jeudi 31 octobre 2013

Les pourquoi en images 2014 - Philippe Vandel


Pourquoi les marins portent-ils des marinières ?
Pourquoi les gens ne se baignaient-ils pas avant le XXe siècle ?
Pourquoi les hommes ont-ils de la barbe ?
Pourquoi les filles hurlaient-elles comme des folles dans les concerts des Beatles ?
Pourquoi le cœur est-il représenté en forme de cœur ?
Pourquoi l'Île-de-France est-elle qualifiée d'île alors qu'elle n'en est pas une ?
Pourquoi levons-nous les bras en signe de victoire ?

Les pourquoi reviennent ! De nouvelles questions que vous vous êtes toujours posées sans jamais avoir la réponse. Les pourquoi 2014 sont en images, illustrés par Madd. Les pourquoi sont à partager en famille, ou entre amis, et raviront les curieux de tout âge. Les pourquoi 2014 sont sérieux ; sinon quel intérêt ? Les pourquoi 2014 sont encore plus drôles ; sinon quelle horreur !

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Aaahhh, les Pourquoi de Philippe Vandel...!!!! Je te parle là d'un truc que les moins de vingt ans et cætera et cætera... et pour cause, ça a vingt ans, déjà, les Pourquoi ! Et au passage, ça ne nous rajeunit pas ma Bonne Dame...
Peut-être ne connais-tu pas cette facette de ma personnalité mais je suis une assoiffée de savoir : j'adore l'idée de me coucher chaque soir en ayant appris un truc de plus. Il y a bien longtemps que j'ai compris que ça ne me servirait aucunement à impressionner qui que ce soit dans les dîners, rassure-toi. Seulement, les addictions, on ne les maîtrise pas comme ça, d'un claquement de doigts, et comme celle-ci, en plus de me plaire, me fait plus de bien que de mal, je la laisse courir, tout en l'aidant à s'épanouir. Tu comprendras donc mieux ce qui me fait aujourd'hui dire que ce livre était fait pour moi !

 Et bien évidemment, je l'ai dé-vo-ré. Entre anecdotes et infos hyper sérieuses, entre science et histoire, il y en a pour tous les goûts, pour toutes les cultures. Avec même quelques surprises qui sont venues balayer ce que, depuis des années, je tenais pour être la vérité. Genre le pourquoi des 42 kilomètres 195 du marathon par exemple, non, n'insiste pas, je ne te dirai rien !!!
Bref, moi qui suis une super fan de ce style de bouquin dans lesquels tu peux picorer, que tu peux reprendre après les avoir délaissés durant un temps indéterminé sans avoir perdu le fil de quoi que ce soit, qui te font tes trois-quatre pages de lecture du soir avant que Morphée ne vienne te kidnapper, bref je disais, j'ai vraiment beaucoup aimé. Et en ces temps de réflexion quant aux cadeaux de fin d'année, je t'assure que, cet ouvrage, tu peux au choix, soit le mettre sur ta liste au Père-Noyël, soit l'acheter pour l'offrir à Tonton Je-sais-tout ou à la cousine Ma-culture-je-l'ai-trouvée-dans-Gala déconne pas, le pire, c'est que je pense vraiment à quelqu'un en disant ça. Ça ne procurera peut-être pas le même plaisir à chacun d'eux, mais ça ne fera de mal à personne.

Merci à l'asso Vendredi Lecture chez qui j'ai gagné ce livre, et aux Éditions Kero qui me l'ont offert ! Si je t'ai donné envie, tu vas devoir attendre encore un peu avant de te ruer dans ta librairie, il ne sort que le 11 novembre prochain. ;-)

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Balade dominicale dans Palerme, l'aller...

Jusqu'à la cathédrale

Je t'ai laissé à Palerme à la fin de notre première promenade dans la ville. Cet avant-goût nous ayant donné envie d'en voir plus, et même beaucoup plus, nous nous sommes levés tôt le dimanche matin. Après un copieux petit-déjeuner, un difficile choix de vêtements vu la chaleur qui régnait sur la capitale sicilienne de jour-là, un tartinage de crème solaire indice super-élevé dans les règles, nous nous sommes lancés. Direction la cathédrale, puis le Palais des Normands, qui, lui, fera l'objet d'un autre billet.

