Me voilà coincée au fond de mon lit. Une fois de plus me direz-vous. Gggrrr... Une fois de trop. Certainement la faute à la clim' qui a soufflé du froid juste sur moi toute la journée d'hier au travail. Et aux clients qui trimbalent leurs miasmes de magasin en magasin... :-( Je vous passe les détails, mais la nuit a été affreuse. Là, c'est à peine mieux... En plus, quand je suis malade, je suis grognon, je n'aime pas être seule... Et mes parents vivent leur vie et sont partis se balader. Et mon Chéri est injoignable, il a oublié son chargeur de portable à son bureau, à 120 kilomètres de chez lui. Heureusement, je peux toujours compter sur mes fidèles petites compagnes ;-) !
Et croyez-moi : ça, c'est de la garde-malade !!!
De celle qui sait se blottir contre vous exactement à l'endroit où vous avez mal, même si 3,5 kilos de chat sur l'estomac, je doute que ça améliore quoi que ce soit dans mon cas...! De celle qui pose délicatement ses petites pattes sur votre visage, en prenant soin de bien rentrer ses griffes et en vous regardant d'un air inquiet et interrogateur... De celle qui n'est pas avare de "Miou miou" et autres trémolos, comme pour vous faire comprendre que "Tout va bien aller, je suis près de toi, moi !"... De celle qui use et abuse de ses ronronnements pour votre plus grand plaisir... Et, il n'y aurait pas cette horrible envie de rendre à Dame Nature les derniers repas que vous avez pris ou ce qu'il en reste, elle parviendrait presque à vous endormir, cette adorable garde-malade-là !
Voilà bien la seule raison pour laquelle je supporte vaguement d'être aussi mal en point... Mes chats !!!
Le contexte : ma mère repartie avec ma soeur et Lilly pour quelques jours à Strasbourg, je me retrouve seule à la maison avec mon père. Et nos quatre boules de poils. La consigne laissée par la patronne est simple : pas de chats dans la maison ailleurs que dans la cuisine, exception faite de leur vieille minette à eux.
Et voilà que je rentre du travail hier soir, la porte de la cuisine est ouverte en grand. Et j'en trouve une effondrée de tout son long sur le canapé, une lovée dans la couette sur le lit de mes parents, la troisième occupée à explorer, encore et toujours, la maison de fond en combles. Et mon père qui navigue de l'une à l'autre, en les couvant d'un regard plus qu'attendri... "Elles sont tellement mignonnes..." !
Voilà... Papy est en manque de tendresse depuis que sa petite fille est repartie... Alors il compense.
Et moi, je m'inquiète : comment faire si la Fête du Slip se pratique maintenant en bande organisée...? Organisée qui plus est par une personne sensée représenter l'autorité... ;-) !
J'attends une arrivée dans la journée de samedi.
Quelqu'un qui vient me rendre visite pour une vingtaine de jours. Quelqu'un que je n'ai pas vu depuis longtemps. Bien trop longtemps. Quelqu'un que j'aime plus fort que tout.
*** Oui... Je sais mon Coeur... Excuse-moi... Mais il ne s'agit pas de toi... ***
Bon, vous ne voyez pas, là...?
Ma Lilly bien sûr !!!!!!!!!!!!!!
Trop bon !
Trois semaines de biberons et de réveils nocturnes. Trois semaines de câlins et de gazouillis. Trois semaines de couches et de layette. Trois semaines de poussette. Bref... Trois semaines pour jouer à nouveau à la poupée... ;-) !
Bon, maintenant que j'ai bien râlé, je peux redevenir celle que vous avez toujours connue... ;-) Figurez-vous que je me suis réveillée ce matin dans un drôle d'état. En sursaut, en nage, ne sachant plus où se trouvait la frontière entre l'illusion et la réalité. Fort heureusement, il m'est très vite apparu que les images entêtantes et perturbantes qui avaient provoqué mon réveil n'étaient en fait que sortie... D'un rêve...! Et un bien mauvais rêve, croyez-moi !!!
Mon Chéri me téléphonait au boulot pour m'annoncer qu'il allait venir me chercher le soir, pour m'emmener au restaurant. Et là... Le drame !
La fin de la journée de travail arrive, je sors toute fringante du magasin. Si heureuse à l'idée de le retrouver... Il est là...
