mardi 31 décembre 2013

Ma belle année 2013

En janvier, j'ai su que j'allais encore me régaler pendant toute une année à photographier le ciel sous toutes ses coutures.


J'ai tremblé, j'ai pleuré devant l'intolérance et la bêtise descendues main dans la main dans la rue.
Et j'ai nourri les oiseaux de mon jardin.


En février, j'ai sorti les aiguilles, acheté de la laine, et me suis mise à tricoter.


Je l'ai trouvé long, le chemin entre Lui et moi, mais je ne savais pas encore toute la chiasserie dont allait me gratifier cette p*tain d'année...
Et j'ai passé une matinée émerveillée dans un temple de la gastronomie.


En mars, j'ai versé ma larme à l'idée que l'oisillon de mon Chéri ait déjà dix-sept ans.
On a essuyé la tempête de neige du siècle.


J'ai été bouleversée par une lecture on-ne-peut-plus d'actualité.


En avril, je suis littéralement tombée sous le charme d'une très chouette box beauté.


J'ai trempé une vieille pièce toute pourrie dans un verre de soda et j'ai pris peur en découvrant le résultat.
Et j'ai piqué une grosse colère parce qu'il y a vraiment des communicants qui font leur boulot comme des sagouins.


En mai, il a fallu que je m'accroche à cette seule et unique chance qu'on a daigné me donner, sécher mes larmes et avancer.


J'ai lancé un SOS pour une association qui me tient à cœur et qui fait beaucoup pour les petits félins que j'aime tant. SOS qui est d'ailleurs toujours d'actualité, même si les choses ont beaucoup évolué depuis, en bien s'entend.
Et j'ai lutté contre la morosité ambiante en achetant tout un tas de fringues et d'accessoires très colorés.


En juin, j'ai cédé à l'appel des flamants roses suédois, comme beaucoup de monde sur la blogo je crois !
J'ai rapporté de Sicile de bien belles images et de doux souvenirs, que je garde depuis bien au chaud dans la tête et dans le cœur.


Et je me suis lancée dans une grande aventure. Et aujourd'hui, avec le recul, même en connaissant le résultat, je ne regrette évidemment rien, j'arrive même à me marrer en relisant certains de ces billets, c'est te dire...!


En juillet, j'ai joliment enguirlandé mon salon et près de six mois plus tard, je ne m'en lasse toujours pas.


J'ai passé un délicieux et relaxant moment entre copines.
J'ai passé un chouette week-end à oublier la canicule en barbotant chez mes parents.


En août, j'ai quand même pas fichu grand chose...


J'ai choisi les sirènes de la rentrée littéraire auxquelles je me sentais volontiers prête à céder.
Et j'ai mon cœur qui a chaviré au moment où la petite fille de ma vie a soufflé ses cinq bougies.


En septembre, je me suis lancée dans une aventure au long cours, quelque chose qui ne me ressemble pas trop mais qui me titillait depuis des mois.
J'ai dû enterrer ce beau rêve qui me tenait tant à cœur...
Et j'ai découvert une très chouette adresse à deux pas de chez moi.




En octobre, j'ai fait un truc de ouf', je ne m'en suis d'ailleurs pas encore remise !


J'ai été terriblement perturbée par un questionnement existentiel, et ça ne s'est pas arrangé depuis.
Et je me suis éclatée avec des poires et du sucre.


En novembre, je me suis retournée sur notre première année passée en compagnie de la fauvette.
J'ai réalisé l'un de mes plus grands rêves de supportrice, une soirée juste magique !


Et j'ai eu la chance que ma Maman retrouve l'un des plus précieux petit bout de mon enfance.


En décembre, j'ai retrouvé Venise, et avec Lui, c'était encore plus magique que dans mes souvenirs.


J'ai vécu une aventure swapesque juste par-faite, remplie
Et je me suis mise très en colère contre ma banque, ça ne changera pas grand chose, mais ça m'a soulagée !


Et ce soir, avec Lui, une coupette de mon Champagne préféré à la main, c'est avec plaisir que je tournerai la dernière page de cette année 2013. Qui m'a apporté beaucoup de bonheurs, petits et grands, mais qui n'a épargné aucun de mes chagrins. Une année que je ne pense pas regretter, même si j'ai tenu à la qualifier de belle dans le titre de ce billet... Mais ça, seul l'avenir nous le dira. D'ici là, je te souhaite de bien tourner la page, toi aussi, que ce soit sur du rose ou un voile de tristesse. La vie continue. Offrons à 2014 la chance d'être plus belle que ne l'a été 2013.

Passe une belle soirée !

*

lundi 30 décembre 2013

2013, une année de lecture

Crédits

Comme chaque année, je viens te donner la liste de mes lectures passées. Bon, je sais, j'ai été particulièrement nulle pour ce qui est de t'en parler, je pense que tu l'as constaté sans que j'aie besoin de le préciser. Un je-ne-sais-quoi me dit que ça pourrait changer en 2014, il le faudrait bien en tout cas.

Un rythme de lecture qui ne change pas beaucoup par rapport à l'an dernier, même si je t'ai fait grâce dans cette liste des nombreuses bandes dessinées que j'ai dévorées. Il y a aussi malheureusement des tas de livres que j'ai abandonnés en cours de route, dont certains qui ont vraiment été des succès en librairie, sur la blogo et ailleurs. Je pense notamment à Avant d'aller dormir (S.J. Watson) qui a généré tellement de cauchemars chez moi qu'il m'empêchait justement de dormir, Un jour (David Nicholls) que j'ai trouvé d'une insipidité rare, ou encore La vie commence à 20h10 (Thomas Raphaël) qui a réussi à ne me faire sourire que vaguement et que pendant une cinquantaine de pages, sur les 505 de marrade annoncées, ça fait quand même un peu court... Pas grave, je me re-glisserai probablement dedans un jour avec plus de réussite.