Première très agréable surprise, les immenses via Ruggiero Settimo et via Maqueda ont été rendues aux piétons. Nous n'avons pas réussi à savoir s'il en était ainsi tous les dimanches ou si nous avons eu de la chance, mais vue la conduite à haut risque des Siciliens, nous avons accueilli ça comme une bénédiction ! Du coup, les calèches à touristes, les vélos et les rollers peuvent eux aussi circuler en toute sécurité. Et c'est en cheminant à leur côté que nous sommes allés jusqu'au Teatro Massimo, le plus grand théâtre d'Italie, qui abrite une salle d'opéra sur la scène duquel peuvent se tenir pas moins de 700 acteurs.

Jusque là, tout était simple puisqu'en ligne droite ! Mais une fois le théâtre passé, nous nous sommes enfoncés dans les petites ruelles, en maintenant le cap vers la cathédrale. Tu commences à le savoir, c'est quand on sort un peu des sentiers battus que je me régale le plus. Alors bien évidemment, la progression est devenue plus lente, bien plus lente. Parce qu'à force de lever le nez, et de découvrir mille merveilles, de la scène de balcon aux portes ouvragées, du charmant petit cloître aux jolies horloges perchées, j'en ai passé du temps, à observer, à photographier, à parfois même revenir sur mes pas pour être bien sûre de ce que j'avais vu. Un vrai plaisir que j'aurais adoré faire durer encore plus jusqu'à atteindre l'immense bâtisse édifiée dans le style arabo-normand propre à la région, la cathédrale où, ce jour-là, les petits Palermitains communiaient.

Bref, je me tais, et je te laisse profiter de la balade.



















La prochaine fois, on reprend la balade jusqu'au Palais des Normands, comme je te l'ai annoncé en début de billet, oui, parce que figure-toi que les Normands ont été un temps rois de Sicile ! Et dans l'enceinte de ce palais, je t'emmènerai visiter l'une des plus belles chapelles que j'aie jamais vue.

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mercredi 30 octobre 2013

Courge-Land - Mercredi gourmand #118

Pour commencer, cette semaine, laissez-moi vous remercier de l'accueil que vous avez réservé à la soupe de mon Chéri mercredi dernier : vous avez été nombreuses à vous l'approprier et à m'avoir envoyé des petits mots pour me dire combien vous vous étiez régalées, j'ai a-do-ré !!!

Aujourd'hui, veille d'Halloween oblige, nous allons causer courges. La première étant moi-même puisque j'ai quand même réussi à foiré le gâteau au potiron que j'avais préparé exprès pour vous aujourd'hui... J'avais pourtant choisi une recette qui semblait simple, eu égard à la nature extrêmement positive des commentaires qui l'accompagnaient !
Et au bout de 40 minutes de cuisson, j'ai sorti du four une espèce de galette informe, même pas totalement cuite, mais je devais partir et n'avais aucun moyen de faire autrement.
Mais c'était sans compter sur mon gourmand de Chéri qui, tel un aventurier ne craignant rien, s'en est coupé une part ce matin pour le petit-déjeuner et que moi, restée au lit, faut quand même pas déconner, j'ai entendu vagir la bouche pleine un truc qui ressemblait à "... vachement bon ton gâteau, Bébé !". Du coup, j'ai goûté aussi. Et OK, l'est pas beau, mais p*tain, qu'est-ce qu'il est bon !!!


Bon, du coup, je peux l'avouer, il me manquait un des ingrédients, en l'occurrence la noix de coco râpée, et je pense que la foirade vient de là. Mais pour une première, je suis plutôt convaincue, contrairement à ce que j'aurais pu croire à la sortie du four hier.

Sinon, mon Chéri a aussi préparé une soupe toute en raffinement : musquée de Provence - gingembre. Toute douce, toute veloutée, une tuerie !
De mon côté, je m'apprête à faire la peau à l'énorme citrouille que j'ai achetée pour la transformer en Jack O'Lantern cet après-midi. Un peu flippée, je l'avoue, c'est tellement dur à découper, j'appréhende le travail de finesse qui m'attend, mais si tu es sage, je te montrerai bien évidemment le résultat.

