mardi 31 mars 2015

Les 7 choses que je ferais à New York

Ma sœur et mon beau-frère sont actuellement à New York. Bien évidemment, je suis ravie pour eux. C'est un voyage que j'ai eu la chance de faire moi-même, il y a fort longtemps, vingt-sept ans pour être précise. C'est te dire si, depuis tout ce temps-là, la ville a changé. Et si, accessoirement, moi, je n'ai fait que patiemment nourrir mon envie d'y retourner un jour.
Entre toutes les choses que j'aurais pu faire à l'époque, celles que tout touriste se doit absolument de connaître, et celles qui me font rêver à titre personnel, crois-moi, le jour où je reposerai les pieds là-bas, je n'aurai ni assez de temps pour satisfaire tous mes désirs, ni même le moindre semblant de début d'hésitation.

Si je devais retourner à New York demain...

*Source*
Je marcherais au-dessus de la ville sur la High Line.
Elle n'existait pas lors de mon premier voyage dans la Grosse Pomme. Cette une ancienne voie ferrée aérienne a été réhabilitée en jardin public et offre aujourd'hui un point de vue à la fois insolite et magique sur la ville.

*Source*
Je passerais des heures et des heures au MoMA.
Parce que j'ai déjà visité et le Guggenheim et le Metropolitan. Parce que l'art contemporain m'interpelle et me touche. Et parce La nuit étoilée de Van Gogh, Le rêve du Douanier Rousseau et La persistance de la mémoire de Dali sont d'immenses œuvres que je rêve de pouvoir découvrir un jour "en vrai".

*Source*
Je boirais un cappuccino au Caffè Reggio.
Pour y boire un cappuccino bien sûr, et parce que j'ai beaucoup écouté Daho au tout début des années 90, waouh, c'était au siècle dernier quand on y pense bien ! "Vous m'appeliez Étienne, cherchant le magicien et sa dose... New York, Caffè Reggio je suppose..."♫ Juste pour le fun, quoi.

*Source*
Je prendrais le Staten Island Ferry.
Le matin, le soir, pour le plaisir et pour la vue surtout. Il n'y a fondamentalement pas grand chose à faire sur Staten Island, l'intérêt de ce voyage en ferry réside principalement dans la vue qu'il offre sur Manhattan et toute l'activité qui règne dans la baie de l'Hudson. D'où l'idée de le faire plusieurs fois, à des moments très différents de la journée. Petit détail non négligeable : c'est totalement gratuit !

*Source*
Je pousserais la porte de la Juilliard School.
Car ses élèves se produisent régulièrement dans les auditoriums et les salles de concert de l'établissement, et que les entrées sont libres la plupart du temps. Une formidable opportunité d'aller écouter les grands musiciens ou chanteurs de demain. Quel dommage qu'ils ne fassent de même pour la section danse.

*Source*
Je me ferais faire des Converse sur mesure.
Au Converse Store sur Broadway. Un geste que je serais capable de regretter rapidement, financièrement parlant, parce que je me connais, je serais incapable de résister à tant de tentations. Mais quand on aime...

*Source*
Je me perdrais dans les allées du cimetière de Green-Wood à Brooklyn.
Enfin, quand je parle de me perdre, c'est juste pour la formule parce que l'intérêt serait justement d'y trouver les tombes de Basquiat et Leonard Bernstein, de pouvoir profiter du point de vue sur Manhattan, de savourer le calme de cet immense jardin vallonné.

Et bien sûr, je chuchoterais aussi dans un coin de mur à Grand Central Station. Je m'offrirais un flacon de l'emblématique Big Apple Red de chez OPI. Je monterais admirer la vue depuis la couronne de la Statue de la Liberté. J'irai manger des bagels chez Murray ou des sandwiches au pastrami chez Katz's Deli. Je me recueillerais au Mémorial du 11-septembre. Je m'achèterais un tee-shirt I ♥︎ NY. J'adopterais peut-être un banc à Central Park. Je chasserais les space-invaders sur les murs. Je penserais à l'inspecteur Pendergast devant le Dakota. J'assisterais à une comédie musicale sur Broadway. Je grimperais dans la grande roue de Coney Island. Je boirais un verre en terrasse, sur le toit d'un hôtel pour m'en mettre plein les yeux. Oui, vraiment plein les yeux. Pour peu que je doive encore patienter plus de 25 ans avant de revenir...!

Edit de 17h25...
Comme le faisait très justement remarquer ma copine Maman@Home dans les commentaires, je pousserais aussi la porte d'une église dans Harlem pour y entendre du gospel. Et parce que c'est l'heure du goûter, je commanderais aussi une pizza au Lombardi's, on dit qu'elles sont les meilleures de Little Italy !

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dimanche 29 mars 2015

Sur ma route

Sur ma route, depuis que je vis dans cette belle région qu'est la Normandie, il y a des tas de choses que je trouve très jolies. Qui me changent du gris de la région parisienne, de l'urbanisation galopante, des immeubles, des zones d'activités commerciales qui s'étalent sur des kilomètres.
Du bocage, des vaches, des champs et des arbres. Des églises nichées dans des petits coins de nature, de belles bâtisses anglo-normandes, des haras cachés derrière des grilles monumentales, voilà ce que je croise aujourd'hui sur ma route. D'ailleurs, souvent, la route, elle ressemble plutôt à un petit chemin qu'à une nationale. Pour mon plus grand plaisir.

Note pour toi-même : il est bien évident que j'aurais préféré qu'il y ait un beau ciel bleu rempli de soleil sur la carte postale du jour ! ;-)


La semaine prochaine, on prend l'Apéro, ce qui devrait ne me poser absolument aucun problème...! :p

Pour Milie.