Fort heureusement, ces quelques déceptions ont été largement contrebalancées par de grands, de très grands moments de lecture, de vrais énormes gros coups de cœur que je te laisse découvrir dans la liste qui suit.

Roman
Azouz Begag, Salam Ouessant ♥♥♥
Tonie Behar, Grands boulevards ♥♥♥♥
Bergsveinn Birgisson, La lettre à Helga ♥♥♥♥
Jean-Philippe Blondel, Et rester vivant ♥♥♥♥
Julie Bonnie, Chambre 2 ♥♥♥
Joël Dicker, La vérité sur l'Affaire Harry Quebert ♥♥♥♥♥
Marc Fiorentino, Pour tout l'or du monde ♥♥
Carole Fives, Que nos vies aient l'air d'un film parfait ♥♥♥
Adrien Goetz, Intrigue à Venise ♥♥♥
William Golding, Sa majesté des mouches ♥♥♥♥♥
Marie-Ange Guillaume, Ça m'énerve ♥♥♥♥
Fabrice Humbert, Avant la chute ♥♥♥♥♥
Toni Jordan, Tu pourrais rater intégralement ta vie ♥♥♥
Kathrine Kressmann Taylor, Inconnu à cette adresse  ♥♥♥♥♥
William March, Compagnie K ♥♥♥♥♥
Maria Pourchet, Rome en un jour ♥♥♥♥
Lily Prior, La cucina ♥♥♥♥
Martin Provost, Bifteck ♥♥
Jonathan Tropper, Avant de partir ♥♥♥
Jonathan Tropper, Perte et fracas ♥♥♥
Xinran, Messages de mères inconnues ♥♥♥♥♥

Nouvelles
Julie Gommes, Des nouvelles de la mort ♥♥♥♥

Roman policier / Thriller
Alexis Aubenque, Charité bien ordonnée ♥♥♥
Alex Barclay, Froid comme le sang ♥♥
Dan Brown, Le symbole perdu ♥♥
Michel Bussi, Un avion sans elle ♥♥♥
Maxime Chattam, In tenebris ♥♥♥
Harlan Coben, Remède mortel ♥♥♥
Lilian Jackson Braun, La vie secrète du chat qui... ♥♥♥
Thierry Jonquet, Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte ♥♥♥♥♥
Thierry Jonquet, La vie de ma mère ! ♥♥♥♥♥
Thierry Jonquet, Le manoir des immortelles ♥♥♥
Thierry Jonquet, Les orpailleurs ♥♥♥♥
Thierry Jonquet, Mon vieux ♥♥♥
Mons Kallentoft, La 5ème saison ♥♥♥♥
Karen Maitland, La compagnie des menteurs ♥♥♥♥
Alexander McCall Smith, Mma Ramotswe détective ♥♥♥♥
Bernard Minier, Glacé ♥♥♥
Nadine Monfils, Les vacances d'un serial-killer ♥♥♥
Nadine Monfils, La petite fêlée aux allumettes ♥♥♥♥
Douglas Preston, Le codex ♥♥♥
Douglas Preston, T-Rex ♥♥♥
Preston & Child, Danse de mort ♥♥♥♥
Preston & Child, Le livre des trépassés ♥♥♥♥
Preston & Child, Croisière maudite ♥♥♥♥
Preston & Child, Valse macabre ♥♥♥
Preston & Child, Fièvre mutante ♥♥♥
Preston & Child, Vengeance à froid ♥♥♥
Preston & Child, Le piège de l'architecte ♥♥
Johan Theorin, L'heure trouble ♥♥♥
Le Poulpe
Didier Daeninckx, Éthique en toc ♥♥♥
Didier Daeninckx, Nazis dans le métro ♥♥♥
Caryl Férey & Sophie Couronne, D'amour et dope fraîche ♥♥♥♥
Jean-Bernard Pouy, La petite écuyère a cafté ♥♥♥

Fantastique
Stephen King, Dôme ♥♥♥♥
Stephen King, Simetierre ♥♥♥♥
Frank Schätzing, Abysses ♥♥♥

Littérature jeunesse
David Almond, Imprégnation ♥♥♥
Chloé Ascensio, Bien trop petite ♥♥♥
Kevin Brooks, Being ♥♥♥♥
Anthony Horowitz, L'île du crâne ♥♥♥♥
Anthony Horowitz, Maudit Graal ♥♥♥
Thomas Lavachery, La colère des MacGregor ♥♥♥♥

Témoignages
Jeanne et Tristan Auber, Bonjour, jeune beauté ! ♥♥♥♥
Anne-Dauphine Julliand, Deux petits pas sur le sable mouillé ♥♥♥

Humour
Anne-Sophie et Marie-Aldine Girard, La femme parfaite est une connasse ♥♥♥♥
Patrice Romain, Mots d'excuse ♥♥♥♥

Pour mémoire, mon échelle de valeur :
♠ Passe ton chemin...
♥ Mouais... Pas impérissable à mon sens...
♥♥ Pas mal, mais pas un chef d'œuvre non plus.
♥♥♥ Valeur sûre !!!
♥♥♥♥ Vraiment bien. Vraiment !
♥♥♥♥♥ À ne rater sous aucun prétexte !