Il a garé sa Xantia comme un porc, à cheval sur le trottoir. A revêtu son plus beau survêtement blanc, celui des grandes occasions. Et porte une nouvelle paire de baskets aux pieds, une de celles dont le prix servirait à nourrir une famille de quatre pendant un mois !
Horreur... Il m'appelle Bibiche...
Et là, pour ce qui est du resto, je vais être servie : direction le Mac Do...! Et puis, comme on est samedi soir et qu'il y a trop de monde, il se décide finalement pour la formule "à emporter"... "Ouais... On rentre à la maison, mais sois heureuse : t'auras pas de vaisselle à faire !".
Et là, forcément, il allume la télé. Et forcément il va encore falloir se supporter Domenech et ses onze paires de pieds-bots. Et les insultes de Monsieur qui, si on voulait bien prendre quelques secondes ne serait-ce que pour le croire, serait à lui seul, en deux temps trois mouvements, capable de qualifier l'Equipe de France pour les 10 Coupes du Monde à venir...
SSSSSTTTTTTTTOOOOOOOOOPPPPPP !!!!!!!!
Amoureux... S'il te plait... Revends la Xantia...! Remets tes beaux costumes marron et tes chemises bleues qui font ressortir tes yeux...! Emmène-moi à nouveau dans des restaurants où je pourrais sortir mon appareil-photo en douce pour garder un souvenir de cette si belle assiette...! Vouvoie-moi encore comme les premiers mois où on se fréquentait...! Parle-moi des livres que tu as lus, explique-moi encore et encore combien tu aimes Bach...! Fais la vaisselle à ma place... ;-) ...! Et puis, tes chaussures, si leur prix peut, lui, nourrir une famille de quatre pendant deux mois (... Ou de huit pendant un mois... C'est selon...!), c'est pas bien grave, parce qu'il le fait avec classe...!
Franchement... Il était vraiment trop horrible, ce cauchemar-là !
Ze vous appelle pour une réclamation. Et une sacrée réclamation, ze vous zassure...! Z'envisage de dénoncer les zumains chez lesquels ze vis pour mauvais traitement.
Zuste que c'est pas possible... Auzourd'hui, pas le droit de rentrer dans la maison : zournée bricolaze pour eux... Enfin, pire que du bricolaze, de la peinture ! Alors, figurez-vous que nous nous sommes fait ézecter de la maison sous prétexte que nous perdons nos poils et que nous passons notre temps à traîner dans leurs pattes (leurs zambes, ça serait plus zuste ;-) !)...
Alors vous zimazinez. Me voilà, avec mes deux copines, enfermée dehors. Y'a un vent à décorner les boeufs ici auzourd'hui. Et moi, z'ai trop froid dehors. Heureusement, z'ai réussi à trouver un petit coin où m'abriter. C'est pas zénial, une bassine en plastique, mais c'est mieux qu'exposée à tous les vents...
Oh la la... Z'en ai marre, z'en ai marre, z'en ai marre... C'est pour ça qu'z'vous ai appelés...
***
Bip... Bip... Bip... Il semblerait que la communication téléphonique ait été ici interrompue... Les chats se réveilleraient-ils ainsi brusquement de leurs siestes remplies de rêves...?!?... Ou alors est-ce juste que les humains ont repris le pouvoir, et accessoirement les commandes du clavier de ce maudit ordinateur...?!?... ;-)
Je n'ai encore aucune info, ni de taille, ni de poids. Je ne sais pas si elle est née hier ou aujourd'hui. Je sais juste que mon beau-frère m'a envoyé cette photo juste après l'avoir prise ce matin à 6 h 20.
Et que, comme on a coutume de dire, Bébé et sa Maman se portent bien !
Voilà... Je ne suis donc plus la seule Lilly dans les parages. Et j'avais tellement envie de partager ça avec vous !
Oulala... J'ai ressorti les aiguilles, les bouquins de broderie et je me suis mise au travail !
C'est
une tradition : tout enfant qui naît dans mon entourage y a droit.
Alors à plus forte raison quand l'enfant en question est ma nièce.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de broder et finalement, je suis bien contente de m'y être remise ! Alors
évidemment, les yeux ont parfois un peu de mal à suivre, mais bon...
C'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas, ces choses-là !!!
Je vous promets une autre photo une fois que tout sera terminé...
Là, il faut que j'y retourne, parce que la Demoiselle n'est vraiment plus très loin de pointer le bout de son nez... !