Et toi, y'a des courges dans ta cuisine...?

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Et les gourmandes du jour sont...

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J'en ai profité pour enfin changer ma bannière. Vous pouvez bien évidemment vous servir. Dans la foulée, j'ai mis en ligne, sur la page FB des Mercredis Gourmands, un album-photo regroupant toutes les bannières, utilisées ou non, que j'ai faites depuis que j'ai appris à me servir de mon ordinateur le rendez-vous existe. Là aussi, n'hésitez pas à vous servir. Pour celles qui ne feraient pas encore partie du groupe, on vous y accueille avec grand plaisir, y'a qu'à demander !

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mardi 29 octobre 2013

Comme une berceuse... Les mots bleus


Parce que cette chanson est à mes yeux, et surtout à mes oreilles, rien de moins que monumentale. Probablement tout tout près de l'idée que je me fais de la perfection. Parce que je reviens tout juste du concert magique que cet immense Monsieur de la chanson française vient de donner dans une église caennaise. Et que ça a été un incroyable moment de partage et de chaleur dont j'aurais adoré qu'il ne s'arrête jamais.

Bonne nuit !

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lundi 28 octobre 2013

Devine où je pars bientôt...!

Si je te dis Spritz, acqua alta, pont du Rialto... Si je te dis Grand Canal, campanile, Casanova... Si je te dis San Michele, vaporetto, hôtel Danieli... Si je te dis gondole, Caffè Florian, carnaval... Allez, je ne t'embête pas plus, tu l'as deviné, c'est de Venise qu'il est question !

Crédits

Parce que dans très précisément un mois, à l'heure près, nous y arriverons tout juste, mon Petit C. et moi. Ce sera pour chacun de nous la troisième fois et, pour ma part, même si ça a vraiment tout du cliché romantico-cucul à deux balles, je suis super ravie de cette escapade en amoureux ! Romantisme qui vole en éclat quand tu sais que la chose m'a pris comme une envie de p*sser la semaine dernière en tombant sur une vente privée d'un tour opérateur spécialiste de l'Italie. L'immense hôtel belle-époque et sa façade en mosaïque, la perspective de revoir la lumière d'automne nimber la Sérénissime de son charme si particulier, et surtout l'envie et le besoin de nous retrouver à deux après cette année un peu bousculée... Je n'ai pas su résister !!!

De mes deux précédents séjours, je garde des souvenirs très contrastés. Pour faire court, la belle Venise, autant je l'ai détestée en plein mois d'août, bien évidemment moins par sa faute que par celle des hordes de touristes qui la prennent d'assaut à ce moment-là, autant je l'ai aimée en novembre, mais alors quand je dis aimée, c'est vraiment passionnément.
Je me souviens de la météo particulièrement clémente, des journées passées en tee-shirt à déambuler au hasard des canaux et des ruelles, des musées redevenus abordables avec la fin de l'été.
Je me souviens de ce petit restaurant, le Galion, où nous avions l'habitude de prendre tous nos repas, les spaghetti alle vongole, j'ai encore l'impression d'en avoir le goût dans la bouche rien que d'en parler !
Je me souviens de l'atmosphère de paix qui régnait à Torcello, du petit Pinocchio en bois peint que mes parents m'ont acheté sur le Rialto, je l'ai d'ailleurs toujours sous les yeux, chaque jour, puisqu'il est accroché dans ma chambre, tout près de mon lit.
Je me souviens du choc, en débarquant à Burano, cette matinée restera encore longtemps dans ma tête et dans mon cœur, marquée par la découverte d'un des lieux les plus charmants qu'il m'ait été donné de voir.
Je me souviens de l'overdose de Titien, de Tintoret, de Veronese que j'ai frôlée, mais quand on a vingt ans, les yeux ne se fatiguent jamais, pas plus que cette inextinguible soif de découverte qui m'étreignait alors, elle s'est aujourd'hui un peu assagie avec le temps.
Je me souviens de la chaleur de l'accueil des vénitiens, du chic italien qui me faisait rêver dans les vitrines des boutiques, des petites arrières-cours colonisées par des ribambelles de chats.
C'était à une époque où le numérique n'existait pas et j'ai encore en tête l'émerveillement avec lequel nous avions découvert nos clichés après avoir dû patienter une semaine pour les récupérer, oui, c'est la préhistoire, ce genre de truc-là, pour toi, si tu as moins de trente ans, mais ça a existé et je te rassure, on le vivait très bien ;-) ! Aujourd'hui, ces photos dorment dans un vieil album-photo qui doit se trouver dans le bureau de mon père, j'adorerais le re-feuilleter avant de partir.

