Terra incognita

Comme mon dynamisme, en ces temps de canicule, a tout de celui du bulot, je te propose de passer un moment en compagnie de La Cambroussienne... Et en plus, elle t'emmène bôôôcoup plus loin que sa Bretonnie !!!

***


Mars 2005. Ce soir-là, nous arrivons par bateau et, dès l’embarcadère, nous sommes accueillis à bras ouverts. Notre contact a pris soin de nous louer une voiture, l’hébergement et s’est chargé de la préparation du dîner. La douceur de l’endroit contraste avec le lieu que nous avons quitté quelques heures plus tôt. Le dépaysement se fait plus fort encore lorsque nous nous dirigeons vers notre point de chute. Les vitres baissées, nous humons l’air chaud, légèrement humide, et fruité des cultures jouxtant la route.

Les bras nous tombent lorsque nous arrivons sur notre lieu de villégiature. Nous sommes cinq adultes, deux couples et une célibataire. Là, nous attend une chambre, composée de trois lits superposés, ouverte à tous vents, sans porte, aux fenêtres sans vitres, seules des persiennes nous protègent un peu du soleil et des regards indiscrets. Nous déposons nos sacs respectifs pour passer à table où nous nous en-rhumons avec délice.

Nous nous changeons dans l’espace douche, chacun notre tour, en prenant garde aux araignées, scolos et autres joyeusetés comme les scorpions qui sillonnent le sol. Installés dans nos lits de 90, nous aurons pour compagnie des grenouilles, des anolis, des moustiques et un couple de chauves-souris venues s’occuper de ces derniers.
Le lendemain, après un rapide petit-déjeuner, nous visiterons quelques sites évoquant le paradis, d’autres nous délecteront. Je pense notamment à cette fête des cuisinières dans l’un des bourgs où moyennant quelques euros, nous dégusterons un déjeuner, à base de riz et racines ainsi que de quelques spécialités dont les dombrés, au son du groupe local.

Le jour suivant, nous placerons la voiture à l’ombre pour profiter de la plage, de ses palmiers et cocotiers. Après un bain de soleil sur le sable blanc, dotés de nos palmes, masque et tuba, nous profiterons de la lagune aux eaux si chaudes qu’il nous faudra passer la mince barrière de coraux pour observer plus à loisir les myriades de poissons colorés et les quelques tortues de mer. En sortant de l’eau, tout en nous étonnant de la fraîcheur de l’air (un petit 27 °C ce jour-là), nous nous installerons sous un carbet où sera servi le meilleur colombo de poulet dégusté à ce jour. Plus tard, nous nous entasserons dans un bateau en partance pour le « continent ». Nous enjamberons des valises et leurs propriétaires pour saluer une dernière fois l’île en forme de cœur, une galette selon les guides (où vont-ils chercher ça ? pas en Bretonnie manifestement), en faisant le vœu d’y retourner. Un jour.

*

Commentaires

  1. M'enfin ça va pas de nous donner envie comme ça avec ce récit paradisiaque ? Bon, à part les scorpions et autres bêbettes bien sûr !
    EN tout cas, ça me tenterais bien un jour
    Bonne journée !

    RépondreSupprimer
  2. ah les îles, je ne connais pas, mais j'aimerais tellement!

    RépondreSupprimer
  3. Et j'ai envie de partir... là, tout de suite...

    RépondreSupprimer
  4. Je n'aime tellement pas les insectes que je n'ai plus envie de partir. En revanche, je continuerai de te lire avec grand plaisir.

    RépondreSupprimer

Publier un commentaire

Et si tu me laissais un petit mot...?

Posts les plus consultés de ce blog

Les pourquoi en images 2014 - Philippe Vandel

Rassurez-moi, vous dites bonjour à vos voisins, vous...???