Zut... Il paraît que les grands patrons, ils vont bientôt rentrer de vacances. Z'aimais bien pourtant la vie de débauche que ze pouvais mener en leur absence. Z'adore trop ma maîtresse... Elle est trop nulle quand il est question de sévir...! En tout cas, z'en aurai bien profité !!!
Z'avez vu la belle cicatrice que z'ai sur ma paupière droite...?!?... C'est de la belle blessure de guerre, ça !!!
Enfin, ze ne me suis pas laissée abattre hier soir. Figurez-vous que c'était mon z'anniversaire. Et que pour tous nos z'anniversaires, notre maîtresse nous accorde un petit plaisir. Moi, hier, z'avais envie d'une glace...!
Vous voulez que z'vous dise...?!?... Vivement les prochaines vacances !!!
Petite piqûre de rappel pour les nouveaux, ceux qui n'auraient pas tout suivi, ou ceux qui, comme Véro, auraient parfois des moments d'absence... *** Oui, je sais, Véro... J'abuse...! *** Je disais donc, petite piqûre de rappel : je ne vis pas chez moi mais chez mes parents. Une situation évidemment transitoire même si elle va bientôt souffler sa première bougie. Je les en remercie d'ailleurs, mes parents, parce que ça n'a pas dû être facile à accepter de leur point de vue non plus et que je sais qu'ils font tout ce qu'ils peuvent pour que tout se passe au mieux.
Bon... Quand je me suis "ré-installée" chez eux, je ne suis pas arrivée les mains vides, mais plutôt les bras encombrés de trois matous. Trois adorables minettes qui savent aussi parfois être trois effrontées de la pire espèce. Elles se voient donc dans l'obligation de suivre quelques règles de base édictées par ma mère, "Mamie" en langage chat : on ne passe pas la nuit dehors parce qu'on risquerait de se faire écraser par une voiture, on ne dort ni sur le canapé, ni dans les lits et on ne plonge pas dans la piscine... Voilà pour les essentielles...
Mais, vous le savez comme moi, les règles, c'est fait pour être... Contourné... ;-) ! Or, actuellement, mes parents sont en vacances. Et derrière la photo de la bouille de coquine que j'ai choisie pour illustrer cet article, vous l'avez compris : tout se barre en sucette ici !!!
Bon, le plouf dans la piscine, c'était déjà fait depuis longtemps. Et, à vrai dire, ça les avait plutôt vaccinées. Mais, pour le reste... C'est la catastrophe...
Parce qu'on passe une nuit sur deux à l'extérieur. Et qu'on y fait des conneries. Qu'on ravage les parterres de fleurs en les prenant pour une litière. Qu'on se bagarre avec les vieux matous du quartier et qu'on revient le matin toute balafrée. Parce qu'on grimpe sur les toits des voisins à quatre heures du matin et que, lorsqu'on s'aperçoit qu'on ne va pas pouvoir en descendre seule, on miaule tant et plus jusqu'à réveiller sa maîtresse et lui faire comprendre que, là, il va falloir qu'elle sorte l'échelle pour venir nous chercher...
Et puis, quand on n'est pas à l'extérieur, on dort à l'intérieur. Blottie dans le lit, roulée dans la couette, entre mon Chéri et moi. Ou mieux... Le top du top... Etalée de tout son long sur le canapé, on adore ronfler devant la télé pendant que d'autres, ces fous de sportifs, s'agitent à l'autre bout de la Terre sous les hurlements d'autres fous, commentateurs sportifs de malheur, une engeance pour les siestes félines...!
Trop beau, la vie de chat avec moi, vous ne trouvez pas...???...
Tout ceci m'amène à vous poser une question... Si, à tout hasard, quelqu'un parmi vous s'y connaît en communication avec nos petits amis à quatre pattes, vous avez une méthode miracle pour les traductions dans le sens français-chat...???... Ce que j'ai à leur dire...? "Profitez... Les patrons sont de retour dans une semaine..."..!!!... Merci d'avance !
Plus qu'un tout petit mois. Moins de trente jours avant de te voir enfin, de découvrir ta frimousse, de t'entendre gazouiller. Tellement pressée...!
Je reviens de quinze jours passés auprès de ta Maman. Je t'ai vue gigoter dans son ventre. Je l'ai accompagnée à la maternité et nous avons découvert ensemble l'endroit où tu verras le jour. J'ai supporté les réveils nocturnes et les fringales à pas d'heure. Les sautes d'humeur il faut le dire aussi !