*** Et surtout, n'hésite pas si toi aussi te livres à ce genre d'exercice en fin d'année, à me laisser en commentaire un lien vers ta propre liste de lectures, je me ferai un plaisir de l'intégrer à mon billet ! ***

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dimanche 29 décembre 2013

Un petit souci de torréfaction, la reine d'Angleterre dans mon salon et une soupe pour revenir à la raison

Ma semaine en Instagram #63

Et voilà, nous y sommes : dernière semaine pleine de l'année... Une semaine de Noyël bien remplie même si j'ai réussi une prouesse, oublier le chargeur de mon TéléPomme à la maison en partant chez mes parents lundi. Du coup, tu louperas les mille et uns délices cuisinés pour l'occasion, les bulles dans les coupes juste avant de trinquer, le regard émerveillé de ma nièce en découvrant le sapin et surtout tous les paquets à son pied, les jolis présents que j'ai reçus, la pintade qui déchire de ma mère, et j'en passe, et j'en passe. Cela dit, même pas eu besoin de me coller à l' #igdefi cette semaine, Madame Parle, le thème (#cadeaupourrave pour ceux qui n'étaient pas au courant) était loin d'être d'actualité pour moi !
Une chose est sûre : j'espère que votre Noyël a été aussi beau, aussi chaleureux, aussi doux que le mien.

Dimanche

La torréfaction selon AnneLaureT... :/

Les jolies étiquettes de May enfin téléchargées pour enjoliver mes paquets.

Lundi

3... 2... 1... Pâtissez !!!

Mardi

À taaaaaable !!!!!

Déposer des dizaines de cadeaux sous le sapin et aller se coucher...

Mercredi

Notre merveilleux Merveilleux !!!

Tradition familiale.

Jeudi

Petite virée en ville pour remplir notre hotte des quelques cadeaux manquants.

Ouais, on est des fous furieux, nous...! :p

Vendredi

Bûche aux fruits exotiques en préparation pour le dernier round de ce Noyël 2013

La table a revêtu ses habits de fête chez mes beaux-parents.

Samedi

Jolie journée toute bleue

Une délicieuse souplette asiatique pour bien terminer la semaine.


Et sur ce, on se retrouve l'année prochaine...!!!

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samedi 28 décembre 2013

En vrac #104


Il y a des tas de trucs que je voudrais te raconter mais je ne sais pas par quel bout prendre les choses.
Sympa le flacon d'huile pailletée tout neuf qui se répand intégralement dans ma trousse de toilette...
Je suis super contente : ma sœur et ma mère ont adoré leurs trendy châles.
Mademoiselle A. est top équipée en outils de nail-art maintenant, je sens que je vais encore servir de cobaye.
Trois repas de Noyël en quatre jours, là, c'est bon, mon estomac, ma balance et moi, on dit stop !
Mon Chéri est vraiment le plus adorable des chéris, même mes parents le pensent, c'est te dire.
Y'a pas à dire, le rire, c'est la vie.
Et voilà, on y est : notre bibliothèque gourmande est pleine, elle ne peut même pas accueillir le petit dernier... :/
Ma nièce n'a pas la langue dans sa poche, elle a des avis sur tout et moi, je surkiffe.
Euh, sinon, c'est normal d'être aussi fatiguée que ça...???
Là, je suis à deux doigts de l'overdose de téléfilms romantico-cul-cul de Noyël...!
Pour la peine, y'a petite souplette asiatique ici ce soir.

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vendredi 27 décembre 2013

Tout va bien...!


On cuisine, on rigole, on emballe, on déballe, on bouffe, on boit, on kiffe...
La vie, la famille, les cadeaux, les grandes tablées.
On se dit qu'on a de la chance. D'être où on est, entouré de ceux qu'on aime. Et qui nous aiment.
On se dit que, ces moments-là, il sont précieux, tellement précieux.
Et on espère que c'est aussi chouette par chez vous...!

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dimanche 22 décembre 2013

Une féline couchée dans mon lit, un peu de Provence et d'Asie et une couronne de Noyël toute pourrie...

Ma semaine en Instagram #62

Le temps a filé à la vitesse de l'éclair cette semaine, je n'en ai rien vu passer ! C'est chaque année la même chose : à la mi-décembre, on a l'impression d'être bien, dans les temps, d'avoir pensé à tout et quand on arrive dans les six-sept derniers jours avant Noyël, là, c'est la catastrophe... Le cadeau que t'as oublié, l'ingrédient pour la bûche que t'arrives pas à trouver, tous ces petits trucs d'organisation qui n'ont l'air de rien comme ça mais qui te paraissent infranchissables. Il serait temps que je recommence à bosser moi, ça m'aiderait probablement à y voir plus clair jusque dans ma vie privée !!!
Mais bon, elle était top, hein, cette semaine, Madame Parle ! ;-)

Dimanche

Nous quittons le 9-5 sous un superbe ciel.

Lundi

De la mignonnerie en barre dans mon lit...

... Et aussi dans ma boîte aux lettres ! Merci Lili !!!! ♡

Mardi

Servir de cobaye à Mademoiselle A. pour ses expériences de nail art

Ceci était un panier à chaussettes propres...

Mercredi

Rhôôô les jolies merveilles de Provence et d'Asie ! Merci Rougnette !!! ♡

Jeudi

J'adore les jolies attentions, merci Florence la Fée !!! #igdefi #etoiles

Vendredi

Pas très convaincue par ma couronne... :/

Samedi

Un avant-goût de Noyël pour le dessert.

Que la semaine qui vient soit douce ! Je vous souhaite à tous et toutes un merveilleux Noyël, rempli de joies, d'amour, de plaisirs simples et de tout ce qui vous fait tripper.

