Les belles nouvelles et les annonces de grossesse fleurissent sur la blogo, sur FB, un peu partout en fait. On n'y peut rien, c'est cyclique et rarement isolé, parfois, dans la même soirée, c'est deux ou trois fois que tu te retrouves devant le bonheur des autres étalé là, aux yeux du monde... Et surtout à mes yeux, à moi qui n'en finis plus d'attendre.
Alors, selon l'humeur, selon le moment, je vais avoir la force de venir te féliciter. Ou pas. Parfois même, mais ça, tu ne le sauras pas, apprendre que tu es enceinte me file un bourdon du diable, à pleurer pendant des heures sans pouvoir m'arrêter.
Et puis après, tu constateras probablement que tu me verras un peu moins chez toi, surtout ne m'en veux pas. Il n'est en rien question de te jalouser. C'est juste que la notion d'empathie, si forte chez moi, elle devient horriblement douloureuse quand il est question de porter en soi un petit être dont l'arrivée va t'offrir le plus beau r…