Je t'ai vue pousser, pousser, pousser.
Tu le sais, je t'aime déjà. Et je ferai en sorte d'être la meilleure des tantes dont un bébé puisse rêver. La meilleure marraine aussi puisque c'est ainsi que tes parents en ont décidé.
Allez Lilly, dépêche-toi d'arriver !!!
*** Il fallait aussi voir derrière cet article un message subliminal, il t'est directement adressé, Véro. Le
titre, c'est juste parce que ma soeur et mon beau-frère ont décidé
d'appeller la petite merveille Lilly, tout comme moi ici. Un genre de petite "mise à niveau" pour toi qui, c'est toi qui le dit, avait "râté un épisode" ! ***
*** Spéciale dédicace aux amateurs de contre-pèteries...! ***
Bon, autant vous le dire tout de suite, le récit qui va suivre, c'est rien que des déductions zumaines. Ze vous rappelle que ze n'ai pas la parole et que, par conséquent, ce qui m'est arrivé ce matin, c'est zuste ma maîtresse qui s'est fait un film dans sa tête ! Quant à la photo, vous imazinez bien que ze n'allais pas me laisser immortaliser dans l'état lamentable dans lequel z'étais... Alors, elle a choisi un vieux cliché où ze faisais bien la tête... Et ça la fait rire en plus... Pfff... Sont pas bien, ces zumains !!!
***
Bon... Allez... Je reprends le clavier à la starlette du jour...! Une chose est sûre, elle a bien raison quand elle dit que je n'ai rien vu... ;-) ! J'ai juste entendu, puis recueilli quelques indices pour le moins édifiants !!! Le reste, c'est du simple travail d'enquêteur, Mademoiselle... Ne vous en déplaise !
9 heures et demi, je suis réveillée par le bruit d'une bagarre de chats à l'extérieur. En soi, rien de bien original, si ce n'est que mon côté "mère-chatte" fait que je reconnais aux cris quand la bagarre implique un de mes petits félins à moi !!! Et c'était le cas ce matin !
Je saute aussi vite que je peux de mon lit, c'est à dire au ralenti (ben ouais... pas trop de forces en ce moment...!). Je me glisse dans mon peignoir, et sors voir ce qu'il en est... Et là, qu'est-ce que je vois...?!?... Ma Minuscule poursuivie par un horrible gros matou. Jusque là, rien de bien perturbant... Si ce n'est que la Minuscule est... Trempée !!!
Elle se terre pendant un bon bout de temps Dieu seul sait où et ce n'est que trois quarts d'heure plus tard que je la récupère, sous un sapin, toute tremblante, jetant des regards affolés autour d'elle et surtout, encore toute trempée... Et accessoirement super dégueu..... !
Opération rappatriement à la maison, câlins de réconforts. La Bête me jette de grands regards ennamourés et lourds de sens, du style "Tu n'as pas idée de ce qui vient de m'arriver" ! Ensuite, opération toilette, ce qui n'est pas rien puisque ce n'est plus un chat que j'ai dans mes bras, lové dans mon beau peignoir blanc, mais un tas de poils trempés et accessoirement terreux...
Pendant ce temps-là, j'ai mené l'enquête... Aucune autre piscine dans le voisinage que la nôtre, des tas de traces de pattes de chats sur les bords de celle-ci... Le petit félin qui tremble de tous ses membres quand elle la regarde, qui ne s'en approche plus... Je crois bien qu'elle est tombée dedans ;-) !
Il faut dire, elle a pris, tout l'hiver, l'habitude de sauter sur la bâche quand elle chassait les oiseaux, toujours sans le moindre succès par ailleurs, ou alors quand elle était elle-même chassée par je-ne-sais-quel vilain matou du quartier ! Et je suppose que c'est ce qui s'est passé ce matin... Or, hier, super motivés par l'insistance du soleil, la piscine, nous l'avons... Débâchée... :-( Je vous avoue que nous n'en avons pas fait tout un sketche, qu'à aucun moment il ne nous est venu à l'idée qu'il faudrait peut-être envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception à chacun de nos quatre chats, les avisant d'oublier ce lieu dangereux lors de leurs courses-poursuites !!! Que voulez-vous... Nous ne sommes que de simples humains... Avec nos maigres capacités ! J'oubliais de préciser, il s'agit d'une piscine hors-sol : imaginez donc le plongeon que s'est offert la Belle en imaginant échapper à son "agresseur" !!! Je rigole, mais elle aurait tout aussi bien pu y rester...