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samedi 21 décembre 2013

Mes sapins pas comme les autres {avec un peu de DIY dedans}

La dernière fois que je t'ai causé sapin, c'était pour te faire part de mes doutes existentiels quant à la forme que celui-ci allait devoir prendre pour ne pas trop tenter mes félines. Au passage, merci pour les commentaires laissés ici ou ailleurs, ils m'ont cassée de rire !
Pour être tout à fait honnête, alors même que je rédigeais ce billet, j'avais déjà une idée derrière la tête, un truc à base de bois flotté, de fil de pêche, à la fois naturel et épuré, je le visualisais bien mais encore fallait-il que je me mette en quête de la matière première. Et là, une flemme immense. Pas de celle qui te fait dire qu'une petite sieste ne serait pas de refus, hein, non, une grosse, énorme, phénoménale. Et pis des tas de bonnes excuses aussi, genre depuis le temps que je traîne mes guêtres sur la plage, quel que soit le moment de l'année, je n'y ai jamais vu la moindre branchouillette de bois flotté.
Dans le même temps, je ne te cache pas que j'ai été terriblement impressionnée par la superbe réalisation de ma copine Lalydo et de son Homme, ils ont placé la barre tellement haut que je me suis sentie tout à coup minuscule/incapable/dépassée ne raie pas la mention inutile, de toute façon, y'en a pas. Ça a définitivement achevé mon projet de sapin flotté.

Mais crois-moi, ça a continué à turbiner dans ma petite caboche. Sévère même.
Et je me suis lancée. Tellement bien lancée que ce n'est pas un mais bien deux sapins homologués anti-chats que j'ai réussi à réaliser : un modèle de table, et accessoirement de poche aussi, et une autre version, murale celle-ci. Bon, ils ne sont pas assortis, c'est le moins que l'on puisse dire, tout a été fait avec les moyens du bord.

Le premier a l'énorme avantage de pouvoir être déplacé facilement, du coup, quand on doit s'absenter, je n'ai qu'à le mettre dans une pièce qui ferme à laquelle les chats n'ont pas accès. Il s'agit simplement d'un serviteur à mignardises à trois étages sur lesquels j'ai déposé des guirlandes, des boules de toutes les tailles et que j'ai ensuite agrémentés de plumes colorées et de pompons de feutre blanc. J'avoue, dans l'absolu, les plumes, je les aurais préférées blanches, mais je n'avais vraiment ni l'envie ni le temps d'aller en acheter.




Quant au second, il est, certes beaucoup plus risqué mais dans la mesure où aucune de mes trois fauvettes ne semble l'avoir encore remarqué, je ne suis pas loin de croire que c'est gagné !
J'ai juste eu besoin de ficelle de jute, de punaises transparentes et de petites pinces à linge mignonnes, en l'occurrence celles-ci, je les avais achetées l'an dernier pour faire un calendrier de l'avent qui n'a jamais vu le jour. Et bien sûr, il faut aussi des boules et décos de Noyël, tous les trucs que tu peux suspendre dans un vrai sapin en fait. Tu commences par placer une étoile/un flocon/un ange tout en haut et ensuite, tu travailles en descendant, c'est super plus pratique que dans l'autre sens.



Voilà, le tout ne m'a même pas pris deux heures, et encore, comme le disait si bien ma grand-mère, je suis super amusette, j'ai trouvé mille et une occasions de me détourner de mon ouvrage pendant ce temps. Une chose est sûre, je suis super contente du résultat !

*** Hop hop hop, deux sapins pour le prix d'un, pour toi, Virginie ! ***

*

Coup de cœur pour les pieds

À la rentrée, quand je me suis lancée dans mon vaste plan de restructuration de mon existence, j'ai évoqué le fait de porter régulièrement autre chose que des Converse. Il faut dire que, depuis le jour où on a arrêté de me faire ch*er sur ma tenue au boulot, je n'ai plus porté que ça. Même pas je te dis le nombre de paires que j'ai. Même s'il y a probablement bien pire que moi, je trouve que, dans le genre déraisonnable, c'est déjà bien assez ! Seulement j'ai beau les adorer, elles ne me veulent pas que du bien et mon médecin a plus d'une fois été obligé de tirer la sonnette d'alarme, en ma faisant les gros yeux et tout et tout. Trop plat, les Converse, qu'il a dit... :/

Alors, l'hiver dernier, j'ai investi dans une paire de baskets compensées de chez Starfly. Je les ai dégotées sur un site de ventes privées, je les ai trouvées chouettes, elles étaient d'un joli gris, j'étais dans ma période gris, elles étaient toutes fourrées d'une douce et chaude moumoute, grise elle aussi, et, cerise sur le gâteau, elles étaient vendues une soixantaine d'euros au lieu de 150. Inutile de te dire que je n'ai pas attendu longtemps avant de plonger ! En toute bonne conscience puisque j'avais l'excuse de chercher à mettre quelques centimètres de hauteur sous mon talon histoire de soulager mes genoux, mon dos, ouais et aussi un peu mon porte-monnaie, j'en conviens.
Et bien m'en a pris parce que le moins que l'on puisse dire, c'est que je les ai amorties. Elles ont été de toutes mes virées au stade, de mes vadrouilles des jours de grand froid, je les aurais même bien gardées aux pieds en tant que chaussons si je m'étais écoutée. C'est juste le top du confort, je pourrais marcher pendant des heures avec.

Du coup, à l'automne, quand je suis tombée sur celles-ci, je n'ai même pas espéré une seule seconde pouvoir leur résister et oui, je sais, je fais dans le bleu en ce moment. La faute au prix, une fois de plus : quand on me met sous les yeux à 60€ un truc qui est vendu partout ailleurs entre 120 et 180, dis-moi comment je fais, moi, pour résister...? :p
Et une fois de plus, je suis conquise! Alors oui, on pourra repasser en terme d'élégance et de féminité, mais moi, je pense avant tout au bonheur de mes pieds !!!

*** J'ai raison, hein, Lucky Sophie...! ;-) ***

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vendredi 20 décembre 2013

Des joies et des usages de la banque...

Au Crédit Agricole, on prend le temps de te téléphoner. Oh, pas pour prendre de tes nouvelles, non, pour te vendre un truc qui ne te servira à rien, et qui accessoirement coûte un bras. Et quand tu prouves à ton interlocuteur par A + B que tu n'as pas besoin du truc en question, qu'on compte te facturer 7,40€ alors que tu bénéficies déjà de ce service pour 5,49€, le changement dans son ton te fait de suite comprendre que, là, il est en train de serrer les dents pour ne pas céder à la tentation de te traiter de grosse connasse.