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Isoloir, jolis bijoux et porcelaine chinoise


Cette semaine, j'ai accompli mon devoir de citoyenne. Comme je l'ai quasiment toujours fait depuis plus de vingt-cinq ans, seule la grippe l'a tenue éloignée d'un scrutin l'an dernier. Je peux comprendre les désillusions, je peux comprendre la défiance envers la politique, les politiques, je continue et continuerai toujours de me déplacer jusqu'au bureau de vote, à donner mon avis. En pensant à tous ces pays où on ne me permettrait pas de le faire.
Accessoirement, c'était carrément kiffant de m'entendre qualifiée d' "épouse J." au moment de signer le registre ! ;-)


... reçu de très jolis bijoux. J'ai eu la chance de les gagner chez ma copine Maud, ils sont signés Prat De Seabra et sont juste magnifiques. J'aime la rondeur de leurs formes ainsi que leur simplicité, comme s'ils avaient été faits juste pour moi ! Un grand merci à Maud et à la marque pour m'avoir permis cette jolie découverte.

... enfin pu regarder l'excellent documentaire de Manon Loizeau sur la Tchétchénie. Quatre-vingt-deux minutes qui m'ont laissée sans voix. Cela fait plusieurs années que je me suis passionnée pour l'histoire récente de ce petit pays, j'ai beaucoup lu dessus, aussi vu énormément de reportages en tous genres. J'en ressors à chaque fois glacée, pour ne pas dire terrifiée.

... réussi à commencer un livre dont je me demande à chaque page si je ne l'ai pas déjà lu. Pourtant, aucune trace de lui dans mes listes annuelles de lectures, ni même parmi les innombrables clichés que je prends dès que je me plonge dans un nouveau roman. Mais certaines scènes me font l'effet de flashes, certains personnages me semblent familiers. Bon, maintenant que j'ai dépassé le cap de la moitié, je vais le finir. Mais le doute subsiste !

... trouvé de très jolis cadeaux d'anniversaire pour Belle-Maman. J'ai été mandatée par MariChéri pour m'en occuper, j'ai embarqué Mademoiselle A. avec moi et nous avons traîné les magasins jusqu'à trouver exactement ce que nous cherchions. Le meilleur moment, évidemment, c'est quand elle a ouvert ses paquets le soir et que tout a eu l'air de lui faire vraiment très plaisir. ♥︎


... craqué pour de la très jolie porcelaine. Mais de façon raisonnable, hein, puisqu'elle est restée au magasin ! Il n'empêche que j'ai trouvé cette petite collection d'inspiration japonaise vraiment très réussie, même si, d'ordinaire, je préfère la couleur au noir et blanc. Une idée de futur cadeau peut-être... Sur ce, je te laisse, je vais me faire un thé !

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vendredi 27 mars 2015

Les états d'esprit du vendredi {vendredi 27 mars}

Les états d'esprit du vendredi #5


Jour ☞ vendredi 27 mars
Heure ☞ 8h04

Fatigue ☞ C'est la journée mondiale du sommeil, j'irais bien la célébrer au fond de mon lit.
Humeur ☞ Souriante !
Estomac ☞ Plutôt pal mal : les pancakes du petit-déj' étaient délicieux !
Condition physique ☞ Pourrave, comme d'hab'. Mais je vis avec, tout va bien.
Esprit ☞ Positif (voir entrée suivante).
Boulot ☞ Une annonce pour un boulot top, une candidature assortie d'une lettre de motivation qui déchire, un entretien qui s'est super bien passé. Y'a plus qu'à attendre le verdict en début de semaine prochaine...
Reste ☞ Deux jours avant que ma sœur et mon beau-frère ne s'envolent pour New York, les veinards.
Penser à ☞ Me démaquiller avant de me coucher !!!
Avis perso ☞ Quitte à passer pour une folle dans le voisinage, c'est quand même un grand bonheur, de sortir en pyjama photographier le lever du soleil !
Message perso ☞ Tu me manques... ♥︎
Loulous Petits félins ☞ Nouvelle invention : frôler l'extase dans mes bras jusqu'à se pâmer et tomber comme morte... Euh, j'ai pas aimé, moi... :/
Amitiés ☞ Des réservoirs à bonnes ondes, je ne peux espérer mieux !
Love ☞ Je le fais rire. Il me fait rire. Et on adore ça !!!
Sorties ☞ Une petite balade jusqu'au bureau de vote dimanche, ça compte...?
Divers ☞ Je viens de lire quarante pages d'un bouquin que j'ai déjà lu. Quarante pages, c'est ce qu'il m'a fallu pour m'en apercevoir. Je me fais honte parfois.
Courses ☞ Un cadeau d'anniversaire pour Belle-Maman, mais quoi...???
Envie de ☞ Me re-cou-cher !!!

'ZicEmbrasse-moi, ce n'est pas une demande, hein, c'est un chouette groupe caennais qui a assuré la première partie de Jean-Louis Murat la semaine dernière au BBC. Une jolie découverte, et moi, je suis tombée sous le charme de cette chanson et de son rythme lancinant.



Fin ☞ 8h27

*** Un très chouette rendez-vous signé Fedora et The Postman, que tu peux rejoindre toi aussi ! ***

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jeudi 26 mars 2015

"Papa... J'ai quarante-trois ans..."

Il ne t'aura pas échappé que j'ai vécu depuis vendredi dernier, quelques journées bien remplies à base de "j'ai répondu à une petite annonce pour le job de mes rêves". Je t'avoue que, si j'en ai facilement parlé à mes relations virtuelles, j'ai eu plus de mal à le faire dans le cadre de la famille. Enfin, pas tout à fait puisque j'ai très rapidement mis mes beaux-parents au courant. C'est plutôt pour mes parents que ça a demandé réflexion. Et puis, finalement, comme MariChéri passait la soirée chez eux mardi, je me suis lancée, rassurée que j'étais par sa présence là-bas au cas où mes géniteurs se seraient posé des questions.
Tu t'en doutes, ils étaient ravis.

Du coup, ce midi, quand je suis revenue de mon entretien et après avoir découvert avec horreur les dernières révélations quant au crash de l'A320 de la Germanwings dans les Alpes, j'ai décroché mon téléphone. De toute façon, je les connais, si ce n'était pas moi qui l'avais fait, ils se seraient inquiétés toute la journée pour finir par se jeter sur le leur dans la soirée.