En tout cas, comme elle le disait plus haut, elle a formellement refusé de se faire prendre en photo dans un état si lamentable. C'était pourtant plutôt drôle de mon point de vue !!!
Et puis, autant vous demander de ne perdre aucun temps à vous appitoyer sur son sort : elle est à l'heure qu'il est sèche, requinquée, gonflée à la croquette. Et repartie jouer les petits caïds de quartiers depuis maintenant deux bonnes heures. Et oui... Déjà deux heures que je ne l'ai plus vue... Jusqu'au prochain "Plouf" dans la piscine...!
Aaahhh... Adoptez des chats qu'ils disaient... ;-) !!!
Bon, je l'avoue, ça fait un petit moment que je le sais...! Mais j'attendais que les heureux parents m'envoient un cliché de la petite merveille pour vous en parler. Et c'est chose faite !
Il
parait qu'il a fallu patienter un long moment que cette jeune fille
arrête de faire des galipettes pour parvenir à enfin fixer ce joli
profil. Que voulez-vous, ce sera certainement une sportive, comme sa mère, son père, son grand-père... Et pas sa tante !!!
Arrivée prévue pour le tout début du mois de Septembre. Hâte... Si vous saviez !!!
Franchement, la journée s'y prêtait ! Un bon barbecue, un soleil de plomb... Quand on a vu les humains déplier leurs chaises longues tout près de la piscine... On n'a pas hésité, on s'est installées...!
Je dépose le premier dans le creux de votre cou, entre votre nuque et la naissance de votre épaule.
Le second au beau milieu de votre torse.
Le troisième ira, lui, doucement effleurer votre front.
Les dix suivants descendront, en un délicieux chapelet coquin, tout le long de votre colonne...
Le quatorzième, mutin, se posera sur le bout de votre nez.
Tandis que le quinzième ne saura résister à la douceur de votre peau, là, juste en arrière de votre oreille droite.
Les doigts de votre main gauche auront, quant à eux, bien mérité chacun le sien.
Et nous voilà déjà arrivés au vingt-et-unième qui, d'un classique presque affligeant, viendra se glisser sur votre bouche.
Les numéros vingt-deux et vingt-trois agaceront chacun un de vos tétons...
Le vingt-quatrième se réserve une place de choix : votre nombril.
Au creux de vos reins s'attardera le vingt-cinquième...
Aussitôt rejoint par le vingt-sixième...
Et le vingt-septième...
Et le vingt-huitième...
Le vingt-neuvième prendra, lui, raisonnablement, de la hauteur : c'est sur la paupière de votre oeil gauche qu'il se posera le plus délicatement du monde, tel un papillon.
Le trentième ne fera pas de jaloux et offrira à la paupière de votre oeil droit la même délicate caresse.
Le problème, c'est qu'en repartant, les baisers numérotés de trente-et-un à trente-cinq ne sauront résister, une fois de plus, à l'appel de votre bouche... Aaahhh... Votre bouche...!!!
Le trente-six, noble trente-six, descend, tel un acrobate, vers une partie de votre anatomie que la décence m'interdit de nommer ici... Futé, le trente-six... Futé et diablement coquin... ;-) !
Le trente-septième se posera, câlin, sur l'une de vos deux hanches.
Les numéro trente-huit et trente-neuf s'offriront un immense plaisir : chacune des deux adorables fossettes que vous possédez là, tout au bas de votre dos... Non... Pas là... Un peu plus bas...!
Le quarantième viendra prendre votre pouls, vérifier que tous ces baisers parviennent bien à le faire s'accélérer ;-) !
Un quarante-et-unième sur votre joue gauche.
Un quarante-deuxième pour la droite.
Et voici déjà le quarante-troisième, venant s'écraser paresseusement dans votre cou... Goûtant la chaleur, la douceur et l'odeur de votre peau...
Le quarante-quatrième est presque le jumeau des numéros vingt-et-un, trente-et-un, trente-deux, trente-trois, trente-quatre et trente-cinq : c'est votre bouche qui le fera défaillir.
Quant au quarante-cinquième...
Il est magique le quarante-cinquième.
Il est à la fois très doux car rempli d'amour.
Je veux dire par là : encore plus rempli d'amour que les quarante-quatre précédents !