En attendant, j'écume les blogs, j'en ai trouvé de superbes, quasiment uniquement consacrés à la ville. Je fais le point sur mes envies, la collection Pinault et le cimetière San Michele ayant pour l'instant mes faveurs, même si je suis partagée entre le désir de rendre la vie à mes si beaux souvenirs et la volonté de voir de Venise ce que je ne connais pas encore. J'ai acheté des livres. Des guides touristiques bien évidemment, dont un qui s'annonce différent et que j'attends avec impatience. Mais aussi des romans, parce que j'ai découvert ça lors de notre week-end sicilien, c'est extraordinaire d'aborder une ville par la littérature, oui, c'est affligeant, je sais, tout particulièrement venant de moi, mais non que je n'y aie jamais songé auparavant, je n'en avais tout simplement pas pris le temps.
Et pis, sinon, je me demande aussi si je ne vais pas investir dans une paire de bottes en caoutchouc...!

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dimanche 27 octobre 2013

De la culture made in Normandie, mon marathon Big Bang Theory et de jolis bonbecs tutti-frutti

Ma semaine en Instagram #54

Rhaaa la chouette semaine !!! Il a encore fait beau et doux sur la Normandie du Bas et seules les couleurs chaudes des cucurbitacées croisées un peu partout nous rappellent qu'on est en plein cœur de l'automne. Du coup, la semaine a été remplie de tout ce que j'adore. Bon, si l'on excepte l'assassinat en bande organisée dont j'ai été le témoin jeudi... Mais sinon, une fois de plus, j'ai pris goût à tous ces moments de plaisir simple, car je sais que tous ces petits joyaux du quotidien contribuent jour après jour, semaine après semaine, à nous tirer, mon moral foireux, mes idées noires et moi-même, vers le haut ! On a cuisiné, on a rit, on a parlé, on a pleuré, on a joué, on a lu, on a mémèrachaïsé, on a mangé et, pour sûr, on a instagramé. Et oui, pour le coup, je dis on quand je parle de moi !

Dimanche
 
Petit déj' de compète ici aujourd'hui !!!

Après-midi jeu et culture locale en famille.

Lundi

#ccomme... CHU... C'était difficile mais nécessaire. #igdefi

La détente féline est souvent à son max par ici...!

Mardi

Reçu aujourd'hui, visionné dans la foulée... Addiction, quand tu nous tiens !

Mercredi

Jonquet, c'est définitif, je suis accro !

Jeudi

Jolie dentelle perlée.

Sur le lieu du crime...

Vendredi

Couleurs d'automne sur les étals du marché Saint-Sauveur.

Hiiiii, j'ai retrouvé mes bonbecs de la mort qui tue !!!!

Samedi

Une belle musquée de Provence qui attend d'être mangée.

Réunion de concierges : les Vamps sont de retour !!!

Tarte au citron meringuée revisitée.

Belle semaine à tous ! Belle semaine à toi aussi, Madame Parle !

*** Et si tu veux me suivre sur IG, c'est par là ! ***

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samedi 26 octobre 2013

Des poires, du sucre muscovado et du beurre salé


Hier soir, je ne sais si l'inspiration est venue de M@sterchef ou de ces jolies petites poires trouvées à la cueillette près de chez moi, mais je me suis lancée dans une recette-tuerie-intergalactique : poires rôties au caramel de sucre muscovado au beurre salé que j'ai appelé ça !
En fait, je me souvenais avoir vu quelque chose du genre dans un des derniers numéros du magazine Saveurs mais comme, chez nous, les magazines de cuisine semblent être animés d'une vie qui leur est propre et qu'en plus, nous y contribuons très largement en les traînant du salon à la chambre, de la chambre aux toilettes, des toilettes au canapé et j'en passe, j'ai eu un mal fou à remettre la main dessus. de toute façon, dans mon souvenir, ce n'était pas bien compliqué.