*Source*

"Salut Papa, j'appelais pour vous dire que mon entretien s'est bien passé...
- Ah super ! Et t'as pensé à leur dire que tu parlais anglais ?
- ...
- T'as bien dit que tu étais disponible pour travailler le week-end, hein ?
- ...
- Tu leur a bien expliqué ce que tu faisais dans ton ancien boulot ?
- ...
- Et surtout, t'as pas oublié de leur dire que......."

Bon, je te fais grâce de la suite, je pense que tu as compris l'esprit de cette conversation !
Et tu sais quoi...? Et bien à aucun moment je n'ai perdu mon calme, et même que j'ai répondu poliment et sans montrer la moindre trace ni d'impatience, ni d'énervement.
Même si je brûlais d'envie de lui faire remarquer que j'ai quarante-trois ans, encore pour une poignée de semaines, en tout cas, plus dix-sept, et que je pense que, pour le coup et à ce grand âge, je suis à même de définir les choses importantes à mettre en avant en entretien d'embauche. Que tout simplement, je suis aux commandes de ma propre vie et que ça va bien, merci.
Et après, il vient s'étonner que je ne partage pas beaucoup de chose avec eux...

M'enfin, j'étais vraiment de très bonne humeur, j'ai préféré prendre ça pour de l'intérêt, oui, crois-le ou pas mais j'ai choisi de trouver ça gentil plutôt que terriblement chiant.
Pour ensuite longuement hésiter à illustrer ce billet avec une photo de moi à quinze mois assise sur ses genoux...!

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mercredi 25 mars 2015

Ma semaine gourmande #2

Cette semaine, j'ai...


... savouré des plaisirs simples en provenance directe de la ferme. Parce que rien ne vaut un petit encas sur le pouce constitué de produits frais et locaux. Que les œufs à la coque, j'en mangerais sur la tête d'un pouilleux. Que je grignote des petits radis nouveaux de printemps avec bien plus de plaisir que n'importe quelle cochonnerie sucrée. Que le camembert, s'il n'est pas au lait cru, bah, ça n'est pas du camembert...!

... déjeuné dans un lieu d'exception. Mais ça, je t'en ai rebattu les oreilles durant toute la semaine jusqu'à l'apothéose, dans mon billet de ce matin !


... fait péter de gin-to' avant même la fin de la deuxième mi-temps du Crunch. Bah ouais, quitte à passer un moment jouissif avec les Anglais, autant avoir la sensation de participer à la fête ! Et quand on pense qu'ils ont initialement ajouté du gin dans le tonic pour rendre son goût moins amer afin de lutter contre la malaria, moi je dis bravo !!!

... eu envie de découvrir une nouvelle boisson. Il s'agit d'une bière sans alcool aromatisée au citron ou au pamplemousse rose. Je n'ai cessé de tomber dessus tout au long de la semaine, un coup sur IG, un coup à la télé, et ça m'a donné furieusement envie d'y goûter. Oui parce que, vois-tu, je suis aussi capable de boire sans alcool ! ;-)

... appris le retour du M ! Le hamburger qui me donne bonne conscience quand je vais chez Ronald. Et dont je ne comprends toujours pas pourquoi il n'est pas disponible tout au long de l'année. M'enfin, l'essentiel est que je vais certainement y avoir droit ce week-end, MariChéri connaissant mon addiction pour la chose. Sur ce, je te laisse, je viens de recevoir un texto de MariChéri qui me dit que demain soir, peut-être...!

*

Sa.Qua.Na

Mercredi gourmand #146

La semaine dernière, MariChéri était en vacances. Nous en avons profité pour faire des tas de choses à deux, certaines indispensables et très moyennement glamour, s'occuper du jardin par exemple, et d'autres bien plus festives comme celles qui ont fait la journée de jeudi dernier, à savoir consommer les derniers cadeaux que je lui ai faits pour son anniversaire et pour Noël : un repas au Sa.Qua.na et le concert de Jean-Louis Murat. C'est bien évidemment du premier que je viens te parler aujourd'hui !

Sa.Qua.na, c'est le seul restaurant doublement étoilé du Calvados, autant dire le must du département. À sa tête se trouve Alexandre Bourdas, un chef atypique et brillant qui a fait ses classes chez Michel Guérard, Régis Marcon ou encore Michel Bras. Il a d'ailleurs été à la tête du restaurant 3 étoiles de ce dernier au Japon de 2002 à 2005. Bref, un chef qui nous fascine et dont nous rêvions de goûter la cuisine, en même temps, il ne peut en être autrement d'un Aveyronnais aux origines normandes ayant vécu au Japon.
J'étais donc sûre de mon coup quand j'ai choisi cette table en avril dernier pour offrir un repas d'anniversaire à MariChéri (qui ne l'était d'ailleurs pas encore, mari hein, parce que chéri, ça, ça n'était plus à prouver).

Après avoir maintes fois repoussé ce joli moment pour des raisons indépendantes de notre volonté, après avoir eu des envies de beaux jours pour pouvoir en profiter pleinement en prolongeant le repas par une jolie balade sur la côte fleurie, nous nous sommes finalement décidés la semaine dernière. Nous avons donc pris la route vers Honfleur sous un immonde crachin, accompagné d'un vent du nord glacial, une ambiance aux antipodes de celles dont nous avions rêvé.
Mais peu importe, la pluie, le vent, le froid, tout ça a instantanément été oublié à peine nous avions poussé la porte du restaurant.