Au Crédit Agricole, quand tu profites de ce coup de fil pour demander une bricole, en l'occurrence qu'on augmente ton plafond CB d'une centaine d'euros, juste le temps des fêtes de fin d'année, on te dit qu'on doit en référer à la hiérarchie avant de te donner une réponse. Oui, parce qu'on est capable de faire certaines choses mais pas d'autres, à moins qu'on soit juste vachement impressionné par ton énorme compte en banque où les montants n'atteignent jamais les quatre chiffres. Tu comprends alors que c'est parce que la situation du compte en question n'est guère florissante que tu as le droit à ces hésitations, mais ça, tu le comprends tout seul, parce qu'à aucun moment ce n'est dit clairement par ton interlocuteur. En même temps, c'est pas une découverte, tu le sais. Qu'à cela ne tienne, tu attends une rentrée d'argent, tu le dis évidemment. Pour une fois que tu peux placer quelque chose à ton avantage dans la conversation.

Au Crédit Agricole, on te promet alors de te rappeler dans l'après-midi mais une semaine plus tard, ce coup de fil, tu l'attends encore. T'imagines alors bien que ta demande, tu peux te la carrer où je pense. Surtout qu'entre temps, tu t'es rendu compte que tu as dépassé ton découvert autorisé d'1,45€... Déconne pas, c'est grave, 1,45€ ! Tellement grave qu'on te facture 8,20€ de frais d'incident de fonctionnement. Et là, tu t'aperçois que, pour se les payer, les 8,20€ en question, ils sont aller piocher 10€ sur ton autre compte, celui qu'est pas dans le rouge. Et dans ta petite tête, tu te demandes pourquoi ils ont pas été capable d'aller les chercher juste pour faire passer l'opération qui t'a mis dans le rouge.

Au Crédit Agricole, y'a des coïncidences troublantes quand même puisque cette putain d'opération a été faite précisément le jour où on t'a téléphoné pour te vendre le service qui coûte un bras bla-bla-bla, bla-bla-bla... Là, le mot chacal te brûle les lèvres quand même. De deux choses l'une : soit cette opération a été faite avant l'appel téléphonique auquel cas tu ne comprends pas pourquoi on ne t'en a pas parlé, y'a eu plus d'une occasion de le faire au cours de la discussion. Soit elle a été faite après et là, tu te dis que c'est limite malhonnête vu la somme qui s'apprêtait à tomber sur ton compte, on ne pouvait prétendre l'ignorer. Tu te tâtes pour rappeler, mais comme souvent, tu baisses les bras. T'es vraiment suprêmement faible con parfois.

Au Crédit Agricole, quand tu téléphones à ton tour pour essayer de comprendre pourquoi tu ne peux même plus retirer dix euros avec ta carte, alors que ton compte a retrouvé une forme olympique, on t'annonce qu'elle a été bloquée suite aux incidents récents, on te l'annonce comme ça, comme on te dirait qu'on est le 20 décembre et qu'il fait beau dehors. Non, on n'a pas eu la présence d'esprit de te le dire l'autre jour. Non, on s'excuse pas. Par contre, on se défausse tout de suite sur le Siège, c'est pas nous, c'est eux qu'ont bloqué. Mais étonnamment, pas besoin du Siège pour débloquer et la carte, et la situation. Des magiciens, ces banquiers !

Au Crédit Agricole, quand tu fais remarquer qu'il n'est pas normal que tu puisses régler avec une carte à interrogation de solde quand ton solde est négatif, que c'est justement pour ça que tu as choisi ce type de carte, on ose te répondre que tu as bien de la chance qu'elle te permette de dépasser ton découvert autorisé, que bien des gens aimeraient être à ta place. Du coup, les bras t'en tombent. Mais on est sympa, on te propose d'augmenter ton plafond d'achats et de le passer à 750€... Ouais ouais... Sachant que tu dois pas être loin des 600€ d'autorisation de retrait... Ouais ouais ouais... Même s'il n'y a jamais 4 chiffres au bas de ton relevé de compte. Mais tant pis pour toi, de toute façon, on est des banquiers, pas des humanistes.

Au Crédit Agricole, on serre à nouveau les dents quand tu demandes si un geste peut être fait concernant les frais qu'on t'a facturé abusivement de façon pour le moins discutable. Je te le donne en mille, on doit voir ça avec sa hiérarchie. On t'assure qu'on te donnera une réponse dans l'après-midi. Et toi, t'es vraiment trop con, tu oses rappeler qu'on t'avait dit la même chose la semaine dernière et que tu n'as rien vu venir, oui, t'es comme ça, tu joues avec le feu. Tu le sens parce que ça s'étrangle rit jaune au bout du fil. Et finalement, t'es pas vraiment étonnée quand on te rappelle bien après l'heure de fermeture de l'agence pour t'annoncer que, non, tes 8,20€, tu ne les reverras pas, genre tu peux te les foutre au cul et il serait temps que tu arrêtes de croire au Père Noyël.

Et au Crédit Agricole, on va s'étonner, la semaine prochaine, quand tu vas venir reprendre tes billes, après plus de vingt ans, et aller y jouer ailleurs...

