-) ! Je compte sur toi !!!

*

La terreur du chausson

Le chausson, ici, tu n'y coupes pas.
Je ne suis pas vraiment une chieuse au quotidien, du moins je l'espère, mais il y a un truc non négociable : tu rentres du collège/du travail/de courses, tu quittes tes chaussures et tu glisses tes pieds dans ce que tu veux, pour peu que ça ressemble à une pantoufle et que ça n'ait jamais posé sa semelle dehors.

Aujourd'hui, je ne te montre pas les miens, ils n'ont aucun intérêt, ils sont d'une banalité affligeante. Par contre, ceux de Mademoiselle A., je les trouve trop choux, ils valent leur pesant de cacahuètes ;-) !!!


Est-il utile de préciser que les minettes les adorent...?  Ça doit être l'effet "petites vaches" ! Il n'est d'ailleurs pas rare de les voir en embarquer un en douce pour aller jouer avec loin de sa propriétaire...

Pour le Un jour, un look de Zaza... Tu sais, Zaza, j'aime bien les thèmes, moi... ;-) !

*

lundi 21 mars 2011

C'est lundi... Que lisez-vous ? #5

Lus la semaine passée :


La Valse lente des tortues, de Katherine Pancol.


Charly 9, de Jean Teulé.


Le Gang des mégères inapprivoisées, de Tom Sharpe.

En cours :


Train d'enfer pour ange rouge, de Franck Thilliez.

Et à suivre très vite :


Automne, de Mons Kallentoft.

Pour le rendez-vous hebdomadaire de Galleane.


*

Sakura, une fleur dans la peau - Un lundi parmi tant d'autres #15


J'avoue depuis toujours un émerveillement devant Sakura, le cerisier du Japon.
Il tient une place à part dans la culture nippone. Il symbolise la beauté éphémère car, à l'image de sa fleur, la vie est belle et courte.
Évidemment, tu le trouveras très souvent représenté sur des tableaux ou des estampes.





Il est aussi souvent associé aux bushi, d'anciens guerriers japonais parfois confondus avec les samouraï.


On le trouve aussi fréquemment représenté sur des kosode, l'ancêtre du kimono.



La floraison de ces cerisiers, l'hanami, bien qu'éphémère, est célébrée chaque année à travers tout le pays par l'ensemble de la population et donne lieu à de nombreux rassemblements et festivals : on vient de loin en famille ou entre amis pour assister à ce moment "sacré".

Alors, oui, je l'aime. Mais, je t'avoue, c'est surtout comme ça que je voudrais l'avoir...



;-)

Pour le Lundi parmi tant d'autres de Chrys et Zaza.


***

Edit de 7h59...

Avec une grande et sincère pensée pour le peuple japonais qui traverse aujourd'hui un moment difficile de son histoire...

*** Photos "empruntées" sur le net. ***

*