*Source*

*Source*


Souvenir de la Calmette

Une Pascade Aveyronnaise à l'huile de truffe
*Source*

Le Lieu - étuvé
feuille de blette & galette de sarrasin, beurre noisette, bergamote & crème de volaille

La Daurade - étuvée
chou fleur râpé & semoule, amandes caramélisées & vinaigrette dite "Chermoula"

La Poulette - rôtie
"aïgo boulido", pomme de terre, cocos blancs, persil & truffe Melanosporum


La Brioche - caramélisée
un flan à l'ananas, huile de citron confit & crème glacée au jus de citron jaune

Le "Cappuccino" 99 de café glacé, ganache chocolat,
croquants noisette et chantilly à l'eau


Un menu en cinq services (je t'ai fait grâce des photos du plateau de fromage), précédé d'un joli plateau d'amuse-bouche raffinés et de la traditionnelle pascade aveyronnaise à partager, et clôturé par de multiples et divins délices sucrés.
Une cuisine d'exception qui nous a chavirés. Le mélange d'influences, à la fois aveyronnaises et asiatiques, est d'une subtilité qui confine au génie et nous a offert de belles découvertes gustatives. Une mention spéciale pour le poivre japonais mariné qui accompagnait le premier plat de poisson et dont nous avons malheureusement, l'un comme l'autre, oublié le nom.
Cela peut sembler aller de soi mais les produits sont exceptionnels, les cuissons d'une infinie justesse. Le tout dans un cadre sobre et raffiné, et accompagné d'un accueil charmant et attentionné. Tant et si bien que la rédaction de ce billet m'a remise en appétit, et que je nous imagine déjà y retourner à une autre saison, histoire d'y goûter à des plaisirs différents.

MariChéri était ravi. Moi aussi !
Et toi, de jolies tables qui t'ont donné de grandes émotions...?

***

Aujourd'hui, tu trouveras de la gourmandise chez...

- Silm qui se sent nostalgique de sa petite ville du Var et de son charmant marché.
- Maripolmi avec une ode au beurre qui peut difficilement insensible.
- Alice dont la nouvelle lubie est en forme de tarte, et moi j'aime ça !
- Ptisa qui ne reste jamais sur un échec et qui a testé l'équation magique : gaufres = silence !!!
- Val avec une panna cotta salée à la fois remplie de soleil et superbement présentée, et aussi des roses feuilletées à tomber !
- Lizathènes qui nous présente aujourd'hui le menu de "sa" fête nationale.
- Maman Mammouth avec un superbe gâteau d'anniversaire assorti d'une tendre déclaration à son Girafon.
- Maud qui a bricolé avec ce qu'elle a trouvé dans son frigo, astucieux et surtout, apprécié par les enfants.
- MamieVlin qui nous livre une belle adresse parisienne aux accents corses, à découvrir !
- MamySoren qui a préféré nous proposer des chips de légumes plutôt que du chocolat. ;-)
- Une mère & sa fille chez qui les palets bretons ont pris la forme de carré et n'ont pas fait long feu.
- Magda qui se qualifie de nouille culinaire mais a quand même réussi de superbes gaufres qui ont ravi ses gourmands.
- Ava qui s'est essayée à l'osso bucco et qui me donne envie, ça fait trop longtemps que je n'en ai pas mangé...
- Mam'Zelle A avec un gâteau joli comme un tableau impressionniste.
- Lucky Sophie qui a teste une nouvelle food-box dont je te parlerai prochainement moi aussi.
...
Et bien sûr, mes deux copilotes...
- Sysy avec une sélection de très jolis gâteaux homemade et fleuris.
- Sophie avec des sucettes-sablés, ou des sablés-sucettes si tu préfères, peu importe, c'est idéal pour le goûter !


*** N'oublie pas d'aller déposer le lien de ta participation chez Sysy et chez Sophie ! Si tu souhaites participer, je fais en sorte de tout t'expliquer ici, n'hésite pas à me poser des questions si je ne suis pas assez claire. Tu peux aussi rejoindre le groupe FB, plus on est de fous,  plus il y a de gourmandises ! ;-) ***

NOUVEAUTÉ ☞ Dorénavant, le premier mercredi de chaque mois, nous te proposons de rédiger ton billet en fonction d'un thème. Les thèmes seront définis d'un mois sur l'autre, consultables dans un fichier que nous avons mis à disposition sur le groupe FB.
Ça commence dès la semaine prochaine, le 1er avril, et ce n'est pas une blague ! Le thème : montre-nous ta cuisine. La pièce, hein ! Une vue d'ensemble, ou par petits bouts. Dis-nous ce que tu y aimes, ce que tu voudrais changer, la place qu'elle tient dans ta vie et dans celle de ta famille.
Et n'hésite surtout pas, si tu as des idées, s'il existe des thèmes que tu souhaiterais voir abordés, dis-nous tout, on adore l'idée que ce rendez-vous soit encore plus participatif !

*
Sa.Qua.Na
22 place Hamelin
14600 HONFLEUR
Tél : 02 31 89 40 80

lundi 23 mars 2015

Un tag et des livres

Frederick the literate - Charles Wiysocki

*** Un joli et long tag sur les livres, que j'ai vu notamment chez Isa. Et comme elle, je ne passe pas le flambeau, mais tu es tout à fait libre de le prendre si ça te dit. ***

☞ Plutôt corne ou marque-page ?
Corner un livre...? Moi...? Sacrilège !!!

☞ As-tu déjà reçu un livre en cadeau ?
J'en reçois à chaque anniversaire, à chaque Noël, c'est le cadeau avec lequel tu es sûr de me faire plaisir. J'ai des wish-lists longues comme le bras qui traînent un peu partout, sur l'internet, dans des petits carnets à la maison, MariChéri sait où les trouver et comment les transmettre. La preuve, son plus jeune fils m'en a offert deux en décembre, très bien choisis !

☞ Lis-tu dans ton bain ?
Je ne prends pas de bain, comme ça, ça solutionne le truc ! Plus sérieusement, quand bien même j'en prendrais, ce serait sans livre : j'ai du mal à mélanger les plaisirs.

☞ As-tu déjà pensé à écrire un livre ?
Jamais. C'est un exercice dans lequel je ne me vois pas du tout.