J'ai donc préchauffé mon four à 180°C et coupé mes poires en deux. Je les ai installées dans un plat recouvert de papier cuisson, j'ai arrosé chacune d'un filet de jus de citron, puis les ai saupoudrées de sucre, du muscovado, c'est meilleur. Une petite noisette de beurre salé dessus et hop, au four ! Idéalement, il faut arroser régulièrement pendant la cuisson, mais j'ai eu toutes les peines du monde à le faire : jus qui s'infiltre entre le papier sulfurisé et le plat, cuillères pas pratiques, mal au dos quand je m'accroupis devant le four, bref, la loose !
Et comme cette histoire d'arrosage me chagrinait et que j'avais quand même les 30 minutes de la cuisson à tuer, je me suis lancée dans un truc de ouf' : j'ai fait moi-même et sans avoir besoin de jeter ma poêle après, un caramel. Ça t'en bouche un coin, hein...?! Le jus d'un citron, deux cuillerées à soupe de sucre, un bon morceau de beurre salé. Parfait pour napper les fruits à leur sortie du four.

C'était un délice !!!
Pour être tout à fait honnête, j'ai fait des poires mais aussi des pommes. le résultat est vraiment super différent d'un fruit à l'autre. Les poires sont restées plutôt fermes, du coup, on s'est plutôt retrouvé à napper chaque morceau de caramel pour les manger. Les pommes sont quant à elles devenues super fondantes et nous avons vraiment pu mélanger le caramel à leur chair, c'était juste divin ! Je songe déjà à réessayer avec une autre variété de poire afin d'obtenir un résultat plus moelleux. Je reviendrai te dire ce que j'en ai pensé.

*** On est raccord aujourd'hui, n'est-ce pas, Virginie ? ***
*** Et j'envoie des poires, du sucre et des milliards de bisous à ma copine Lalydo... ♡ ***

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Ma pause sucrée : un ouvrage au top de la déraison

Le sucré et moi, nous ne sommes pas les meilleurs amis du monde. On n'est pas fâchés, hein, non, c'est juste qu'on n'a jamais vécu et qu'on ne vivra jamais une passion aussi intense que celle que je partage avec le salé. Bref, ceci explique que Berko et ses cupcakes, je vivais très paisiblement tout en ignorant leur existence...

Mais ça, c'était avant. Avant que je ne tombe sur ce bouquin, je ne sais plus où ni même comment. Le coup de foudre a été immédiat. J'ai donc investi la très modique somme de 7,99€ pour me l'offrir. Enfin, quand je dis "me l'offrir", c'était surtout "l'offrir à Mademoiselle A." que je pensais. Parce qu'ici, c'est elle qui s'occupe de la pâtisserie, qu'elle vous une admiration sans bornes aux jolis cupcakes, qu'elle est en quête perpétuelle du topping parfait. Et, en même temps, ça tombe plutôt bien, je me dis que les mômes, faut les occuper pendant les vacances scolaires...! :p

Il n'empêche que j'ai pris un plaisir immense à le feuilleter, que je suis restée scotchée par toutes les belles idées qu'il renferme, que j'ai a-do-ré leurs petits noms tout mignons et tout en rimes, à ces choupis gâteaux, et aussi qu'il casse le mythe du cupcake tout mignon mais limite pas bon, parce que faut être honnête, c'est quand même parfois le cas. Je reviendrai probablement t'en parler quand nous l'aurons essayé.