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En vrac #103


Publier un article en oubliant complètement de le titrer, ça, c'est fait.
Surkiffe l'heure du coucher, quand Mademoiselle A. vient faire le pitre dans notre chambre !
 Mes voisins doivent me trouver bizarre, avec ma lubie de prendre des photos du ciel en pyjama.
Gougle Traduction, c'est quand même des barres de rire !!!
L'atelier tricot fonctionne à bloc : j'ai presque terminé les deux trendy châles que j'avais en cours.
Impossible de lire en ce moment...
J'ai enfin reçu les cadeaux de Noyël qui me manquaient, je les attendais juste depuis cinq semaines !
Trop bon de se réveiller la nuit avec un petit chat-bouillotte roulé en boule contre soi sous la couette.
Y'a des gens, je me demande comment ils font pour se regarder dans une glace avec tout le mal dont ils sont capables...
 La visite chez l'ophtalmo  à la fin du mois, ça ne va pas être du luxe.
Bon, et ma couronne avance bien, avec un peu de chance, je l'accroche à la porte dans la journée.
Dis, tu ne sais pas ce que j'ai bien pu faire de mon serre-tête-chapeau-à-grelots-de-lutin-du-Père-Noyël...???

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jeudi 19 décembre 2013

Des bonnes résolutions, des céréales et des baskets, un mois plus tard !

Le mois dernier, je t'ai raconté comment j'ai cédé à l'appel des sirènes de la bonne résolution et ma rencontre avec ce truc qui m'était jusqu'alors totalement inconnu et qui, je dois l'avouer, me faisait un peu peur, j'ai nommé le sport. Et je t'ai aussi promis de revenir pour te dire où j'en étais. Oui, je t'entends d'ici, je t'ai même parlé d'une surprise. T'inquiète, hein, j'ai pas oublié. Bref, me voilà au rapport !

Bon, on ne va pas se mentir, le mois qui vient de s'achever a été éprouvant, psychologiquement je l'ai passé au fond du trou, même si j'évite de faire état de ce genre de choses ici en faisant tout pour que ça se remarque le moins possible. Du coup, j'ai quelque peu relâché mes efforts. Physiquement tout du moins, parce que, dans ma tête, étonnamment, les idées de changement ont continué leur petit bonhomme de chemin. Elles sont même en passe de prendre une grande envergure, ouais, je sais, je suis pénible à faire des secrets comme ça, mais j'aime bien garder les trucs pour moi tant qu'ils ne sont pas actés.

L'aquagym, y'a eu des hauts et des bas. Là, on est en bas. Bien en bas. En pause quoi. Un petit souci de santé, le froid qui s'en mêle, ma belle-sœur qui décroche elle aussi, la loose quoi !
Mais les bénéfices se font sentir. Indéniablement. Notre week-end a Venise en a été un formidable indicateur : plus la moindre manifestation de mon épine calcanéenne et très peu de maux de dos, alors que nous passions nos journées à marcher. C'est comme si j'avais perdu dix ans. Et déconne pas, dix ans, à mon âge, c'est pas rien !!! Tout ça pour dire que je découvre enfin les joies du cercle vertueux, celui dont j'avais tant entendu parler mais dont j'avais fini par me demander si, tel le dahut, il n'avait pas été inventé juste histoire de faire causer les bavards : plus le temps passe, mieux je me sens, plus j'en fais, moins j'en souffre, du coup le temps passe, et mieux je me sens et cætera et cætera...! Note que, même dans ma tête, hein, ça a beau bien être le brun pour tout un tas de raisons, je sens quand même un mieux. En profondeur. Et même que je me suis racheté un jean une taille en dessous de celle que je porte actuellement.
Cela dit, début janvier, je replonge, hein, faudrait quand même pas abuser !

De toute façon, il va bien falloir parce que je me suis mise au défi sur un truc à peine croyable. En tout cas totalement incroyable pour tous ceux qui me connaissent bien. Je me suis inscrite à une course qui aura lieu en juin prochain, je t'en reparlerai plus en détail, c'est une épreuve incontournable pour qui habite la région et ce qui m'a plu, c'est que tu peux la faire soit en marchant, soit en courant. Du coup, pas d'appréhension à avoir sur tes capacités, c'est exactement le genre de chose qu'il me fallait.

Sur ce, je file, j'ai des tas de petits sablés de Noyël à préparer. Comme ça, quand je m'y remettrai, ça ne sera pas pour rien ! Et je te donne rendez-vous le mois prochain, tu auras même le droit de me taper sur les doigts si je n'ai pas tenu mes engagements...!

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mercredi 18 décembre 2013

En vrac #102


Un jour peut-être, je trouverai l'inspiration pour ma couronne de Noyël... :/
Monsieur Mac doit sentir qu'il se trame un truc, jamais il n'a été aussi capricieux.
 Attassion, je délaisse le point mousse pour m'attaquer au point de filet !
FedEx qui s'offre un spot de pub de 143 minutes à 90 millions de dollars et qu'est pas capable de localiser ma baraque...
Qu'est-ce que je dors mal quand mon Chéri n'est pas là.
Mon banquier est un gros c*nnard, je sais, je l'ai déjà dit hier mais ça fait tellement de bien !!!
C'est pas possible autrement, ma nièce a dû faire l'Actor Studio dans une autre vie !
Plus de huit ans que Chiffon est collée à moi, y'a des moments où ça me saoule, mais d'une force !
Danse de la joie : j'ai retrouvé exactement le même jean que celui qui a rendu l'âme à la mi-octobre et que j'aimais tant.
C'est inouï ce qu'il peut m'énerver, le Christophe Michalak.
Gloups, je viens d'apprendre qu'on n'ouvrirait les cadeaux que le 25 au matin...
Et que mon père refusait que du foie gras soit dorénavant servi à sa table, c'est la loose de Noyël.........

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À la recherche du parfait dessert de Noyël - Mercredi gourmand #125

Et voilà, c'est la dernière ligne droite. Dans une semaine, on sera tous et toutes entre le foie gras, les coquilles saint-Jacques, les huîtres et la dinde... Pour nous, ce sera chez mes parents. Nous ne serons pas très nombreux, neuf en tout. Et, comme chaque année, chacun de nous prend en charge une partie du repas. Tu connais mon bol légendaire, on m'a assigné le dessert. Ma mère devrait s'intéresser un peu plus à ce blog et à ce que je raconte dans mes Mercredis Gourmands en général. Elle devrait s'intéresser un peu plus à moi en particulier. Alors elle saurait que, si j'avais moi-même dû choisir, j'aurais opté pour n'importe quoi sauf le dessert...!