☞ Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ?
Je ne suis ni pour ni contre. En terme de roman "classique", c'est un vrai bonheur. Suivre une histoire sur plusieurs générations m'a toujours plu. Là où j'ai plus de mal, c'est avec les séries fantastiques : c'est déjà foisonnant en temps normal, alors si ça s'étire sur plusieurs tomes, je ne suis jamais certaine de parvenir à tout mémoriser.
Par contre, sans que ce soit vraiment estampillé "série", je suis très fan des personnages récurrents, notamment dans les polars.

☞ As-tu un livre culte ?
C'est compliqué de ne citer qu'un livre quand on en a lu des centaines et des centaines, quand on en a aimé de très nombreux parmi tous ceux-là. Mais il y en a quand même un qui revient toujours quand on évoque cette question, c'est La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole. Pour l'histoire en elle-même, pour les mémorables crises de rires que j'ai eu bien du mal à maîtriser dans le métro en le lisant, pour Ignatius J. Reilly qui est et restera probablement toujours comme le plus incroyable personnage que ma route de lectrice ait croisé. Et aussi parce que le destin tragique de l'auteur m'a terriblement marquée.

☞ Aimes-tu relire ?
Ce n'est pas que je n'aimerais pas, mais le souci, c'est que, pendant que je relis, je ne peux pas avancer dans tout ce que j'ai envie de découvrir. Je l'ai fait, une ou deux fois, notamment du Barjavel, ça avait tellement accompagné mon adolescence qu'il fallait que j'y retourne en quelque sorte. Il y a dans une bibliothèque de ma chambre quelques romans que je lirais bien à nouveau, Les Hauts de Hurlevent, L'Auberge de la Jamaïque, La Conjuration des imbéciles justement aussi... Mais pour ces quelques uns, il y en a des centaines qui attendent une première fois.

☞ Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs de livres qu'on a aimé ?
Je ne sais pas, je n'en ai jamais eu l'occasion.
Le seul auteur que j'ai rencontré, c'était avant de l'avoir lu, à mon époque libraire. Un joli moment dont je garde un souvenir précieux : il m'a acheté un exemplaire de son roman du moment, qu'il m'a offert après l'avoir dédicacé. Cet auteur, c'est Gilles Legardinier. Une très belle personne comme on en rencontre peu. Souvent, je relis cette dédicace, je repense à cette longue discussion que nous avons eue ce soir-là et je savoure ma chance. Depuis, je suis une inconditionnelle.
Sinon, demain, il y a Karine Giébel qui vient à la bibliothèque de mon village...

☞ Aimes-tu parler de tes lectures ?
Heureusement, ça a quand même été comme qui dirait mon gagne-pain à un moment de ma vie !

☞ Comment choisis-tu tes livres ?
Les auteurs que j'aime, je les lis sans réfléchir. Sinon il y a aussi, dans le désordre, le bouche-à-oreille, l'avis de mon libraire, les critiques dans les journaux et magazines. Et un peu aussi la quatrième de couv' même s'il y a beaucoup à redire sur le sujet !

☞ Une lecture inavouable ?
L'inavouable, ce serait de ne jamais lire...

☞ Des endroits préférés pour lire ?
Peu importe tant que je suis bien installée et au calme. Mention spéciale pour mon canapé et mon lit qui accueillent la plupart de mes lectures. Mais la chaise-longue, c'est pas mal aussi.

☞ Un livre idéal pour toi serait...
Je ne sais pas, un qui transmettrait des valeurs universelles, qui donnerait à tout le monde envie de lire, un que je pourrais lire et relire sans jamais m'en lasser, en ayant toujours l'impression d'y découvrir quelque chose de nouveau.

☞ Lire par-dessus l'épaule ?
Impossible. Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse...!

☞ Télé, jeux-vidéo ou livres ?
Un peu des trois, mon Général ! Les deux premiers étant réservés aux moments où les conditions ne sont pas optimales pour que je puisse lire, un peu comme des solutions de remplacement.

☞ Lire et manger ?
Non. C'est le meilleur moyen de faire une tache sur ton livre. Tout au plus je peux piocher dans un paquet de bonbons en lisant. ;-)

☞ Lecture en musique, en silence, peu importe ?
En silence sinon j'ai trop de mal à me concentrer. Et quand je dis silence, c'est silence. À une exception près : le seul bruit toléré pendant que je lis, c'est le ronronnement des Filles. Et le chant des oiseaux.

☞ Que deviendrais-tu sans livres ?
Parfois je me pose une question un peu étrange, à savoir quel est celui des cinq sens que je ne souhaiterais perdre pour rien au monde. Et systématiquement aussi bien qu'instantanément, une seule réponse me vient : la vue parce que je ne pourrais pas m'imaginer être incapable de lire. Sans livres, je serais comme une plante qu'on a oublié d'arroser.

☞ Tu achètes un livre sur le net et tu le reçois un peu abîmé, que fais-tu ?
Je n'achète pas de livre sur le net !!!!!

☞ Quel est l'élément qui t'a donné le goût de la lecture ?
La curiosité, cette envie que j'ai eu toute petite de toujours apprendre, de découvrir plus que ce que j'avais sous les yeux. Je ne sais pas comment mais j'ai compris avant même de savoir lire que les livres seraient mes amis pour la vie.

☞ Que penses-tu de toutes ces adaptations cinématographiques ?
Elles m'ont très rarement, voire jamais, donné satisfaction. Mais pourquoi pas. Même si je doute qu'elles donnent réellement envie aux gens de se plonger ensuite dans les livres dont elles sont tirées.

☞ Si tu ne devais retenir qu'un personnage rencontré dans tes lectures, ce serait lequel ???
Ignatius J. Reilly de La Conjuration des imbéciles, j'en ai parlé plus haut.