*** Tentée, Chocoladdict...? ***

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mercredi 23 octobre 2013

En vrac #98


Vivre sans connexion internet, ça m'a perturbée, d'autant plus que ce n'était pas le moment...
Je me regarderais bien The Party, une fois de plus.
C'est affolant les névroses que certains parents peuvent transmettre à leurs enfants, y'a du boulot pour les psys.
Big up à ma coiffeuse du 9-5 : foirade capillaire brillamment rattrapée, je me sens tellement mieux !!!
Et si on pensait déjà à s'organiser pour les fêtes de fin d'année...?
Dans une semaine, je vois sur scène celui que je considère comme l'un des plus grands chanteurs français, j'ai hâte.
Comme une énorme envie d'acheter des bougies de Jerusalem.
Si on m'avait dit qu'un jour je pleurerais en regardant un épisode de The Big Bang Theory, jamais je ne l'aurais cru.
Il y a un an, j'étais en train de préparer ma valise pour la Corse, souvenirs souvenirs...
Truc de ouf : Couscous a un sosie dans le quartier !
 Monsieur Mac va décéder, c'est une question de jours, et ça ne nous réjouit pas, mon porte-monnaie et moi.
Tous vos mots d'avant-hier, ça a été... y'a pas de mots assez forts pour vous le dire...!

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Une bonne soupe aux boulettes de poulet - Mercredi gourmand #117

*** Avant toute chose, je tiens à m'excuser de ne pas avoir inséré vos liens dans le billet de la semaine dernière mais j'ai connu sur les sept derniers jours un genre d'enfer informatique qui m'a mis les nerfs en pelote, et malheureusement aussi empêché de faire bien des choses que j'aurais souhaité faire ! Entre Monsieur Mac qui m'efface des articles entiers quand je souhaite y insérer un édit ou un lien (d'où la non-mise à jour du MG #116), le PC de la maison et la connexion internet qui en sont au stade du divorce consommé, et la-dite connexion qui s'est payé le culot de se mettre aux abonnés absents pendant plus de 24 heures, j'ai eu de quoi m'énerver et me donner mille fois envie de tout envoyer balader. D'ailleurs, à l'heure qu'il est, je commence ce billet sans savoir si la technologie me laissera un répit le temps que je le termine. ***


Samedi soir, mon Chéri nous a préparé un de ces petits plats qui réchauffent dont il a le secret : une bonne soupe, pleine de saveurs venues des quatre coins du monde, et avec de la viande dedans. Vu le succès qu'elle a rencontré sur Instagram, je me suis dit que j'allais la partager avec vous aujourd'hui.

Pour la préparer, ça sera l'affaire d'une petite heure et ça se fait en deux temps : d'abord les boulettes puis la soupe en elle-même.
Pour les boulettes : 400 g de filet de poulet, 1 œuf, 1/2 cuillerée à café de ras-el-hanout, 1 gousse d'ail, 4 branches de persil, 4 branches de coriandre, 3 cuillerées à soupe d'huile d'olive. Éplucher l'ail et effeuiller les herbes. Mixer ensemble la viande, l'ail, la coriandre, le persil et le ras-el-hanout. Saler et poivrer. Lorsque le mélange est homogène, former des boulettes entre les mains jusqu'à épuisement des ingrédients, vous en obtiendrez environ une vingtaine, en fonction de leur taille. Dans une grande poêle, faire chauffer l'huile d'olive puis faire frire les boulettes 2 ou 3 minutes jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées. Les réserver.
Pour la soupe : 1 oignon, 1 gousse d'ail, 1 courgette, 1 carotte, 1 litre de bouillon de légumes, 60 g de pâtes cheveux d'ange, 2 cuillerées à soupe de concentré de tomate, 1/2 cuillerée à café de gingembre moulu, 1/2 cuillerée à café de paprika, 3 cuillerées à soupe d'huile d'olive, 2 branches de coriandre. Éplucher l'ail et l'oignon, les émincer finement. Rincer la courgette et la détailler en tout petits dés. Éplucher la carotte et la détailler en fines rondelles. Dans une cocotte à fond épais, faire chauffer l'huile d'olive, y ajouter l'oignon et les épices, puis faire dorer l'ensemble pendant 2 ou 3 minutes sans cesser de mélanger. Ajouter l'ail, les dés de courgette, les rondelles de carotte puis le bouillon. Laisser cuire 25 à 30 minutes. Ajouter le concentré de tomate, les cheveux d'ange et les boulettes 5 minutes avant la fin de la cuisson. Au moment de servir, parsemer de coriandre ciselée.