Il est en même temps excessivement coquin, vous voyez, du genre qui cache bien son jeu : il fait très sage en extérieur mais, sous cette apparence bien lisse, se cache un véritable volcan.
A vous, je peux le dire : le quarante-cinquième est un joli gourmand.
Et puis, le quarante-cinquième, il possède quelque chose que n'ont pas les quarante-quatre autres : la parole...
Vous verrez...
Enfin... Plutôt... Vous entendrez...
Quand il viendra se poser juste en avant de votre oreille gauche...
Vous l'entendrez vous le dire d'une petite voix flûtée...
"Je vous aime.".
Ze sais... Ze ne suis pas un chat. N'empêche que ze fais bel et bien partie des z'animaux peuplant cette maison. Enfin, il serait probablement plus précis de dire : squattant le zardin de cette maison ! Y'avait pas de rubrique "Hérisson d'Amour", alors ze me suis immiscé par ici !
Mon petit nom, c'est Gaston ! Z'avez remarqué vous aussi : ils font dans l'orizinalité pour les noms ici !!! Ze vis avec mon frère dans une petite cabane que les zumains nous ont installée sous les haies, bien à l'abri des regards. On croit touzours que les zérissons sont des animaux nocturne... C'est peut-être vrai mais moi, ze n'en ai que faire, c'est à toute heure du zour ou de la nuit que ze profite du grand zardin que ze partaze avec les chats et les zoiseaux. Nous manzeons d'ailleurs tous à peu près à la même gamelle, c'est vous dire... ;-) !!!
Une chose est sûre, ça fait bien longtemps que ze n'ai pas eu l'occasion de me mettre en boule : ils sont vraiment trop zentils, les zumains et les zautres zanimaux ici ! Peut-être devrais-ze à nouveau m'exercer... On ne sait zamais...!
Mes trois petits ouragans, réunis une dernière fois pour une photo avant que chacune nous quitte pour partir vers une nouvelle vie ! Sauf Chiffon... Mais, ça, vous savez ;-) !!!
Elles ne sont pas craquantes, mes mini-minettes...?!?...
Vous avez demandé un troisième chat de hasard...?!?... Voici Chiffon !!!
Alors, je sais,Chiffon, c'est ridicule. Avant tout parce que c'est une fille. Et puis, parce que ce n'est pas très joli, il faut bien en convenir ! Seulement, Chiffon, c'est parce que, quand on la prend dans ses bras, elle se ramollit, jusqu'à offrir autant de résistance qu'une poupée de... chiffon justement ;-) ! Alors, oui, c'est un peu ridicule, mais il y a de la recherche quand même !
Bon, pour elle, je vais tacher de vous la faire assez courte, parce qu'il y en a, des choses à dire !!! Chiffon est arrivée à la maison le plus naturellement du monde serais-je tentée de dire... Encore que... ;-) ! Je résume : août 2005, nous partons en vacances et confions Toupie et Bouchon à mes parents. À chaque fois que je téléphone, Maman me dit : la petite a bon appétit, elle mange comme quatre, elle grossit à vue d'oeil. 15 août, nous voilà de retour à la maison, les belles nous y attendent... J'ouvre la porte et là, je comprends instantanément ce qu'il se passe : Bouchon ressemble à une mini-barrique sur laquelle on aurait greffé des pattes de chat... Je me retourne vers mon Chéri et lui annonce direct : "Je crois que nous allons avoir des bébés...!"...
Le lendemain soir, c'est chose faite : trois petites boules de poils sont venues agrandir la famille. Dans la difficulté, concernant la deuxième née, Chiffon en l'occurrence : mise-bas par le siège, j'ai été obligée de la toucher pour la dégager, résultat des courses, sa mère ne voulait pas entendre parler d'elle. J'ai veillé toute la nuit à leurs côtés... La petite maman n'avait de cesse d'isoler Chiffon des deux autres petites, la laissant dans un coin de la caisse, l'empêchant d'accéder aux tétines. Elle est même allée jusqu'à déménager sa portée une bonne demi-douzaine de fois. Et, pour son plus grand malheur, j'étais toujours là et, à chaque fois, je reglissais la petite chatte entre ses soeurs, tout contre sa Maman. Qui a fini par jeter l'éponge et accepter cette troisième bouche à nourrir !