☞ Quels sont les cinq livres de ta PàL qui te font le plus envie ?
Alors d'abord, je n'ai pas une PàL, mais plusieurs BàL : des "bibliothèques à lire" !!! Dans lesquelles les livres qui attendent leur tour se comptent par dizaines de dizaines, aux dernières nouvelles, ils devaient être autour de 350. Alors, cinq, tu penses bien... Mais bon, je vais quand même m'y risquer.
- Tokyo, de Mo Hayder. Parce que toutes les personnes que je connais qui l'ont lu en ont gardé un souvenir impérissable.
- La bibliothèque des cœurs cabossés, que je viens de gagner sur le blog littéraire de Cla, je fais durer le plaisir avant de l'attaquer.
- la trilogie de Jake Arnott, Crime unlimited, Crime song et True crime, mais elle est actuellement entre les mains de MariChéri.
- Entre nos lignes, lettres à Hank de Sandrine Ageorges-Skinner, parce que son combat pour prouver l'innocence de son mari me touche. Une innocence dont je suis d'ailleurs, moi aussi, convaincue.
- et le Dictionnaire égoïste de la littérature française de Charles Dantzig, commencé il y a plusieurs semaines et dans lequel je picore régulièrement avec délectation.

☞ Si tu ne pouvais plus lire qu'un seul type de livre, lequel ce serait ?
Du roman policier sans hésiter. Ça représente déjà une grande part de mes lectures, frisant les 90% certaines années. Alors je ne me vois pas m'en passer.

☞ Comment classes-tu tes livres dans ta bibliothèque ?
Déformation professionnelle (mon dernier job, c'était libraire), je les classe par genre et ensuite par ordre alphabétique. Bon, en même temps, il y a treize bibliothèques à la maison : deux sont occupées par les livres de cuisine, cinq uniquement par des livres de poche jamais lus, une de poches lus qui partagent la place avec les guides touristiques... etc etc, c'est toute une organisation. Je ne dirais pas non à une quatorzième et même une quinzième, ça me permettrait de me débarrasser des quelques "doubles rangées" qui me hérissent.
Un jour, prise de folie après avoir vu une jolie photo dans un magazine, je me suis mise en tête de ranger les bibliothèques du salon en fonction de la couleur des livres. Ouais, vas'y, marre-toi ! N'empêche que c'était vachement beau. Même si j'ai tenu à peine quinze jours avant de tout reclasser.

☞ Quel est ton meilleur ami livresque ?
Le marque-ta-page ! Sans lui, je suis perdue. Longtemps j'ai été fascinée par MariChéri qui n'en utilise jamais, aujourd'hui je suis habituée. Mais ça reste un mystère pour moi, un truc au-delà de mes capacités.

Quel est le livre qu'on t'a obligé à lire à l'école et dont tu te souviens encore parfaitement (aimé ou détesté) ?
J'hésite entre deux, un aimé et un détesté. Mais je fais le choix d'être positive alors je choisirai le premier. En l'occurrence The Ballad of the Sad Café de Carson McCullers, La Ballade du café triste en français dans le texte, la nouvelle hein, pas le recueil auquel elle a donné son nom. Pour être tout à fait franche, je ne m'en souviens pas avec précision, la fac d'anglais est loin derrière moi. Mais, ce qui reste gravé, c'est qu'elle m'a ouvert les portes de l'univers de McCullers, qui reste encore aujourd'hui comme l'un des auteurs qui m'ont le plus touchée.
Et si tu te poses la question, le détesté, c'est La Peau de chagrin de Balzac, que j'ai trouvé d'un ennui mortel. Un jour peut-être je lui donnerai une seconde chance !

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dimanche 22 mars 2015

Éclaircie, jardinage à deux et offre d'emploi


Cette semaine, j'ai profité d'une éclaircie pour aller en bord de mer. Oh pas bien longtemps, je ne l'avais pas vraiment prévu et n'étais ni habillée ni chaussée pour.  En fait, quand je suis partie de chez moi, il faisait plutôt moche, j'avais juste une petite course à faire. Et puis, sept kilomètres plus loin, un rayon de soleil, l'appel du sable toussa toussa... Vivement le printemps !


... passé une après-midi à jardiner avec MariChéri. À chacun ses outils, la tondeuse pour lui et moi, le sécateur. Un peu de soleil, les baies vitrées de la maison ouvertes en grand, les chats qui cavalent partout dans nos pattes, les lunettes de soleil sur le nez... Et voilà, nous sommes parvenus à gommer les petites misères que l'hiver a infligées au jardin, il a bien meilleure allure maintenant. Même s'il y a encore un peu de boulot !

... choisi de bannir la gourmandise de ce rendez-vous du dimanche ! En lui donnant une place à part le mercredi, qui deviendra pour le coup une journée 100% gourmande en ces pages. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, en tout cas elle me plaît.


... savouré la chance que j'ai de vivre là où je vis. Tout ça pour une histoire de concert !
Le concert est à 20 heures, tu décide de partir de chez toi tôt, pour ne pas te retrouver au fond de la salle, alors tu montes dans la voiture à 19h15. Tu arrives devant la salle dix toutes petites minutes plus tard, tu te gares, il y a cinq voitures sur le parking, tu te retrouves dans la file d'attente avec juste trois personnes devant toi. La première personne que tu croises en entrant dans les lieux, c'est l'artiste que tu es venu voir, qui te dit bonjour. Tu fais tout le concert tout contre la scène et repars avec ton billet dédicacé...
Ah, un conseil : si tu as l'opportunité de voir Jean-Louis Murat sur scène, ne réfléchis pas, fonce !!!

... attendu une éclipse qui n'est jamais venue. Enfin si, si j'en crois les superbes images des îles Féroé vues sur l'internet. Mais en tout cas, ici, ça a été brouillard et compagnie...

... répondu à une offre d'emploi juste par-faite. Un job de rêve dans un lieu de rêve, et surtout pour lequel j'ai le profil idéal, mais je ne t'en dis pas plus, je suis un chouïa superstitieuse ! En tout cas, avec les caisses de bonnes ondes reçues via FB, j'ai tout déchiré en terme de lettre de motivation, je me suis trouvée grave bonne sur le moment. Ça peut prêter à sourire mais quand on cultive une estime de soi dégradée au dernier degré, ça tient pour ainsi dire du miracle. Hâte de savoir ce qu'il en sera...