Mais bon, comme l'esprit de Noyël s'insinue partout, il a même réussi à pénétrer mon propre cerveau : je n'ai pas envisagé une seule seconde de me plaindre de ce choix et suis allée commander une bûche chez mon pâtissier. Affaire classée concernant le réveillon. Reste à choisir le dessert que nous servirons le jour de Noyël.
Le postulat est tout sauf simple : il nous faut un dessert que nous pouvons réaliser nous-même, tout en prenant en compte les goûts de chacun. Bien évidemment, on élimine aussi tout ce qui serait à base de fruits exotiques et d'agrumes, puisqu'il s'agit des parfums de la bûche. C'est super balot parce que, quand j'ai commencé à feuilleter les magazines de cuisine en octobre, en pensant déjà aux fêtes, j'ai repéré des tas de trucs terribles : orange, fruits de la passion, mangue... Toutes ces idées-là, je suis obligée de remballer. Et ne va surtout pas me parler de chocolat. Déjà que c'est une torture pour moi de m'occuper du dessert, manquerait plus que je ne puisse pas en manger pour cause de non-compatibilité avec l'ingrédient principal.

Bref, à force de recherches approfondies et par conséquent, de patience, mais aussi après une énorme concession de ma part, nous nous sommes enfin mis d'accord mon Chéri et moi : ce sera un Merveilleux praliné-chocolat.


Oui, je vous entends d'ici : quoi...? Un gâteau avec du chocolat...? Et bien oui ! Déjà, parce que je sais que ça fera super plaisir et à ma mère et à ma sœur. Et puis, tant qu'il n'est pas noir et qu'il n'y en a que très peu, je devrais arriver à faire un effort. Je pense que, lors de la préparation, j'aurai la main lourde sur la chantilly, le chocolat blanc et les praslines. Je m'imagine d'ailleurs déjà aller acheter ces dernières chez Mazet, la seule maison en France à en détenir la recette originale. Comme tu peux le constater, le sucré, il n'en faudrait pas beaucoup pour que je plonge quand même dedans !!!

Voilà, un dessert spectaculaire. Féérique comme l'annonce l'article du dernier numéro de Régal dans lequel nous avons trouvé l'idée. Reste à le réussir. Et alors je pourrai t'en parler. Dans le prochain Mercredi Gourmand par exemple, qui sera, je te le rappelle, publié le 8 janvier, on se repose et on se concentre sur les fêtes d'ici là !

Et toi, tu as déjà choisi le dessert que tu vas servir à Noyël...?

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Pour notre dernier rendez-vous de 2013, sont présentes dans la ronde des gourmandes...



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mardi 17 décembre 2013

Swap de Noyël, le sprint final

9h29... J'émerge. La faute à Chiffon : elle est installée sur mon oreiller, au-dessus de ma tête et me lèche amoureusement le front de sa petite langue râpeuse, dans un assourdissant concert de ronronnements extatiques, et ce truc-là, ça n'a qu'un effet sur moi : tuer mes envies de grasse mat'. Bon j'ai tenu dix minutes quand même, en me disant qu'elle se lasserait probablement avant moi mais rien n'y a fait. Ouais, je sais, ne dis rien...
9h36... Je descends l'escalier les yeux encore à moitié fermés, vais faire un bisou à mon Chéri dans son bureau. Oups, une fois de plus j'y suis rentrée sans vérifier qu'il n'était pas en conférence téléphonique. Mais bon, cette fois-ci, je n'étais pas habillée d'une simple mais néanmoins superbe culotte en dentelle !!! Je file à la cuisine et fais chauffer mon café au lait...
9h39... Je me prends un coup d'énergie avant même de l'avoir bu : je décide d'emballer les derniers cadeaux de ma swappée...
10h05... C'est fait. Trop fière de moi !
10h10... Je mets tous mes petits paquets dans le grand paquet, je bourre le tout de papier à bulles, j'y ajoute la traditionnelle carte de Noyël...
10h11... Va savoir pourquoi, je décide de relire la traditionnelle carte de Noyël.
10h12... Wow p*tain... J'm'ai trompée, c'est pas la carte pour ma swappée...!!!!!!!!!! Comment j'ai fait mon compte, je ne sais pas mais je l'ai échangée avec la carte écrite pour accompagner les petits cadals achetés pour une copine qui n'a rien à voir avec le swap.
10h13... Je remonte dans ma chambre pour chercher la bonne carte...
10h14... Elle est pas dans la chambre...
10h15... Mais elle est pas dans le salon non plus.
10h16... Je me hurle dessus, m'auto-traite de grosse pouff' bordélique, je sais, ça ne fera pas avancer les choses mais ça fait quand même soupape de sécurité !
10h17... Mon Chéri tente de me rassurer en me disant que lui aussi est une grosse pouff' bordélique. Mon Homme, ce héros, champion du monde de l'empathie.
10h18... Je remonte dans la chambre, toujours pas de carte.
10h19... Je redescend, retourne le salon, PAS DE CARTE...
10h20... Je remonte dans la chambre. Nan, c'est bon, je ne vais pas te faire le coup dix fois, j'ai bien compris que je ne la retrouverais pas. Et puis, j'ai déjà monté et descendu ces p*tains d'escaliers ce matin plus de fois que je ne le fais en temps normal sur une durée d'une semaine, je vais me calmer donc ! Non, je remonte juste chercher une nouvelle carte, heureusement, j'avais fait des réserves en prévision des fêtes.
10h21... Je la réécris donc. Tout en me disant qu'elle ne sera jamais aussi bien que la première. Je sais pas pour toi, mais moi, ça me fait toujours ça. Et ça a le don de m'énerver, je ne te dis que ça.
10h25... Je la glisse dans le colis. Je ferme le colis.
10h26... J'ai toujours pas bu mon café au lait. Mais je m'accorde une pause pot-pot.
10h40... (c'est toujours un peu long, un pot-pot avec Candy Crush) Je sors des toilettes, et sur quoi se posent mes yeux sur la table du salon ? Une enveloppe. Contenant une carte... :S
10h41... Putain, c'est la première carte. La bonne quoi. Et à la relecture, je me dis que je préfère franchement envoyer celle-là que la seconde. Je décide donc de rouvrir le paquet.
10h45... Je me maudis : pourquoi ai-je mis tant de scotch autour de ce colis...??? Note pour ma swappée : tu peux affûter tes couteaux et tes ciseaux en attendant que mon colis se pose dans ta boîte aux lettres !
10h46... Je procède à l'échange de cartes. Et vérifie au moins trois fois que je n'ai pas fait de boulette, vu le niveau de mes capacités ce matin, c'est loin d'être du luxe.
10h50... Je referme, ré-emballe, re-scotche le carton à trésors de ma swappée.
10h51... Je décide de me lancer dans l'aventure de l'affranchissement sur internet.
10h53... Je sors la balance de cuisine pour peser mon paquet : 2 kilos 962. Pétard, à 38 grammes près, je passais la barre fatidique pour le porte-monnaie, celle des 3 kilos. Non pas que je sois rapiat dans l'âme mais, vu le niveau de performance des services de La Poste, ça me ferait bien ch*er de payer deux ou trois euros de plus que ce que je dois déjà payer.
10h55... Ma CB ne passe pas. Visiblement mon gros c*nnard de banquier n'a toujours pas fait ce que je lui ai demandé de faire, ça tombe bien, je suis de super humeur aujourd'hui.
10h56... Petit C. me dépanne avec sa carte bancaire. Mon Homme, mon sauveur.
10h57... J'imprime le bordereau en priant pour que ma balance de cuisine soit fiable. Ce dont je doute au plus haut point vu le nombre de fois où j'ai eu envie de la lourder par la fenêtre de la cuisine au beau milieu de la réalisation d'une recette. Ça me saoulerait qu'on me prenne pour une malhonnête à La Poste. M'enfin, tu me diras, ça serait l'hôpital qui se foutrait de la charité.
10h58... J'ai toujours pas bu mon café au lait.
10h59... Je colle mon bon de transport sur le colis. Je vide la moitié d'un rouleau de scotch pour être certaine qu'il ne s'envole pas en cours de route. C'est qu'il va en quelque sorte traverser la France, ce con-là !