Je vous passe les trois mois d'ouragan à la maison jusqu'au sevrage : du bonheur à l'état pur !!! Puis est venu le moment de faire adopter ces jeunes filles. J'en ai casé deux très vite : une chez une charmante jeune femme qui continue d'ailleurs toujours à me donner des nouvelles, qui m'envoie des photos de temps en temps. Une autre dans une jolie famille qui ne se remettait pas de la perte de sa précédente chatte, j'ai aussi régulièrement des nouvelles car nous faisons "vétérinaire commun".
Et... Est arrivé le soir où j'ai trouvé des nouveaux maîtres pour Chiffon. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps quand elle a quitté la maison dans leurs bras. Et quelle joie ça a été quand, une semaine plus tard, la jeune femme m'a rappellée en me disant que ça se passait très mal, qu'elle n'arrêtait pas de pleurer, qu'ils n'en dormaient plus de la nuit. Qu'elle pensait qu'ils n'allaient pas pouvoir la garder dans ces conditions-là. J'ai aussitôt envoyé Chéri-Chéri la récupérer, après un chantage dont j'avais à l'époque moi seule le secret : "Oui... Promis... Je la refais adopter après dès que possible... Mais on ne peut pas la laisser là, elle ne se plait pas..."...
La suite, vous la devinez : Chiffon ne nous a plus jamais quittés. Rester avec nous, c'est ça qu'elle avait décidé...!!!
Le "Guide du Routard"... C'est un peu comme les disques de Pink Floyd, ça fait partie des "choses" que j'ai toujours connues, au contact desquelles j'ai toujours été. Le "Guide du Routard", c'est le compagnon de voyage idéal et mes parents ont eu tôt fait de me transmettre le "virus" !!! Entre les leurs et les miens, la collection a fière allure, vous pouvez me croire ! Alors, quand, la semaine dernière, on m'annonce, le jour-même pour le lendemain, que je suis en formation chez l'éditeur qui le publie le matin et qu'ensuite, je déjeune avec les enquêteurs du Routard avant de passer l'après-midi dans leurs locaux... Vous imaginez bien la joie que ça a été pour moi !!!
J'ai passé une journée ma-gi-que !!!
Nous avons été accueillis comme des princes ! En ayant, en même temps, l'impression de rendre visite à des amis ! Et pour cause, les photos de l'équipe du Routard occupent toujours la quatrième de couverture, on a donc le sentiment de les connaître finalement, puisqu'on les "trimbale" partout en voyage avec nous ;-) !!! Monsieur Philippe Gloaguen nous a ouvert les portes de la "maison Routard" avec une gentillesse et une simplicité tout simplement incroyables ! Enfin... Pas si incroyables que ça puisque en tout point conformes à l'idée que je me faisais de l'homme !
Après-midi trop courte, il y a tant de choses à partager avec des personnes ainsi passionnées et passionnantes !!! L'histoire du guide, les dessous du travail d'enquêteur, les anecdotes... Le tout premier Routard, datant d'avril 1973, un seul volume regroupant 21 pays, pour la petite histoire...! Le fameux "Autriche 2000", tout paré de noir... Un moment riche de partage et d'enrichissement !
Un immense merci à tous... Philippe évidemment, mais aussi Pierre, Amanda, André, Mathilde, Anne, Marie... Et tous les autres, pardonnez-moi si je n'ai su retenir tous vos prénoms !
Je suis rentrée chez moi avec un Routard "New York 2008" dédicacé par Philippe Gloaguen dans ma poche... La tête remplie d'images, d'envies de voyage... La tête remplie de rêves... Un moment mémorable !!!
Oui... Je sais... Bouchon... Drôle de nom pour une minette ! Mais quand je l'appelle Cannelle, son nom officiel, elle ne répond pas ;-) !
Bref... Tout ça pour dire que cette demoiselle, c'est mon deuxième chat de hasard. C'était en Juin 2005. Quand j'arrosais mes fleurs, sur le bord de mes fenêtres, le soir, je la voyais au loin, attendant je-ne-sais-quoi devant la porte d'un bâtiment voisin. Et puis, ça a duré... Le cinquième soir, j'obtiens de mon chéri de l'époque le droit de la "remonter" à la maison. En fait, j'ai attendu jusqu'au lendemain... Et, quand je suis rentrée du travail, elle était toujours là.
Je me suis approchée d'elle sous les yeux médusés des voisines, à croire que je m'apprêtais à commettre un crime. Elle a levé ses grand yeux verts vers moi et s'est mise à ronronner. Elle a grimpé dans mes bras et nous sommes remontées ensemble à la maison.