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samedi 21 mars 2015

Ripailles - Stéphane Reynaud

*** Je te l'ai promis dans mon billet de lundi, voici mon livre de cuisine préféré ! ***


Quatrième de couverture :

« Le tout bon de la cuisine du dimanche… En 299 recettes ! »
Une quatrième de couverture que l’on pourra qualifier de minimaliste alors, pour vous mettre l’eau à la bouche et vous permettre de plonger un peu dans l’esprit de cet ouvrage, je vous retranscris ici le texte de Stéphane Reynaud qui ouvre le livre. C’est parti !

« Je me souviens des dimanches de mon enfance (un seul par semaine, ce n’était pas suffisant) lorsqu’une fois installé autour de la table, il te semblait pousser des racines afin de rendre éternel l’instant.
Tout semblait s’arrêter, la bienveillance régnait.
Il fallait être charpenté pour résister aux déferlements d’entrées, pour affronter les viandes garnies à foison, pour justifier d’un reste d’appétit face qu plateau de fromages quasi national et pour asseoir enfin sa faim avec crèmes et gâteaux.
Les repas duraient… Il y avait à manger !
« Tu reprendras bien du gratin, mon P’tit, t’es en pleine croissance, à ton âge il faut manger », me disait ma grand-mère, enroulée dans son seyant tablier fleuri après m’avoir déjà servi deux fois.

Manger avait quelque chose de noble, un véritable privilège de costaud.
Pour être bien bâti, il faut avoir bon appétit, et l’appétit, croyez-moi, tout le monde l’avait.
L’odeur du café fort et des retours d’escargots sonnaient la fin des agapes, nous restions là, béats de bonheur, avachis sur la table marquée comme un champ de bataille victorieux, la panse remplie de souvenirs gourmands.
Je soupçonne avec du recul l’effet secondaire des eaux-de-vie prises en fin de repas, résultat des nombreux fruits distillés par une connaissance familière, qui favorisait un état souriant général et une léthargie commune.

Les chansons rythmaient la journée, classiques en début de repas pour finir classées X lorsque la vieille prune avait pris le dessus.
Bref, le repas dominical avait un air de fête perpétuelle.
Les trognes rougies en sont les témoins privilégiés.
La promenade de fin d’après-midi, doux prétexte à la digestion, n’avait lieu d’exister que pour permettre au Champagne de 18 heures de refroidir tranquillement.
Voici venue l’heure des mouillettes où les boudoirs gorgés comme des éponges se noient dans des coupes remplies à ras bord.
Qu’à cela ne tienne, un dimanche bien commencé doit bien s’achever, on sort les boules, on refait le monde,les souvenirs de chasse ou de pêche se transforment en épopée, les parties de baby en finales de Coupe du Monde…
On ripaille et c’est bon.
Il est tard, les restes ont disparu, les fonds de bouteilles sont asséchés, les bâillements se font plus présents, l’heure de la bise a sonné…

Vivement dimanche prochain ! »

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Mon avis :

Des dessins, des trucs et astuces, des paroles de chansons, des visites chez des restaurateurs ou des producteurs, des photos évidemment, magnifiques, des amis… De l’humour, de l’amour, de la convivialité, mais ça, vous l’avez déjà compris à la lecture de l’ « édito » ci-dessus… Ce livre est une merveille ! C’est notre bible ici, il ne se passe pas une semaine sans que nous le consultions, quand nous recevons, ou alors comme ça, juste pour le plaisir.

Stéphane Reynaud a de qui tenir, il est petit-fils de boucher charcutier. Passionné de cuisine, toujours à la recherche du bon produit, il officie à la Villa9Trois à Montreuil. Par son authenticité et sa simplicité, il est probablement l’un de mes chefs préférés. Ici, ses livres envahissent notre bibliothèque gourmande, c’est bien simple, je crois qu’il ne nous en manque qu’un !

Ripailles, c’est 480 pages de bonheur à l’état pur. Pour apprendre ou revisiter les recettes de base de la cuisine traditionnelle française… Il donne envie de grandes tablées sous la tonnelle, de belles soirées d’été qui semblent ne jamais vouloir finir… Il dit que la vie est belle et qu’il faut en profiter.
Tout simplement !

*** Le samedi, on lit chez Virginie. ***

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vendredi 20 mars 2015

Les états d'esprit du vendredi {vendredi 20 mars}

Les états d'esprit du vendredi #4


Jour ☞ vendredi 20 mars
Heure ☞ 01h04... Enfin, ça, c'est la théorie, la véritable heure à laquelle je me suis mise devant l'ordi pour commencer la rédaction de ce billet. Pour la suite, y'a eu reprise à 12h18... Heum heum...!

Fatigue ☞ Plutôt oui, la journée a été longue hier et je me suis couchée tard, comme l'atteste l'heure de début de ce compte-rendu.
Humeur ☞ Légère, bien moins grise et froide que le temps. Heureusement tu me diras.
Estomac ☞ En lévitation. Et pas près de se remettre du divin repas étoilé d'hier midi.
Condition physique ☞ Bof... Plus de trois heures debout hier soir m'ont ruiné le dos.
Esprit ☞ Mais pourquoi tout le monde n'a-t-il pas été conçu avec une option énième degré...?
Boulot ☞ Je songe à supprimer cette entrée qui me démoralise.
Reste ☞ Du rangement à faire au sous-sol.
Penser à ☞ Trouver une chouette idée de cadeau pour son prochain anniversaire !
Avis perso ☞ Les gens qui n'aiment pas manger sont dangereux. ;-)
Message perso♫ Un jour j'irai à New York avec toi.
Loulous Petits félins ☞ N'en peuvent plus d'attendre derrière la vitre le retour du soleil...
Amitiés ☞ Comme des envies de rencontres IRL !!!
Love ☞ Je crois que sa journée d'hier, passée à consommer ses derniers cadeaux d'anniversaire et de Noël, l'a comblé !
Sorties ☞ Rien de prévu dans les jours qui viennent. À moins que les grandes marées ne réussissent à nous décider.
Divers ☞ Une éclipse...? Quelle éclipse...???
Courses ☞ Des magrets de canard, ça serait bien avec les petits navets nouveaux, non ?
Envie de ☞ Me faire couper les cheveux. Oui, je sais, encore...!