13h58... Je te fais grâce de tout ce qui s'est passé depuis 10h59, ça avait beau être passionnant, ça n'avais pas grand chose à voir avec le swap de Noyël. Bref, je monte dans ma carriole, mon colis sous le bras. Tu vas rire mais j'ai même réussi à ne pas oublier la preuve de dépôt à faire tamponner par la postière.
14h00... Je sprinte jusqu'à la porte du bureau de poste, histoire de griller la prio à un mec chargé d'un colis qui visiblement, se rend au même endroit que moi. La porte est fermée. On doit être en avance. Après vérification des horaires, il s'avère que nous ne sommes pas en avance, le bureau ouvre bien à 14h00.
14h01... La porte s'ouvre enfin et c'est avec la plus grande fébrilité que je regarde l'employée poser mon colis sur sa balance. Une balance qui fonctionne très certainement mieux que la mienne, mais qui, je n'en doute pas une seule seconde, va probablement annoncer un poids différent de celui que j'ai constaté dans ma cuisine.
14h02... Effectivement : mon colis a perdu 1 gramme en cours de route !!! Je jubile.
14h03... "Voilà, ça part de suite !", comme ces mots sont doux à mon oreille ! Je jette un dernier regard rempli d'émotion à ce moche carton qui a tant compté pour moi au cours du dernier mois. Je quitte le bureau de poste et remonte dans ma voiture avec le sentiment du travail bien fait.
14h10... Je pense que, maintenant, je peux décemment larver tout l'après-midi.
14h12... Je me dis que, quand même, j'irais bien mettre un petit mot sur la page FB du swap pour dire que mon colis est parti, histoire de rassurer la patronne ès-swap ainsi que ma binôme, qui sait pas que je suis sa binôme mais qui peut-être est en train de flipper que je l'aie oubliée.
14h15... Je m'enflamme : le petit mot fait maintenant quinze lignes. Du coup, et aussi parce que je me fais marrer toute seule en l'écrivant, je me dis que ça ferait un chouette billet de blog. Bah ouais, quoi, notre Gentille Organisatrice veut savoir comment on a traversé cette aventure, je ne sais pas si ça lui ferait plaisir mais au moins, elle ne pourra pas dire que je ne me suis pas prêtée au jeu !!! :p
14h32... Effectivement, je m'amuse comme une petite folle à écrire cet article...

15h12... Alors que je m'apprête à y mettre un point final, tu ne devineras jamais ce que j'aperçois sur un coin de la table... LA LETTRE QUE J'AI ÉCRITE EXPRÈS POUR ACCOMPAGNER MES PETITS PAQUETS... Celle qui dit combien ça m'a fait plaisir de participer à cette chouette aventure, que j'espère avoir fait les bons choix, que c'est difficile mais grisant de gâter quelqu'un qu'on ne connait pas, qui explique aussi à ma swappée dans quel ordre ouvrir ses cadeaux, toussa toussa et même aussi plein d'autres trucs que je ne te dirai pas, ça restera entre elle et moi...

Vas-y, te gêne pas, call me Boulet !!!!!

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