Elle avait six mois tout au plus. Était fortement handicapée par une broche qui avait été mal posée lors d'une opération à une patte. Je l'ai emmenée chez le vétérinaire, j'ai mis des petites annonces partout pour retrouver ses maîtres, personne ne l'a jamais réclamée... :-S
Aujourd'hui, elle me regarde toujours avec tout l'amour du monde dans ses beaux yeux verts quand je m'approche d'elle.Elle boîte toujours, aussi. Ce qui ne l'empêche pas d'être une redoutable chasseuse, ni de se promener sur les toits des maisons alentours.
Elle m'a aussi réservé de bien belles surprises depuis près de trois ans qu'elle vit à mes côtés... Mais... Chut... Tout ça, je vous le réserve pour une autre fois !!!
C'est comme ça, ces petites boules de poils, je ne peux m'en passer ! C'est un peu comme l'air que je respire : vivre sans chats m'est tout simplement impossible. J'ai bien essayé quand ma toute première minette m'a quittée... J'ai tenu un mois et demi. Un mois et demi de tristesse et d'efforts...
Pour leur douceur et leur indépendance... Pour ce côté "petit sauvageon" qui ne les quitte jamais vraiment tout à fait... Cette incroyable façon qu'ils ont de tout régenter dans la maison... Pour ces raisons et tellement d'autres encore, je les adore !!!
Ces quatre petits-là ne sont pas à moi, je les ai trouvés au détour d'une de mes innombrables cyber-ballades, et je les ai, bien évidemment, trouvés absolument craquants !!!
En afghan... Ma doste derm...
En afrikaans... Ek het jou lief...
En allemand... Ich liebe dich...
En alsacien... Ich hoan dich gear...
En anglais... I love you...
En apache... Sheth she'n zho'n...
En bambara... N'bi fe...
En basque... Maite zaitut...
En danois... Jeg elsker dig...
En espagnol... Te quiero...
En estonien... Ma armastan sind...
En finnois... Mina rakastan sinua...
En hongrois... Szeretlek...
En indonésien... Saya cinta padamu...
En islandais... Eg elska thig...
En italien... Ti amo...
En libanais... Bahibak...
En portugais... Amo-te...
En roumain... Te iubesc...
En sanscrit... Anugrag...
En serbe... Volim te...
En sioux... Techihhila...
En slovène... Ljubim te...
En suédois... Jag älskar dig...
En swahili... Ninakupenda...
En turc... Seni seviyorum...
En ukrainien... Ya tebe kokhaïou...
En wolof... Dama la bëgg...
En zaïrois... Na lingui yo...
En zoulou... Ngiyakuthanda...
Je lui fais quoi à votre avis, à l'homme qui m'a dit ça...?!?...
Non... Plus sérieusement... C'est une incroyable sensation que de se sentir autant en phase avec quelqu'un...! Parce qu'il n'est aucun mot qu'il me dit que je ne pourrais lui dire et que je me sens aujourd'hui, et contre toute attente, heureuse comme je n'imaginais pas pouvoir l'être à nouveau !!!
Je voulais aussi profiter de ce billet pour vous dire, à vous qui êtes auprès de moi, qui y êtes restés même dans les moments difficiles. Surtout dans les moments difficiles devrais-je même dire. Je voulais vous dire combien je vous suis reconnaissante de m'avoir ainsi "portée". Marie, Véro, Clochette, Krishna's Child, Amaterasu... Il y a des mots, des mains tendues, même des silences, sans lesquels je ne serais pas là où j'en suis aujourd'hui. Je n'oublierai jamais...
Je ne refermerai jamais la porte. Je ne parviendrai jamais à le chasser de mon coeur... Grâce à vous, j'ai compris que je pouvais vivre avec ça... Et même très bien vivre avec ça...!
La preuve : je me suis relevée. Et la vie continue !!!
Alors oui, aujourd'hui, il y a cet homme qui apporte tant de soleil dans ma vie...! Et à lui aussi, j'ai envie de dire merci. Parce que jamais, même quand tout était noir, même quand je choisissais de tourner le dos, même au plus profond de mes silences désespérés, il n'a jamais lâché ma main... Jamais... Et je sais aujourd'hui une chose... Je n'ai absolument pas envie de lâcher la sienne... ;-) !
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Et si tu me laissais un petit mot...?