'Zic ☞ Un peu de Jean-Louis Murat évidemment ! Pour prolonger encore le superbe moment qu'a été son concert hier soir. Et parce que Babel est un album proche de la perfection. Ça faisait en fait bien longtemps que je ne l'avais plus écouté avec autant d'assiduité, ni autant de plaisir pour le coup. C'est bon de renouer avec les gens qui nous ont tant fait frissonner par le passé.



Fin ☞ 12h39

*** Un très chouette rendez-vous signé Fedora et The Postman, que tu peux rejoindre toi aussi ! ***

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jeudi 19 mars 2015

Le Pin au Haras - Le Haras du Pin

C'est jeudi, c'est Normandie #6

La Normandie du Bas est une terre de cheval, je t'en ai parlé à plusieurs reprises, notamment le jour où j'ai gagné aux courses. Des haras, tu en trouves à foison sur tout le territoire de la région, beaucoup en Pays d'Auge mais aussi dans l'Orne. L'Orne qui justement abrite celui dont je veux te parler aujourd'hui, le plus prestigieux de tous, le Haras du Pin.
Surnommé le Versailles du cheval, il est le plus ancien des haras nationaux, aujourd'hui regroupés sous l'appellation IFCE (Institut Français de Cheval et de l'Équitation) dont la vocation est la promotion durable de la filière équine. Il a été voulu par Louis XIV et les premiers chevaux y ont été installés en 1717. L'ensemble du site est aujourd'hui classé aux Monuments Historiques.

Nous avons profité de la promesse d'un samedi ensoleillé pour aller visiter une partie de ce superbe domaine s'étendant sur plus de 1.000 hectares.



Passée la grille majestueuse, on se retrouve dans la cour Colbert, un superbe espace en forme, ça ne s'invente pas, de fer à cheval. À notre gauche, l'Écurie N°1 qui abrite un parcours-découverte invitant à mieux connaître l'univers du cheval et le Haras en lui-même.



Face à nous, le majestueux château du Pin, occupé par le logement de fonction du directeur du site, une directrice en l'occurrence actuellement. Ce château surplombe des jardins à la française en terrasse qui ont été conçus par un élève de Le Nôtre. Tout en contrebas se trouve un immense espace qui a accueilli les épreuves du concours complet des derniers Jeux Équestres Mondiaux. La vue est magique !




Nous avons ensuite pénétré dans l'Écurie N°2, la fameuse écurie au chat !
*** À ce stade, je préfère te prévenir, j'ai mis en place ce jour-là un formidable moyen pour mémoriser les noms des chevaux, tellement formidable que j'ai été incapable de m'y retrouver dans mes notes. J'ai donc fait travailler ma mémoire, crois-moi, on n'est pas à l'abri d'une erreur. ***


Safir du Caroi, trait percheron

Premier contact avec les chevaux. Plus que des chevaux, des étalons d'exceptions. Ils sont en tout une trentaine au Haras et représentent une dizaine de races. Des animaux impressionnants, certains affichant même des performances en terme de gain aux courses qui laissent songeur.
Pour la petite histoire, certaines saillies se négocient jusqu'à plusieurs milliers d'euros, et les listes d'attente sont tellement longues qu'on procède à des tirages au sort pour désigner les heureuses bénéficiaires de leur semence.


Pim Quick, trotteur français



Petit détour ensuite par la sellerie, une toute petite salle très cosy sur les murs de laquelle sont accrochés des dizaines et des dizaines de licols, de brides, de filets, de mors, de rênes, d'œillères siglées du H emblème du Haras. Un squelette de cheval et quelques selles remarquables achèvent de lui donner un petit air de cabinet de curiosités, le tout dans une bonne odeur de cuir.
Moi qui suis une inconditionnelle des beaux métiers manuels, particulièrement fascinée par celui de sellier-bourrelier, je me dis qu'on est, là encore, dans l'exception. Et j'aurais pu y rester des heures.





La visite se poursuit par le garage. Il abrite quelques belles voitures hippomobiles dont trois peintes aux couleurs emblématiques du Haras, bleu sombre et rouge. Oui, tu as bien lu bleu sombre. Cette couleur que tu prends pour du noir depuis des années est en fait du bleu. Un bleu dont le secret est bien gardé, tout au plus te dira-t-on qu'il résulte d'un mélange de trois volumes de noir avec un de bleu.



Ces lieux respirent l'histoire, la grandeur et la paix. À l'image de cette magnifique perspective boisée qui s'étend sous nos yeux. Juste derrière la grosse chaîne blanche repose le seul cheval enterré sur le domaine, Furioso, un étalon à la descendance exceptionnelle mort en 1967, les Haras ont obtenu une dérogation pour le faire, la législation étant très stricte sur le sujet. D'ailleurs, quand je dis "repose", ce n'est pas tout à fait juste puisqu'il a été enterré debout. Quoi qu'il en soit, on ne pouvait imaginer dernière demeure plus parfaite pour lui.



Titeuf Cauvellière, trait percheron

Une dernière série de photos dans les écuries, pour nous émerveiller encore un peu devant la beauté et la puissance de ces magnifiques animaux. Un dernier regard à ces jolis toits couronnés de girouettes en forme de cheval. Un dernier tour du parc et nous sommes repassée sous la jolie grille à tête de cheval dorée. Enchantés de cette belle découverte que nous venions de faire. Comme quoi, il n'est pas toujours besoin de partir très loin pour passer de très beaux moments !



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Le Haras national du Pin
61310 LE PIN AU HARAS
Tél : 02 33 36 68 68