On s'est juste régalé ! Et même encore plus, en version réchauffée, le lendemain. Une soupe nourrissante et complète comme on les aime en ces temps d'automne.

Et toi, tu aimes ça, ce genre de souplette...?

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Aujourd'hui, tu trouveras de la gourmandise chez...

- Tortue avec un drôle de chou farci.
- Sophie et une assiette d'effroyables whoopies en attendant Halloween.
- Chocoladdict entre moelleux et croquant, entre noix et chocolat.
- Virginie qui nous invite à une chouette crêpes party.
- Lizagrèce qui chipe les recettes dans la cuisine des copines pour les customiser ! ;-)
- Spatule & Crayon en cuisine avec son fiston.
- Maman@Home en mode cookies salés pour l'apéro.
- Kiara qui a mis du lait d'amande dans son clafoutis.
- Evelyne qui a plongé dans une gaufre au caramel au beurre salé en bord de mer.
- Arlette qui a partagé son dessert avec un chat gourmand.
- Ptisa qui a trouvé l'inspiration dans le numéro 2 de 180°C.
- SysyInTheCity tombée sous le charme d'une brioche croisée sur Instagram.
- Ava en freestyle en cuisine, entre deux blagues Carambar !

... Et toujours la même bannière ici, il faut vraiment que je me bouge les f*sses !!!


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lundi 21 octobre 2013

Instant T. #50

Retrouver enfin Archive sur scène, La Cigale, vendredi 18 octobre

Pour Nikit@.


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Le deuil, l'adoption, l'horloge biologique et moi

*** Billet décousu, il ne pouvait en être autrement. ***

Le temps passe. La douleur, pas vraiment. Pas du tout même. Bien sûr, je pleure un peu moins, un peu moins souvent. Bien sûr, j'essaie de penser à autre chose, de m'occuper le corps et l'esprit, de continuer à avancer. Mais finalement, à l'intérieur, c'est le chaos.

Quand tu liras ce billet, nous serons dans la salle d'attente de ce rendez-vous que l'on n'attendait plus, ou bien en compagnie du psy du service de PMA, ou alors enfin sortis de là en ayant, je l'espère, franchi un nouveau pas. Cette entrevue, il était hors de question de nous en passer. Pour pouvoir enfin évacuer un peu de ma douleur, un peu de notre douleur, pour verbaliser ce qui nous ronge, le vide, l'injustice. C'est long. Depuis le début du mois de juillet, je vois le temps s'étirer à l'infini, j'essaie de me battre toute seule avec mes petits poings et mes tout petits moyens contre cette idée envahissante et désagréable qui me dit que ma vie est un échec permanent... Outre le fait que je n'ai pas le réconfort que je serais en droit d'espérer de la part des miens mais ça, ça mériterait un autre débat, je réalise au fil du temps que je ne suis pas certaine qu'il existe quelque parole que ce soit qui puisse apaiser ma peine.

Je suis perdue.

Tu le sais, je n'ai pas imaginé ma vie comme ça. Je ne me suis jamais dit qu'il pouvait être acceptable pour une femme de ne pas donner la vie, alors pour moi, tu penses bien... Pour une bonne et simple raison : c'est justement là que je place très précisément le sens de l'existence, de la mienne tout du moins. C'est en tout cas comme ça que je l'ai toujours vu. Peut-être est-ce aussi pour ça que je ne parviens pas à me résigner aujourd'hui.
Et mon pire ennemi, dans cette histoire, c'est le temps. Cette p*tain d'horloge biologique qui, quelle que soit la façon dont j'aborde les choses, trouve toujours le moyen de se rappeler à moi. Il y a des étapes incontournables, tous les couples dans notre cas doivent passer par là, mais malheureusement, il n'existe aucun mode d'emploi qui permette de les franchir plus rapidement, ou même tout simplement plus facilement. Je me sens embarquée dans un truc dont je n'ai plus la maîtrise, un genre de cercle vicieux qui me démolit un peu plus chaque jour.

Nous n'aurons pas d'enfant. En tout cas pas de façon naturelle. Et cette information, il me faut l'admettre, la digérer, l'intégrer. Dis ça comme tu veux mais, en termes médicaux, ils appellent ça "faire le deuil de l'enfant naturel". C'est effroyable, comme expression. Mais nécessaire, comme étape. Dire qu'elle est importante ne suffirait pas, c'est juste elle qui conditionne tout le reste. Et en l'état actuel des choses, je ne peux pas, je ne veux pas rentrer dans ce processus d'acceptation de mon état. C'est impossible pour moi de me dire que je n'y arriverai pas. C'est douloureux, bien évidemment, tout comme des tas de trucs que nous avons traversés depuis le début de cette aventure, mais c'est surtout au-delà de tout ce que je peux admettre. Parce que ça me renvoie à mes faiblesses, à la déplaisante suite d'échecs qui constituent ma vie. J'ai beau essayer de lorgner du côté du rose, de l'homme merveilleux qui m'accompagne par exemple, rien pour l'instant ne parvient à effacer cela.

Si je n'arrive pas à faire ce deuil, je sais que je ne pourrais pas me lancer dans autre chose. L'adoption par exemple. Enfin, non, pas "par exemple", l'adoption tout court, puisqu'on ne nous a plus laissé que ça comme chance. Et dans le même temps, ce deuil, il ne va pas falloir que je l'attende trop longtemps, car je sais que le temps qui passe est tout sauf un allié dans notre route vers la parentalité. Nous avons respectivement quarante-deux et cinquante ans, cela nous éloigne déjà, selon les statistiques, de la possibilité d'adopter un tout petit enfant, cela nous ferme l'accès à l'adoption dans certains pays. Il ne manquerait plus que nous nous mettions à tergiverser et ainsi perdre quelques précieux mois qui pourraient tout changer à nos décisions, tout changer dans nos démarches. Et même avec ça, je n'arrive pas tout à fait à envisager le temps comme un ennemi, car je sais qu'il nous aidera à mûrir nos réflexions.

Je suis perdue. Définitivement. Je voudrais du temps. Du temps, des réponses à mes questions. Et accessoirement pouvoir enfin voir autre chose qu'une fille qui rate tout ce qu'elle entreprend quand je me regarde dans la glace.

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dimanche 20 octobre 2013

Des chaussons tout doudoux, plus qu'un magazine, un bijou, et des centaines de litres d'eau sous nos roues

Ma semaine en Instagram #53

Mais qu'est-ce que je l'ai aimée, cette semaine !!! Elle e été remplie de jolis rendez-vous : l'expo bisannuelle de Belle-Maman, la sortie du deuxième numéro d'une revue culinaire pas comme les autres, mon médecin à qui j'ai fait quelques infidélités depuis un an, et surtout, oui, j'ai le sens des priorités, mes retrouvailles avec Archive sur scène, après l'annulation de leur concert caennais de l'an dernier (la gastro, c'est pas rock'n'roll !!!). Et il y a aussi eu tout ce que je n'ai pas instagramé...! J'aime tellement tous ces petits moments que je partage avec toi, Madame Parle, avec tes instagrameuses folles du dimanche et avec tous ceux qui passent ici !

Dimanche

Une bonne raclette, c'est parfait pour une fin de journée pluvieuse.

Lundi

Une des merveilles vues à l'expo du club de patchwork de ma belle-mère.

Me suis trouvé des chaussons tout doudoux !!!

Mardi

#bcomme... Babyshambles ! Du coup, mode groupie ON !!!
Mercredi

Le n°2 est enfin entre mes mains.

Jeudi

Toilette féline au soleil d'automne.

Kiffe la déco de la nouvelle salle d'attente de mon médecin traitant.

Vendredi

Archive, enfin !!! Toujours aussi magique sur scène.

Une côte de bœuf et un petit coup de rouge pour bien finir cette excellente soirée.

Samedi

Déluge sur l'A13, la route du retour a bien failli devenir très dangereuse.

Je vous souhaite à toutes et tous, une très belle semaine !

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